Retour aux vidéos Épisode #9 - Mardi 03 Octobre 2017 Domshine Homardpayette, 1278 vues Voir sur facebook À propos de la vidéo Retranscription Themes abordés : Vivre sa passion Voyager 00:24 Bonjour tout le monde ! 00:25 On est mardi, il est neuf heures. 00:27 On est en direct de ma voiture 00:29 et en live sur Facebook. 00:31 Et on tourne l’épisode numéro neuf de « Sur la route ». 00:34 Alors l’épisode numéro neuf, 00:36 je ne fais plus le numéro avec mes mains, 00:39 puisqu’on m’a fait la remarque qu’à 10, cela allait 00:41 et puis à l’épisode 11, 00:42 cela ne marcherait plus. 00:44 C’est une remarque tout à fait pertinente. 00:45 Donc, épisode numéro neuf. 00:47 Je m’appelle Nicolas Quilliet 00:49 et mon invité aujourd’hui, 00:50 C’est Dominique Shine, 00:52 dit Homardpayette. 00:54 Homardpayette, c’est un photographe professionnel, 00:57 mais pas que photographe professionnel. 00:59 Il va nous expliquer son métier. 01:01 On va parler avec lui de sa passion, 01:03 bien sûr, la photo. 01:04 Il va nous expliquer un petit peu son parcours 01:06 et comment d’un adolescent phobique, 01:10 il a réussi 01:11 grâce à la photo, 01:13 à rencontrer des gens 01:14 et à parcourir le monde, 01:15 plus de 15 pays. 01:16 Il va nous en parler. 01:17 Puis, il va nous parler aussi 01:18 d’un festival qu’il a créé, 01:20 qui s’appelle « Je rêve, je fais », 01:22 très beau nom de festival. 01:24 Il va nous expliquer tout cela. 01:26 On accueille tout de suite Dominique, Homardpayette. 02:01 Salut, Dominique ! 02:02 Salut, Nico ! 02:03 Comment vas-tu ? 02:04 Super et toi ? 02:05 Bienvenu sur la route ! 02:06 — Merci, merci ! — C’est parti ! 02:08 On est partis pour un petit tour avec toi. 02:10 Je t’invite à te présenter. 02:13 Qui est-tu Dominique ? 02:13 Alors, déjà, Dominique ou Homardpayette ? 02:15 Dominique pour les intimes, 02:17 Homardpayette pour l’univers artistique. 02:19 Oui ! 02:21 Qu’est ce que tu fais ? 02:22 Je t’ai présenté comme photographe pro. 02:24 Tu m’as dit en amont de cet interview : 02:26 « pas que ». 02:27 Oui, pas que. J’ai débuté il y a 15 ans 02:30 comme photographe 02:33 et il s’avère que je suis photographe et réalisateur. 02:36 J’ai toujours été passionné par le cinéma. 02:39 Et actuellement, mon activité, 02:41 c’est en pleine mutation, 02:43 cela a pas mal changé. 02:44 Et depuis quelques années, 02:46 on fait de la création de contenus. 02:48 Alors tu dis « on » parce que 02:51 tu as des salariés maintenant ? 02:53 Oui, il y a Bénédicte, 02:56 une personne qui travaille avec moi. 02:58 Et après une équipe artistique. 03:03 Donc on peut être photographe 03:05 et bosser dans le milieu artistique comme tu le fais ? 03:07 Avoir son équipe derrière 03:09 pour suivre ses projets ? 03:10 Exactement ! En fait j’ai une double casquette pour moi. 03:13 J’ai une casquette artiste, 03:16 vraiment pour faire mes projets artistiques, 03:18 pour me faire plaisir. 03:20 Et j’ai une autre casquette, créatif, 03:23 où je vais plus travailler professionnellement. 03:25 Enfin, les deux sont liées 03:26 parce qu’on fait autant les projets pour notre plaisir 03:29 que justement travailler sur des projets différents. 03:34 De la créa pour les agences, 03:36 pour des marques. 03:37 Oui, tu bosses aussi bien 03:39 en tant qu’agence et pour des agences 03:41 que ton travail perso, en fait, signé. 03:43 Donc les gens peuvent aller voir sur internet 03:45 en tapant « Homardpayette » 03:46 et il y a ton travail qui est disponible. — Exactement ! 03:48 Tu as commencé la photo il y a 15 ans. 03:50 C’est ce que tu viens de nous dire. 03:52 Ce n’était pas forcément une évidence 03:54 pour toi, la photo ? 03:56 J’ai expliqué en introduction 03:58 que plus jeune, le contact avec les autres 04:01 ce n’était pas forcément simple. — Ah oui, d’accord ! 04:03 Explique-moi un peu ça. 04:05 En fait, oui, c’est marrant ! 04:07 Je suis arrivé, on ne va pas dire : 04:09 à la photo par accident, 04:11 mais c’est aussi une leçon qu’on peut en tirer. 04:14 C’est que parfois, ce qui nous met dans le trou, 04:20 chacun peut avoir des mostphase 04:24 Des problèmes ! 04:24 Et c’est peut-être cela qui va réveiller 04:27 ce qui va arriver de plus beau après. 04:30 Et en fait quand j’ai commencé, en fait, 04:32 comment je suis arrivé à la photographie ? 04:33 En fait pendant deux ans je suis... — Tu avais quel âge ? 04:35 23 ! 04:37 23 ans, oui ! 04:41 Oui ! Donc, qu’est-ce que ce que je disais ? 04:43 Pendant deux ans ? 04:44 Oui, mais voilà, donc ce qui s’est passé 04:46 c’est que j’ai eu un moment quelques soucis 04:50 et j’ai fait une phobie sociale pendant deux ans. 04:52 Je suis resté enfermé. 04:53 Une phobie sociale ? 04:54 Donc, c’est quoi ? Tu restes chez toi, tu ne vois personne ? 04:56 Oui, c’est une peur du monde, de la foule, 04:59 même que vraiment, j’évitais tout contact. 05:01 D’accord ! 05:03 Et en fait, c’est cela qui a révélé... 05:06 enfin, bien sûr, on a envie d’en sortir. 05:09 Et qu’est-ce que j’allais dire ? 05:11 — C’est la photo qui a permis de... — Voilà, exactement ! 05:15 de te sortir de là. 05:15 C’est grâce à la photo. 05:18 J’avais besoin de sortir de chez moi. 05:21 J’ai commencé à faire de la photo. 05:23 Attends, ce n’est pas simple, tu dis. 05:25 C’est complètement l’inverse. 05:27 C’est-à-dire que tu restes deux ans chez toi, 05:29 parce que tu as des problèmes, on va dire, avec les autres, 05:32 et tu dis : « je vais faire de la photo 05:33 et je vais aller photographier les autres » ? 05:34 Non, mais en fait, c’est déjà un besoin de ressortir. 05:40 Ma meilleure amie, elle adorait voyager 05:42 et en fait je ne la comprenais pas. 05:45 J’étais jeune, 05:46 j’étais casanier peut-être même. 05:48 Et je me suis dit : « il faut que je me bouge de mes habitudes ». 05:53 J’ai commencé à faire de la photo. 05:54 Puis c’est à ce moment-là que mes proches m’ont dit : 05:56 « mais tu as vraiment un truc ». 05:58 Il s’avérait que je me suis fait repérer. 06:00 J’ai commencé même à faire des photos 06:02 pour une petite association que tu connais peut-être. 06:05 ... 06:07 ... 06:10 par Sam, oui. 06:12 Avec Sam et une petite asso qui s’appelait "Lille la nuit", 06:15 qui s’appelle toujours « Lille la nuit » 06:16 et qui fait des photos de concert. 06:18 Tu as commencé comme cela. 06:19 Donc j’ai commencé, je faisais déjà quelque chose 06:22 et puis en tout cas, c’était super aussi, de faire des photos. 06:25 Et aujourd’hui, 15 ans après, 06:27 tu bosses avec ... , 06:30 avec les ... , avec Canal plus. 06:32 Tu voyages dans le monde, 06:34 tu shootes, 06:36 je le disais en introduction la semaine dernière, « Benzema ». 06:38 Comment tu arrives là ? 06:40 Alors une petite rectification, 06:42 donc, oui, je suis en connexion avec ... . 06:44 Je ne bosse pas avec eux. 06:47 Mais en tout cas, quand tu parles des ... , 06:49 c’est plus les médias qui... 06:53 Qui ont fait ta promo ? 06:54 Qui ont fait ma promo, qui ont fait des interviews. 06:55 Et donc après... 06:57 et tu disais comment on en arrive là ? 07:01 On arrive à faire effectivement deux ans dans sa chambre 07:05 à se dire « je vais faire de la photo » 07:06 et là, il y a quelques semaines, 07:08 à shooter pour Adidas ou Karim Benzema. 07:10 Oui, en tout cas pour Karim Benzema 07:13 et pour Adidas, 07:14 je pense qu’en fait 07:16 de toute façon, il n’y a pas de secret déjà. 07:18 La base, ce dont les personnes ont besoin 07:22 c’est vraiment quelque chose de qualitatif. 07:24 Oui ! 07:24 Moi, je me suis vraiment démarqué 07:27 par une patte et par une créativité. 07:30 Donc, j’ai peut-être un peu mal introduit 07:32 ce qu’on fait. 07:33 Donc voilà, je suis photographe réalisateur. 07:35 J’ai quand même une grosse spécialité 07:37 sur le mouvement et sur la danse. 07:39 Tu t’es mis dans un créneau 07:43 qui est la danse. 07:44 Je n’y connais rien, je vais dire certainement des bêtises, 07:46 mais la danse Hip-hop ? 07:47 Non ! Toutes les danses. 07:48 Toutes les danses, les mouvements. 07:50 Donc cela peut passer par la boxe 07:53 que le rugby, que le football, 07:54 le free style foot. 07:56 Ma plus grosse spécialité et même une de mes passions, 07:59 c’est la danse. 08:00 Voilà, j’adore le cinéma, j’adore la danse. 08:02 C’est deux de mes passions. 08:03 Oui ! 08:04 Et je trouve qu’ils se concilient vraiment très bien. 08:10 Je pense qu’en fin de compte... 08:14 Donc, autant, quand je disais que je faisais de la création de contenu, 08:17 donc, cela va être autant ... sur de la photo vidéo. 08:20 Oui ! 08:21 Mais pour proposer des projets créatifs, 08:24 créer des contenus pour des agences, pour des marques, 08:30 mais en fait beaucoup. 08:31 C’est donc en photo, en vidéo mais pas que, 08:33 cela peut aussi très bien passer 08:34 par une animation créative avec de la danse. 08:36 Par exemple, deux exemples, vraiment, c’était ... pour les 3 000. 08:43 Comme c’était le championnat d’Europe, 08:45 il avait besoin d’un évènement. — Championnat de quoi ? 08:47 De foot ! 08:48 Ils avaient besoin d’un évènement de free style foot, 08:50 j’ai ramené un de mes amis 08:51 qui était quatre fois champion du monde. 08:52 On a fait un évènement là-bas. 08:54 Parce que c’est cela qui est fou, aujourd’hui. 08:55 C’est qu’avec tout ton travail, 08:56 tu t’es créé un réseau énorme 08:58 parmi tous ces gens qui font 09:01 du free style, de la danse, 09:03 des arts visuels. 09:05 C’est sûr qu’en 15 ans, 09:06 en fin de compte, je ne m’étais pas rendu compte de cela, 09:08 mais le métier de photographe, 09:10 c’est un métier qui te permet, 09:12 chaque week-end, de faire plein de rencontres 09:14 et qui peut t’amener à des endroits 09:17 où tu ne t’attendrais jamais. 09:18 Parce qu’on imagine, 09:20 on parle de photographe à n’importe qui, 09:23 aujourd’hui, il va dire : 09:25 « mais c’est mort, ce métier » 09:26 parce qu’avec l’Iphone, 09:26 avec tous ces objets 09:28 vachement simples et rapides à utiliser 09:30 pour faire n’importe quelle photo. 09:31 Le dernier Iphone, il fait des photos de malade ! 09:33 Oui ! 09:33 Eh ben, tu montres que 09:35 c’est un vrai métier, 09:37 qu’il y a un vrai travail artistique, 09:39 une touche, une patte 09:40 qui a des noms dans la photo. 09:42 Dans le domaine de la danse, tu en es un, 09:45 et que ce n’est pas juste une passion, 09:49 c’est une passion mais qui devient 09:50 un vrai taf artistique. 09:52 Exactement ! Après, il y a des photographes purs et durs 09:55 qui ne font que cela. 09:56 Je pense que les personnes 09:57 qui se démarquent vraiment, 09:58 c’est vraiment parce qu’ils ont créé une patte. 10:00 Ils vont ramener quelque chose 10:02 de différent. 10:04 Et je trouve que maintenant, 10:06 on est comme dans une ère d’image 10:08 et d’innovation. 10:10 Et il y a aussi des nouvelles formes de proposition. 10:13 Par exemple, ce que j’étais en train de dire juste avant, 10:15 c’est que cela peut passer 10:17 comme le projet dont je parlais 10:18 où on m’a demandé du foot, 10:20 qu’il n’y a pas si longtemps que cela, 10:22 au ... SNCF 10:23 qui avait besoin de faire une animation en gare. 10:25 On leur proposait un show de danse. 10:27 ... C’est toi qui as fait la vidéo là ? 10:30 — Tu l’as vu ? — Oui, je l’ai vu ! 10:32 Je mettrai le lien en commentaire. 10:34 En fait, c’est comme une vidéo, 10:35 donc autant, cela fait une animation en gare. — Je ne savais pas. 10:37 Cela fait découvrir autant pour leurs clients 10:39 et je pense qu’on leur a proposé 10:42 quelque chose d’assez sympa. 10:43 Et en fin de compte, on a fait trois vidéos 10:45 qui a suivi, 10:46 qui a fait 1 400 000 vues au total. 10:49 Avec plein de revues de presse, avec de la télé. 10:51 Donc c’était plutôt une expérience intéressante. 10:53 Mais je pense que 10:56 de toute façon, on est dans un monde 10:57 où cela fait 10 ans que les réseaux sociaux existent. 10:58 Il y a tout à faire. 11:00 Il y a tellement de choses à innover. — Il y a tout à faire, tu le dis, 11:02 sauf que toi... 11:04 On peut le dire, 11:05 Facebook, ce n’était pas ton truc. 11:07 Clairement, tu étais il n’y a pas longtemps. 11:09 Oui, clairement ! J’ai créé une page 11:11 il y a longtemps, comme tout le monde. 11:12 Mais après, c’est vrai qu’on est hyper connecté, 11:14 toujours un peu embêté, le narcissisme. 11:18 Après, maintenant, 11:19 je me suis un peu réconcilié avec Facebook. 11:21 Et puis, ... cela 11:22 qu’on y trouve vraiment énormément d’avantages. 11:26 Les réseaux sociaux maintenant, 11:27 cela me permet de parler moins, 11:28 de toucher plus de monde. 11:29 Parler de ton travail en images ? 11:34 Enfin, voilà, c’est intéressant. 11:36 Et puis je trouve cela assez amusant. 11:38 Tu peux rentrer dans des ... 11:41 ... 11:43 Mais tu peux vraiment partager des choses. 11:45 Tu as vraiment des bons cotés que des mauvais cotés 11:48 et il faut savoir l’utiliser. 11:50 Et donc, cela te permet de travailler ton image 11:52 et aussi de montrer ton travail. 11:53 Et dans ton travail aujourd’hui, 11:54 il y a quand même une pierre angulaire, 11:57 quelque chose que tu as créé, 11:58 c’est un festival. 11:59 Oui ! 12:00 Je le disais en introduction, 12:01 qui s’appelle : « Je rêve je fais ». 12:02 Je trouve le titre parfait 12:04 par rapport à ce qu’on est en train de discuter 12:06 aujourd’hui. C’est qu’à un moment... 12:08 quand on a des rêves, 12:09 c’est bien ; mais les réaliser c’est mieux. 12:11 Et toi, tu t’es dit : 12:13 « je vais créer un festival 12:14 où les gens qui ont des rêves 12:16 dans tous les domaines artistiques 12:17 vont pouvoir les réaliser ». 12:18 Et notamment, tu en parleras mieux que moi. 12:20 Dans ce festival, 12:22 il y a une battle 12:23 qui s’appelle : « le défipayette » 12:25 Un battle ! 12:25 — Un batlle, tu as raison — Pour les puristes 12:27 ... beaucoup de médias... 12:29 — Pas « une battle » mais « un battle » ! 12:32 Un battle de danse 12:34 qui s’appelle donc : « Le défipayette », 12:35 qui porte ton nom en plus. 12:36 Exactement ! 12:37 Et qui permet à chacun 12:39 de se confronter à l’autre 12:41 en bonne humeur. 12:43 J’ai eu l’occasion d’en voir plusieurs. 12:45 C’est super ! 12:46 Raconte-nous un peu. 12:46 C’est devenu la première rencontre de toutes les danses. 12:48 Depuis 2011, 12:51 on a créé par accident : « Le défiPayette ». 12:54 C’est un peu un battle, 12:58 une rencontre de toutes les danses 12:59 sur de la musique live, que de la création. 13:01 D’accord ! Il y a un groupe live ? 13:03 Un groupe live qui s’est maintenant renommé : 13:06 « Beatslicer ». 13:06 Il y a eu des générations 13:08 de musiciens aussi auparavant. 13:13 Un groupe lillois ? 13:14 — Groupe, oui... — D’origine lilloise. 13:19 Et en fait, en tous cas, ce n’est que de la création 13:22 et ce que vous entendez au défipayette, 13:25 vous ne le trouvez qu’au défi Payette. 13:27 Et c’est vraiment toutes danses. 13:28 Donc vous pouvez tomber sur une danseuse de classique, 13:31 avec un danseur africain, 13:32 un danseur de moderne jazz, contemporain. 13:34 Hip-hop, Krump... 13:36 N’importe quelle danse. 13:38 Tu dis : « cela a été créé par accident » ? 13:40 Pourquoi par accident ? 13:42 J’aime bien les accidents. 13:45 Mais on va éviter là ! 13:46 ... 13:48 — Cela fera... — Le bout des choses. 13:50 Et puis j’aime bien le buzz aussi. 13:52 C’est mon métier, le buzz. 13:56 On est en sécurité là ! 13:57 Alors, pourquoi par accident ? 13:58 Non, par accident, parce qu’en fin de compte, 14:00 c’était la maison ... 14:02 qui m’avait commandé une exposition, 14:04 qui a eu un fort succès. 14:06 Et puis ... ils m’ont demandé : 14:08 « mais tu ne voudrais pas faire un truc avec de la danse et tout ? » 14:12 J’ai commencé à rigoler et à réfléchir, 14:14 à en parler à des amis, tout cela, 14:15 à des amis danseurs, 14:16 à un ami musicien. 14:22 Et en fait, on a créé une animation 14:25 pour le vernissage. 14:27 Oui ! 14:27 Super belle line-up, 14:29 cinq champions du monde 14:31 dans le line-up, 14:32 que des noms de fous. 14:34 Et je faisais tout en fait, 14:35 l’exposition, 14:40 autant l’exposition que le vernissage. 14:42 Je ne sais vraiment pas ce que j’avais créé, 14:43 moi, en plein milieu de l’évènement, 14:44 je voulais arrêter. 14:45 Et pourtant, c’est devenu un des évènements les plus fous. 14:47 Ah ! J’ai oublié de préciser, 14:48 qui grandisse à chaque année 14:50 et qui maintenant se retrouve aussi... 14:53 En fait il y aura un petite qualif 14:54 à Bordeaux le 14, 15 octobre. 14:56 Oui ! 14:57 Et qu’il y a aussi une qualif en Allemagne 15:00 et qui aussi, se retrouve en Asie. 15:03 En Asie ? 15:03 Oui, à Taïwan. 15:05 Ce qui est marrant, 15:06 c’est que je suis d’origine Taïwan, 15:07 je n’ai pas encore été là-bas, 15:08 mais l’évènement, lui, a déjà été là-bas. 15:10 Tu es d’origine de Taïwan, 15:10 mais tu as envoyé ton évènement là-bas ? 15:12 Donc, il y a des gens sur place 15:13 qui ont organisé un « défipayette », 15:15 mais pas toi ? — Exactement ! 15:19 Qu’est ce que tu fous ? 15:20 Mais de toute façon, je vais y aller 15:22 en fin d’année ou début de l’année, 15:23 c’est parti. 15:24 Alors m..., je viens te dire bonjour ! 15:29 Et en fait, même l’Asie était extrêmement intéressé 15:32 de le prendre, 15:35 parce que justement, pour eux, 15:37 un évènement qui était vraiment ouvert à toutes les danses, 15:39 cela ne se faisait pas. 15:41 Moi, je voyais les images, 15:42 parce que le « défipayette » est quand même signé aussi 15:45 avec des paillettes et des confettis. 15:48 Et en fait, quand je regardait cela 15:50 par rapport à mon ... , 15:51 je me suis dit : « mais c’est quand même fou en fait ». 15:53 Parce que c’est vrai qu’en fait, on ne se rend pas compte 15:55 de l’impact qu’on peut avoir. 15:56 Et ... il n’y a pas longtemps, 15:59 mais en fait, tu bouges même des choses 16:01 où il y a 10, 15 ans, 16:04 entre guillemets, quand tu n’es pas bien, 16:06 tu peux croire que tu es un bon à rien. 16:07 15 ans après, 16:08 tu gagnes des prix, 16:09 tu te retrouves dans des gros médias. 16:11 Et puis tu as une très belle carrière. 16:14 Alors, je fais une parenthèse, 16:15 c’est compliqué pour toi d’en parler ? 16:17 Oui ! 16:17 Je te connais un petit peu. 16:18 Tu es quelqu’un de très modeste, 16:20 il faut te tirer les verres du nez 16:21 pour sortir les... 16:22 Moins qu’avant, mais 16:24 on est obligé... 16:24 La preuve, on en parle aujourd’hui 16:26 et je te remercie d’avoir accepté 16:27 mon invitation, 16:28 parce que ce n’est pas facile pour toi non plus 16:29 de parler de toi, 16:31 simplement comme cela. 16:32 Et voilà, aujourd’hui, 16:34 tu peux le dire, il faut le dire, 16:35 tu parcours les pays 16:36 pour faire ton travail. 16:37 Tu développes complètement 16:40 ce festival et ce battle. 16:43 Non pas cette battle, ce battle. 16:45 Oui, ce battle. 16:46 A travers le monde. 16:47 Et comme tu le dis, 16:48 15 ans avant, 16:49 tu ne misais même pas sur toi. 16:51 Oui ! 16:53 C’est cela ? 16:54 Exactement ! Enfait, je pense que c’est une bonne leçon 16:56 à en tirer. 17:00 Et même pour des personnes 17:01 qui ont une galère en fait, 17:03 parfois, on ne vois pas le trou 17:05 et en fait, on ne le croirait pas, 17:07 mais 15 ans après, 17:08 on peut être aussi... 17:10 Il y a plein de belles choses à faire. 17:12 On n’a qu’une seule vie. 17:14 C’est pour cela que j’ai créé un festival. 17:18 Il vient d’où ce nom de festival ? 17:20 Une nuit j’ai pensé à cela, 17:22 je me suis dit : « tiens, cela résume bien ma carrière ». 17:24 Et puis je me suis dit : « en fait, c’était cela, 17:25 mon rêve c’est d’être photographe ». 17:29 Ma plus grosse passion, c’était le cinéma, 17:33 j’adore l’artistique. 17:35 Et voilà, on n’a qu’une vie. 17:40 En tout cas, moi, la phobie c’est la peur. 17:44 Et ce que j’ai à dire, 17:45 c’est qu’en fin de compte, on peut aussi se servir de la peur 17:48 comme moteur. 17:50 J’avais peur, 17:51 comme je te le disais encore hier soir, 17:52 de l’échec. 17:53 Et en fait, cela m’a poussé justement, à réussir à me dépasser 17:58 et on peut accomplir de très belles choses 18:01 tout court. 18:02 C’est quand même dommage 18:04 de subir une vie, 18:06 parce qu’il y a tellement de belles choses à voir, à découvrir 18:08 et tellement de choses passionnantes. 18:10 Oui ! 18:10 Et après, il faut se battre pour. 18:19 Là, c’est la peur 18:21 qui a été ton moteur au début. 18:22 Il y a encore un peu aujourd’hui, 18:23 c’est le stress. 18:24 C’est le fait de vouloir bien faire en fait, 18:26 qui est ton moteur. 18:28 Oui, c’est un de mes moteurs. 18:31 On va dire que maintenant, c’est plus le plaisir. 18:33 Oui, heureusement ! 18:33 15 ans après... 18:35 Et puis voilà, 18:37 je n’ai que des projets super amenés, 18:40 je travaille avec des gens que j’adore. 18:42 ... que tu te fais un beau écosystème. 18:47 C’est un plus d’aller travailler tous les jours 18:49 et te faire des beaux projets. 18:50 Enfin, je pense un peu pour toi, pareil. 18:54 S’épanouir ! 18:57 Dernière question ! 18:58 Pourquoi « Homardpayette » ? 19:00 Tu ne ressembles pas à un homard, 19:02 par contre on remarque quand même 19:04 la belle complémentarité des couleurs. 19:05 Je trouve que tu as un très beau manteau. 19:07 En principe, cela n’a pas du tout été fait exprès, 19:09 mais on est aux couleurs de l’émission. 19:11 Du logo. — Exactement, 19:12 je voulais faire une petite dédicace. 19:14 Je suis venu, je me suis dit : 19:15 « je sais qu’il aime bien ce petit sweat-là ». 19:17 Donc je me suis mis aux couleurs de l’émission. — Je te remercie ! 19:21 On sent l’homme de l’image, 19:22 le professionnel du détail. 19:24 Oui, tout pour faire parler. 19:25 Homardpayette, cela vient d’où ? 19:27 Alors, Homardpayette en fait, 19:30 c’est de l’absurdité 19:33 de chez un ami. 19:36 Cela veut dire quelque chose ou pas ? 19:38 C’est une peluche ? 19:40 Oui, une petite peluche en fait : un homard avec des paillettes. 19:42 Donc elle existe, cette peluche ? 19:44 Cette peluche, elle existe. 19:46 Un homard avec des paillettes. — Il faut la ramener ! 19:48 Ah non, je ne l’ai pas, c’était chez un ami. 19:50 Juste quand je le regardais un matin, 19:52 j’ai rigolé et je me suis dit... 19:53 je pensais aux ingénieurs 19:56 qui ont créé cette peluche et dit : 19:57 « eh les gars, j’ai une idée en or. 19:59 On va faire un homard avec des paillettes, 20:00 on va faire fortune ». 20:01 Eux, je ne sais pas s’ils l’ont fait, mais moi, je l’ai fait. 20:04 Et voilà, cela vient de là. 20:05 J’ai créé une adresse mail 20:07 et puis après, entre temps, 20:08 je me ... Dom Shine, 20:11 mais on va dire que c’est dur de trouver un nom 20:13 et c’est le nom qui m’a vraiment fait connaître. 20:14 ... avec le défipayette et tout cela. 20:16 Donc, c’est pour cela. Voilà. 20:18 Vous avez l’exclusivité du pourquoi « homardpayette ». 20:20 Merci beaucoup, Dominique. 20:21 Merci beaucoup, Homardpayette. 20:22 Je te remercie, Nico. 20:23 Très bonne journée à toi ! 20:24 Bon, à très bientôt ! 20:25 Je te laisse sortir et à très vite ! 20:27 Merci à toi ! 20:34 Voilà. C’était Homardpayette, 20:37 Dominique Shine 20:38 qui nous a expliqué 20:40 son processus de création artistique. 20:43 Donc là, on n’est pas sur un profil entrepreneur classique. 20:46 On est vraiment sur un profil artistique. 20:48 Il a montré qu’avec ses phobies, avec ses peurs 20:52 d’adolescent ou de jeune adulte, 20:54 il en a fait une force. 20:55 Il en a fait quelque chose de constructif pour lui. 20:58 Ce n’est pas simple. 21:00 Tout le monde peut le faire, 21:01 il faut juste le vouloir. 21:02 Et lui, il est même allé jusqu’au bout de la démarche, 21:05 puisqu’il a créé cette association : 21:07 « Je rêve, je fais », 21:08 qui résume effectivement bien 21:10 sa vie, son œuvre 21:11 de partir d’un rêve 21:12 et de le réaliser. 21:15 Voilà ! J’espère que ça vous a intéressé, 21:17 toujours, encore une fois. 21:19 La semaine prochaine, 21:21 mon invité sera Amima, 21:23 encore un artiste. 21:24 On va s’écarter un petit peu 21:26 des entrepreneurs et des startupers. 21:27 Amima, c’est un chanteur 21:29 de la région. 21:30 Et pareil, il va nous expliquer son parcours. 21:33 Aujourd’hui, il est éducateur sportif, 21:35 il est chanteur. 21:37 Il a un succès grandissant. 21:39 Vous allez entendre beaucoup parler de lui 21:41 en région et en France. 21:43 On va discuter avec lui 21:44 de comment il gère cela. 21:45 Comment il a trouvé ses idées 21:47 et toujours pareil, 21:49 la thématique de l’idée et du rêve. 21:51 Merci à vous de m’avoir suivi, de nous avoir suivi. 21:54 Très bonne journée ! 21:55 Rendez-vous mardi, neuf heures, 21:57 comme tous les mardis à neuf heures. 21:58 Salut !