Retour aux vidéos Épisode #5 - Mardi 05 Septembre 2017 Antoine Leclercq, 1278 vues Voir sur facebook À propos de la vidéo Retranscription Themes abordés : Trouver l'idée Voyager 01:35 Bonjour tout le monde ! 01:36 On est mardi. 01:38 Il est neuf heures. 01:41 On est en direct de ma voiture. 01:43 On est en live sur Facebook 01:45 et on tourne l’épisode numéro cinq de « Sur la route ». 01:50 Je m’appelle Nicolas Quilliet 01:52 et mon invité aujourd’hui, c’est Antoine Leclercq. 01:55 Antoine, c’est le CEO de CREZEO 01:58 et on va discuter avec lui 02:00 de pas mal de choses. 02:00 On va discuter 02:01 de la façon dont il a trouvé ses idées dont il entreprend, 02:05 parce qu’il a eu pas mal d’idées 02:07 il y a longtemps et récemment. 02:09 Il va nous expliquer tout cela. 02:11 On va parler d’international avec lui, 02:12 aussi de ses voyages : Beyrouth, San Francisco. 02:15 Et puis on va discuter avec lui aussi 02:17 de la méthode de motivation, 02:19 la méthode d’action 02:22 pour faire les choses, 02:24 pour rester « focus » : concentré 02:25 et notamment sur le fait de se lever à trois heures du matin comme il fait aujourd’hui. 02:29 Il va nous expliquer comment il fait 02:31 et quelles sont ses méthodes pour rester concentré. 02:35 Voilà ! 02:35 On va aller chercher mon invité, Antoine Leclercq. 03:20 Bonjour, Antoine ! 03:21 Salut, Nico ! 03:21 Comment vas-tu ? 03:22 Ca va très bien, et toi ? 03:23 Bienvenu ! ça va, sur la route. 03:25 On est parti, on démarre. 03:27 On est tout bon. 03:29 Hop ! 03:31 Antoine, je te laisse te présenter 03:33 pour ceux qui ne te connaissent pas. 03:34 Allez, c’est parti ! 03:35 Eh ben, je m’appelle Antoine Leclercq. 03:37 Je suis un papa de deux enfants. 03:40 J’habite sur Lombersart 03:41 et je suis fondateur d’une startup qui s’appelle « CREZEO ». 03:44 CREZEO, mais pas que ? 03:46 Et pas que. 03:47 J’ai aussi une autre startup aux États-Unis. 03:50 D’accord ! 03:50 Alors, qu’est ce que cela fait, CREZEO ? 03:52 CREZEO, on est spécialisé dans une chose, 03:55 c’est d’accompagner les marques 03:56 dans la création de leurs communautés de clients. 03:58 D’accord ! 03:58 Alors, une fois qu’on a dit cela, on n’a pas tout dit. 04:01 En fait, les marques ont un problème aujourd’hui, 04:02 qui est que quand elles sont sur Facebook, 04:04 elles animent leurs communautés clients. 04:06 Mais en fait, elles ne sont pas propriétaires des données, 04:08 elles sont très peu visibles. 04:09 Et donc, nous, on les aide à être plus visibles chez elles, 04:11 donc, vraiment accueillir leurs clients 04:13 sur leurs propres plateformes. 04:14 Donc c’est une alternative à Facebook, 04:16 un Facebook interne en fait ? 04:17 Exactement ! 04:17 Facebook interne est dédié à leurs clients. 04:19 OK ! Super ! 04:20 Bon, cela, c’est ton idée d’aujourd’hui, 04:23 mais des idées, tu en as eu d’autres avant. 04:25 Tu as commencé à l’école ? 04:28 Oui ! 04:28 Qu’est ce que tu as fait comme études ? 04:29 Raconte-nous un peu. 04:30 On a fait, enfin, moi j’ai fait télécom Lille. 04:33 Oui, tu connais. 04:33 Tu dis « on » puisqu’effectivement, on a fait la même école. 04:36 Effectivement ! 04:37 Cela s’appelle « ENIC ». 04:39 Cela s’appelait l’« ENIC », après ENIC Télecom Lille. 04:42 Après,Télécom Lille. 04:43 Oui ! 04:46 En fait, à Télécom Lille, 04:47 j’avais commencé à travailler sur un projet. 04:50 J’avais mis mon CV en ligne assez rapidement, 04:52 puis je commençais à voir des gens 04:54 qui venaient sur mon CV depuis Google. 04:56 Oui ! 04:56 Et donc, il y avait des amis qui étaient super intéressés 05:00 en disant : « mais comment tu as fait ? » 05:01 C’était juste une page web avec un « tracker ». 05:03 C’était assez facile. 05:03 On était en quelle année ? 05:05 On était en 2 000, dans l’an 2 000. 05:07 2 000 ? 05:07 C’est bizarre, je crois qu’on était en 1999 — 2000. 05:09 Et donc effectivement, 05:11 mes copains voyaient cela, ils se disaient : 05:13 « mais c’est super, est-ce que tu ne peux pas nous le faire ? » 05:15 En fait, je me suis dit : 05:16 « je ne peux pas le leur faire à chaque fois ». 05:17 Donc je leur ai créé une interface pour le faire. 05:18 Et j’ai lancé un service qui s’appelait Net CV 05:21 en 2002, 2003. 05:22 Donc un service, c’était un site en ligne ? 05:24 C’était un site en ligne qui existe encore aujourd’hui. 05:26 Net CV ? 05:26 Cela existe encore ? 05:27 Oui, cela existe encore aujourd’hui, 05:28 je ne le maintiens plus. 05:29 17 ans après, tu vois, c’est encore là. 05:32 Et cela, c’est vrai que cela a été 05:33 une des premières idées que j’avais eu. 05:35 D’accord ! 05:35 Donc c’était le concept, 05:36 c’était de mettre en ligne son CV. 05:38 C’était très simple en fait. 05:38 Tu as une interface 05:40 sur laquelle tu te connectes 05:41 et puis tu commences à créer ton CV en ligne. 05:42 D’accord ! 05:43 Tu vas créer tes expériences, 05:46 tes expériences professionnelles, 05:47 ton éducation, tes intérêts. 05:48 Tu vas le « designer ». 05:49 J’ai même fait un modèle de thème. 05:51 Et donc, cela te permettait de créer ton CV 05:54 et de le publier sur ton adresse. 05:55 Moi, par exemple j’avais mon CV 05:56 sur « antoine.netcv.com », 05:58 un mini-site. 05:59 Un lien court. 05:59 Exactement ! 05:59 Mais cette idée, 06:01 elle est venue de ton besoin perso en fait, au début ? 06:02 Exactement ! 06:03 Elle est vraiment venue, 06:04 parce qu’à un moment, je me suis dit : 06:06 « comment je fais ? » 06:06 Je trouvais un peu as-bine 06:08 d’attacher les fichiers PDF 06:09 quand on envoyait tous ces CV 06:10 par mail. 06:11 Et je me suis dit : 06:12 « mais il doit y avoir une autre méthode ». 06:13 Forcément, 06:14 le site web paraissait idéal, 06:16 parce qu’à chaque fois, c’est mis à jour 06:18 en fonction de tes nouvelles expériences. 06:19 Oui ! 06:19 Et donc j’ai lancé cela 06:21 et cela a plutôt pas mal marché, 06:22 puisqu’on a eu 06:23 10 000 personnes qui se sont inscrites, 06:25 qui ont créé leur CV, 06:27 alors que c’est vrai que je n’avais pas du tout travaillé 06:28 sur le marketing et la communication. 06:30 Je pense que j’aurais pu faire beaucoup plus. 06:32 Toutes les entreprises se sont lancées 06:33 sur ce même concept d’ailleurs. 06:34 Oui, tout à fait, et qui cartonnent. 06:35 Tu as monétisé le truc ? 06:37 Tu as réussi à gagner un peu d’argent ? 06:38 Un tout petit peu ! 06:39 Mais ce n’était pas ... , pas l’objectif. 06:41 C’est vraiment le projet d’ingénieur, 06:42 où tu te dis : « je vais faire cela pour les autres ». 06:44 Je le fais, cela marche. 06:45 Puis après, tu dis : « bon ». 06:45 En école d’ingénieur, 06:46 ... ce truc 06:47 Exactement ! 06:48 Un peu de temps libre ? 06:48 La grande différence par rapport aux États-Unis, 06:50 quand tu crées quelque chose aux États-Unis, 06:51 tu penses direct à la monétisation, 06:53 même si tu ne monétises pas tout de suite. 06:54 Mais tu sais comment tu vas gagner de l’argent. 06:55 Oui ! 06:56 En France, les ingénieurs, 06:57 ils font autrement. 06:57 Donc, c’est différent. 06:58 On pense d’abord à l’idée. 07:00 Exactement ! 07:00 Et on la réalise, on voit si cela marche, 07:01 et puis, si cela peut gagner de l’argent en plus, 07:03 ce n’est pas mal. 07:04 Exactement ! Et c’est le pire ! 07:05 Parfois, il y a des ingénieurs 07:06 qui pensent d’abord à la technique, après l’idée. 07:08 Puis après ils regardent 07:09 s’ils peuvent gagner de l’argent. 07:10 Cela, c’est un problème pour toi ? 07:11 En fait, c’est un des soucis 07:13 et on peut en parler, 07:13 mais quand tu crées ton entreprise, 07:14 que tu viens d’études d’ingénieur 07:17 et que tu n’as pas fait d’études de commerce, 07:19 de marketing ou autres ; 07:20 ce qui est très compliqué, 07:21 c’est de te détacher de la technique 07:22 et penser aux besoins des clients, 07:24 plutôt que de penser 07:25 juste à la technique que tu vas faire. 07:28 Oui, puisque tu fais encore partie de mes invités 07:30 qui n’ont pas fait d’école de commerce, 07:33 mais une l’école de ... 07:34 Exactement ! 07:35 D’accord ! 07:36 On va dire que j’ai fait une école de commerce 07:38 dans la création de mon entreprise, 07:40 parce que finalement tu es obligé 07:41 de te former en marketing 07:42 et puis en business. 07:43 Donc, ce sont des compétences 07:45 que tu as acquis en fait, 07:46 sur le tas ? 07:47 Oui, tout à fait ! 07:48 Marketing, commerciale ? 07:48 Oui, tout à fait, 07:50 parce que je n’ai pas du tout travaillé 07:53 sur ces compétences-là dans le début de ma carrière. 07:55 Et j’ai commencé à travailler dessus, 07:57 vraiment une fois que j’ai commencé à créer CREZEO. 07:59 Oui, d’accord ! OK ! 08:01 Et tu as créé donc CREZEO bien après. 08:04 On y reviendra. 08:05 Là, tu es encore à l’école 08:08 et tu as un autre projet. 08:10 Alors, là je suis encore à l’école 08:12 et il y a Net CV. 08:14 Et effectivement, en fait, je me dis : 08:16 « je termine mes études » 08:18 et en fait, j’avais participé à la création 08:19 de la plateforme d’intranet de l’école. 08:22 Oui ! 08:22 Qui s’appelait, tu te rappelles ? 08:24 ... , c’est cela ? 08:26 C’est cela, et donc j’avais participé, 08:28 j’avais fait différents modules 08:29 pour l’intranet de l’école. 08:31 Oui ! 08:32 Qui était un peu le genre de Facebook interne. 08:33 C’est marrant parce que du coup, 08:34 tu peux faire le lien 08:35 avec ce que je fais aujourd’hui pour CREZEO, 08:36 mais qui était un peu le Facebook interne 08:37 dédié aux étudiants. 08:39 Et en fait, ce sera... 08:41 L’intranet de l’école en fait ? 08:42 C’était vraiment l’intranet de l’école 08:43 et en fait, cet intranet marchait extrêmement bien. 08:45 Je ne sais pas si tu te rappelles, 08:46 mais il y avait plus de 50 % de la promo 08:48 qui était en permanence dessus. 08:49 On était fort connectés. 08:50 Toutes les personnes qui étaient en stage 08:51 étaient connectées dessus. 08:52 On pouvait tchater, 08:53 on pouvait partager des photos, 08:54 on partageait forcément des conneries, 08:56 mais c’était assez excellent. 08:59 Et je me suis dit : 08:59 « c’est dommage de le garder uniquement 09:01 dans l’enceinte de l’école. 09:03 Est-ce qu’il n’y a pas moyen, là pour le coup, 09:05 de le proposer à d’autres formations ». 09:06 Et pour le coup, là, j’ai commencé à penser un peu business, 09:09 de monétiser le service. 09:11 D’accord ! 09:11 Et donc, avec l’aide d’un ami, 09:15 avec l’aide de Jonathan, 09:16 on s’est mis tous les deux... 09:18 Il était aux États-Unis, 09:18 moi, j’étais resté en France. 09:20 Et on s’est mis tous les deux à penser 09:21 comment on pouvait structurer une offre 09:23 à destination des formations. 09:25 On a commencé par Lille 1 09:27 et on a fourni le premier intranet 09:29 de l’Université de Lille 1 09:31 à une formation qui s’appelait : 09:31 « le Master ... », à l’époque. 09:33 Ah oui ! C’est vrai ! 09:34 Et donc ils payaient. 09:36 Alors, la difficulté, c’était que 09:37 le master, nous, on ne voulait pas payer. 09:38 En fait, on a dû vendre le projet aux étudiants 09:40 et ce sont les étudiants 09:42 qui se sont mis à cotiser 09:43 20 euros, je pense, sur leur scolarité... 09:46 Je crois que c’était 20 à 25 euros sur leur scolarité. 09:47 D’accord ! 09:48 Donc là, tu étais encore à l’école ? 09:49 C’était encore à l’école 09:51 et je terminais en fait. 09:51 Je terminais juste, donc 09:52 c’était vraiment la transition. 09:53 C’était un peu le bouclier de lancement de projet. 09:56 Deuxième projet quand même. 09:57 Et là pour le coup, un peu plus de monétisation. 10:00 Et un peu plus de monétisation, 10:01 puisque finalement, là, on a payé le serveur, 10:02 on a payé un petit truc. 10:03 Maintenant, cela ne restait pas... 10:05 Non, ce n’est pas fou, mais... 10:07 Ce n’était pas fou. 10:07 Maintenant, je me suis rendu compte 10:08 qu’il y avait vraiment un besoin. 10:09 Et je me suis dit : 10:11 « effectivement, ce n’est pas mal » 10:12 Maintenant, encore une fois, je n’avais pas commencé 10:15 à développer le business. 10:16 Il m’a fallu faire du marketing, 10:17 faire du business. 10:18 C’est vrai que j’étais resté très local. 10:20 Oui ! 10:21 Après, je me suis dit : 10:22 « c’est bien, mais on va le laisser vivre ». 10:25 On a eu, je crois, la formation 10:26 qui nous a payé pendant cinq ou six ans. 10:28 Et chaque année en fait, 10:30 ils relançaient le service 10:31 pusqu’ils s’en servaient vraiment. 10:32 Donc, ils te payaient pour l’utiliser ? 10:33 Ils payaient pour l’utiliser. 10:34 Donc, au début c’était des étudiants 10:35 et ensuite, c’est la formation qui a pris le relais. 10:36 D’accord ! 10:38 Après, tu es devenu salarié. 10:40 Après, je me suis dit : 10:42 « c’est bien, c’est drôle ». 10:43 Mais il n’y avait pas encore toute cette mouvance 10:45 de création d’entreprises qu’il peut y avoir aujourd’hui 10:47 et tout l’accompagnement. 10:48 L’écosystème startup ! 10:49 L’écosystème startup, notamment, 10:50 qui est hyper présent sur Lille, 10:52 sur ...., sur Roubaix. 10:53 Il y a de très beaux écosystèmes. 10:54 Tourcoing aussi ! 10:56 Et c’est vrai qu’il n’y avait pas tout cela. 10:57 Donc, je me suis dit : 10:58 « Bon, la voie normale, finalement. » 11:00 Tous mes potes étaient en train de travailler la voie normale, 11:02 c’était de trouver un boulot, 11:03 se faire un peu d’argent. 11:04 Puis après je me remettrai à la création. 11:06 Tu as ton diplôme d’ingénieur, 11:07 la voie rêvée, c’est de se dire : 11:08 « je vais rentrer dans une boîte, 11:09 je vais avoir un salaire 11:11 et puis je continuerai à penser à mes projets 11:13 un petit peu après ». 11:13 Et j’ai fait cela, effectivement trois ans. 11:15 Je suis rentré dans une filiale du groupe EDF. 11:17 Oui ! 11:18 Je n’ai rien contre les gens qui travaillent chez EDF, 11:19 mais comme premier job, 11:21 il y a un peu plus excitant. 11:23 Oui, qui fait chier ? 11:25 Ce n’est pas que je me suis fait chier, 11:26 parce qu’il y avait vraiment de très beaux projets. 11:29 Mais en fait, l’environnement, finalement, 11:31 tu te retrouves essoufflé très rapidement. 11:34 Donc cela tue ? 11:35 C’était il y a 15 ans. 11:36 Cela a certainement changé depuis. 11:38 Très certainement changé, 11:39 mais moi, cela m’a changé 11:41 et cela a très vite, très certainement changé depuis. 11:43 Et toi, cela t’a changé ? 11:44 Et moi, cela m’a changé aussi, 11:45 parce que je me suis dit : 11:45 « ce n’est vraiment pas le genre d’ambiance, du tout, 11:47 dans lequel je veux rester. » 11:49 Et je veux vraiment être dans une dynamique hyper positive, 11:51 de rencontrer des gens 11:53 qui vont me pousser vers l’avant, 11:54 qui vont me challenger et qui vont... 11:57 Voilà, qui vont me challenger. 11:58 Et aussi, qui vont me faire sortir 11:59 de ma zone de confort 12:00 et qui vont me permettre de pousser plus loin. 12:02 Donc du coup, j’ai quitté cela, trois ans quand même. 12:04 Je suis quand même resté trois ans. 12:06 Je ne sais pas comment j’ai fait. 12:06 Je suis tenace en fait, sur le sujet. 12:10 Et après j’ai pris un job à Beyrouth. 12:13 Je suis parti, oui. 12:14 Alors, cela s’est décidé comment ? 12:15 Tu t’es dit : « je veux aller l’étranger » 12:17 ou « tiens, je veux aller à Beyrouth » ? 12:19 Alors, j’étais toujours passionné par l’étranger. 12:21 Durant mes études, 12:22 j’avais bossé aux États-Unis 12:25 pendant quatre mois. 12:26 J’avais travaillé ensuite au Japon pendant six mois. 12:28 Oui ! 12:29 J’étais revenu en France. 12:29 J’étais reparti en Angleterre pendant sept mois. 12:31 Je me suis dit en fait, après, 12:32 je me suis enterré finalement assez rapidement. 12:34 « Cela ne peut pas rester comme cela » 12:36 Quand j’ai quitté EDF, sa filiale, 12:39 je me suis dit : 12:40 « là maintenant, enfin, où je vais ? » 12:43 Et en fait, j’ai trouvé plusieurs opportunités. 12:45 J’avais le Canada, j’avais la Suisse 12:47 et j’avais Beyrouth. 12:48 D’accord ! 12:49 Et en fait au grand dame de mes parents... 12:50 Ah oui ! 12:51 Et de ma petite amie à l’époque, 12:53 j’ai choisi Beyrouth. 12:54 D’accord ! 12:54 Et je suis parti à Beyrouth. 12:56 Tu es parti tout seul ? 12:57 Oui, je suis parti tout seul avec valise, 12:59 tout ce que je pouvais avoir en France. 13:01 Tu as hésité ? 13:02 Non, pas du tout ! 13:04 J’ai visité une fois Beyrouth, un week-end, 13:06 et je me suis dit : 13:08 « non, mais c’est vraiment là où il faut que je sois ». 13:10 Là pour le coup, sortir de ta zone de confort. 13:11 Oui ! 13:12 C’était bien ! 13:14 J’allais prendre la responsabilité 13:16 d’une direction de filiale, 13:17 une petite filiale de développement informatique là-bas. 13:19 Oui ! 13:19 C’était vraiment ce qu’il me fallait pile-poil. 13:22 Cela m’a forcé vraiment à me bouger. 13:24 Donc tu es sorti de ta zone de confort ? 13:25 Oui, je suis sorti de ma zone de confort. 13:27 Tourner à l’international 13:29 dans un pays où je ne maîtrisais pas la langue, 13:30 même si les Libanais, qui sont des gens extraordinaires, 13:32 parlent souvent français, anglais. 13:35 Français pas mieux que nous, 13:36 anglais largement mieux que nous, 13:38 en plus de parler arabe. 13:39 Oui ! 13:41 Et c’est vrai que c’est hyper multiculturel, 13:43 et voilà, cela me boostait vraiment. 13:45 Ce qui est hyper intéressant, 13:46 c’est que tu te réveilles chaque matin 13:47 et tu sais que tu vas découvrir de nouvelles choses. 13:49 Et donc, chaque jour, tu sais que tu vas découvrir de nouvelles choses. 13:52 Cela peut-être des nouvelles façons de voir, 13:55 cela peut être des nouveaux mots, juste des vocabulaires. 13:57 Cela peut être un nouveau challenge 13:59 et cela, c’est permanent. 14:00 C’est valable à Beyrouth 14:00 comme dans n’importe quelle ville que tu ne connais pas ? 14:03 C’est valable à Beyrouth 14:03 — comme dans n’importe quel pays... — C’est l’expérience du voyage 14:05 que tu ne connais pas, effectivement. 14:06 Mais après, tu as des pays qui sont un peu plus intenses que d’autres. 14:09 Beyrouth, ce n’était pas mal. 14:11 Mais le matin, soit je partais au boulot en taxi, 14:14 soit il y avait des espèces de vans 14:17 qui étaient utilisés par les locaux. 14:18 Et moi, j’adore me mêler à la population locale. 14:20 Du coup, je prenais le van. 14:21 J’étais bien habillé en chemise, etc. 14:23 J’étais au milieu des mecs, 14:24 des Syriens et des Libanais qui bossaient. 14:26 Et je trouvais cela génial, quoi. 14:28 C’était vraiment une expérience. 14:29 Et après, tu connectes avec les gens, 14:31 tu échanges avec eux. 14:32 Et cela, c’est vraiment un des « drives » que j’ai aujourd’hui. 14:34 D’accord ! 14:35 Que j’avais à l’époque et que j’ai gardé aujourd’hui. 14:37 J’allais te le demander, qu’est ce que cela t’a apporté concrètement, 14:39 cette expérience à l’international ? 14:42 Qu’est ce que tu en as retiré ? 14:44 Puisque tu es revenu en France. 14:46 Oui, je suis revenu en France 14:47 finalement, après un an et demi là-bas. 14:49 Qu’est ce que tu en retires ? 14:50 Tu en retires beaucoup d’humilité ; 14:51 parce que tu te rends compte 14:52 qu’on a une manière de voir les choses en France, 14:53 avec les routes telles qu’elles sont, 14:56 le système administratif tel qu’il est, 14:58 le management tel qu’il est, 14:59 les entreprises telles qu’elles sont ; 15:00 et qu’en fait, là-bas, cela tourne complètement différemment. 15:02 Tu as des valeurs qui sont différentes, 15:03 mais cela marche quand même. 15:04 Et surtout, les Libanais, ce que j’en retire aujourd’hui, 15:08 les libanais, ce sont des businessman hors pair 15:11 et clairement lorsque tu fais du business avec eux, 15:14 enfin, moi, avoir fait du business là-bas. 15:15 Oui ! 15:16 C’était hyper enrichissant. 15:18 Ce qu’il faut se dire, c’est que 15:19 dès que tu rentres le matin, par exemple dans un taxi, 15:21 tu sais que tu vas négocier, 15:22 parce que tu as une tête d’Européen 15:23 et que le taxi de toute façon, 15:25 il se dit : « chouette, lui il ne m’a pas l’air d’ici, 15:27 je vais pouvoir lui faire payer quatre fois le prix ». 15:28 Ah oui, donc négocier, c’est un peu de l’arnaque quand même ? 15:31 Mais cela ne passe pas, l’arnaque. 15:32 Après, tous les taxis, enfin je pense... 15:33 il y a pas mal de taxis, 15:35 d’où le succès du beurre. 15:36 Il y a pas mal de taxis autour du monde. 15:39 Je pense un peu cela. 15:41 Mais effectivement, là-bas, 15:42 comme dans tous les pays où c’est fait un peu à la tête du client. 15:44 Voilà ! Tu payais, 15:46 tu te dis que forcément, il essaie de t’arnaquer. 15:48 Maintenant, une course de taxi à Beyrouth, 15:49 cela coûte un euro. 15:50 Oui, c’est de la négo... 15:51 C’est de la négo... lui, quand il essaie de te faire payer cinq euros, 15:54 tu dis : « bon, écoute, excuse-moi, mais je suis d’ici, 15:57 on y va, arrête et puis bof » 15:59 Puis finalement, cela clôt le truc tout de suite. 16:01 Dans le cas de ton activité d’aujourd’hui, CREZEO, 16:04 tu as une nouvelle expérience, 16:06 tu t’es provoqué une nouvelle expérience internationale 16:09 avec, cette fois-ci, San Francisco. 16:11 Oui ! 16:12 Deux fois ? 16:14 Je vois que tu as bien retenu. 16:16 Effectivement, grâce à EuraTechnologie, 16:19 CREZEO est hébergé 16:20 dans un incubateur accélérateur d’entreprises 16:24 et hôtel d’entreprises, un super écosystème 16:25 qui s’appelle EuraTechnologie, ici, dans le Nord 16:28 où est ... 16:30 Mon troisième invité. 16:31 Ton troisième invité. 16:31 Exactement ! Il y en aura certainement d’autres, 16:34 d’EuraTechnologie, invités « Sur la route ». 16:36 Et effectivement, on est hébergé à EuraTechnologies. 16:40 ... de partir. 16:42 Et CREZEO en fait, finalement, a eu la chance d’être sélectionné 16:44 pour le programme « Stanford EuraTechnologie ». 16:46 C’est l’Université de San Francisco, Stanford ? 16:48 C’est l’université de San Francisco 16:49 qui est l’une des meilleures universités du monde. 16:52 Et en fait, il y a eu un partenariat entre EuraTechnologie et Stanford 16:54 qui a fait qu’il y avait eu une sélection, finalement, de startup et d’entrepreneurs 16:59 qui ont eu la chance de partir là-bas. 17:01 J’en faisais partie. 17:02 Et moi, je me suis dit, quand j’ai vu cette opportunité-là, 17:05 sachant que la Californie, c’était déjà 17:06 une de mes destinations phares, 17:08 c’est un de mes objectifs de vie. 17:10 Oui ! 17:10 Et je me suis dit : « c’est une opportunité unique ». 17:14 Grâce à EuraTechnologie, j’ai pu partir là-bas. 17:16 Et le programme était structuré en une semaine sur place, 17:19 une semaine en France. 17:20 D’accord ! 17:20 Où tu apprenais, finalement, 17:22 toutes les bonnes pratiques de création d’une startup aux États-Unis, 17:24 pas d’une petite boîte, 17:26 mais vraiment une startup. 17:27 Tu apprends à devenir un entrepreneur plus plus. 17:30 Plus plus, même un startuper. 17:31 Cela veut dire, dans la dynamique aux États-Unis, 17:33 ils sont très dans cette mouvance-là. 17:35 C’est voir le projet, voir le produit, 17:38 bâtir, aller le plus vite possible, 17:40 pas forcément penser au business, à la monétisation immédiatemment, 17:42 mais voilà, bâtir une belle boîte. 17:44 Et ce qui est hyper intéressant, 17:45 c’est qu’ils ont un état d’esprit. 17:47 On peut parler de l’état d’esprit du Liban... 17:49 Oui ! 17:49 qui est complètement différent. 17:50 Encore différent. 17:51 Vraiment différent, 17:52 une manière de faire le business 17:54 largement différent, sachant que 17:55 quand tu crées une startup aux États-Unis, 17:57 tu sais que tu vas la créer pour accélérer un moment. 17:59 Oui ! 17:59 Et ce qu’il va falloir faire, 18:00 c’est de penser toute la startup comme une machine 18:03 avec différentes parties 18:06 que tu vas devoir optimiser. 18:07 Et tu as une machine commerciale, 18:09 tu as une machine technique 18:10 et tu as pensé au travers de coûts, 18:11 au travers de .. 18:12 Au travers de rencontres et d’échanges aussi avec... 18:14 Et tu as trouvé cela génial ? 18:14 Et c’était juste génial ! 18:16 Sauf que comme je n’ai pas tout compris sur la première session, 18:18 je me suis dit : « il faut que je repique ». 18:20 Du coup, quatre ans après, 18:21 je me suis dit : « je vais me réinscrire ». 18:23 J’ai été resélectionné 18:24 et je suis reparti aux États-Unis. 18:27 Alors c’était bien ? 18:28 Donc tu conseilles ? 18:30 Je conseille largement 18:31 à tout entrepreneur, à un moment, 18:33 que le projet soit petit ou grand. 18:36 Forcément, cela va t’ouvrir les yeux, 18:37 cela va t’obliger à sortir là, pour le coup, de ta zone de confort. 18:39 Oui ! 18:40 Et dire : « finalement, ce n’est pas forcément 18:42 juste le projet tel que je le voyais 18:44 qui va me correspondre. 18:45 C’est peut-être quelque chose de plus grand ou pas ». 18:47 Mais en même temps, cela te permet de... 18:48 De te poser la question. 18:49 De te poser la question et de faire ton choix. 18:50 Puis de rencontrer plein de gens, je suppose. 18:52 De rencontrer des gens super. 18:53 Donc là, j’ai gardé encore le contact avec beaucoup de monde là-bas. 18:55 Oui ! 18:56 J’ai un ami d’ailleurs, qui est parti là-bas récemment, 18:58 que j’ai mis en relation à ... . Voilà ! 19:02 C’est vraiment un environnement hyper intéressant 19:04 et c’est vrai que la Californie, en termes d’état d’esprit, 19:06 pour sortir de ta zone de confort, 19:07 je trouve qu’il n’y a pas mieux. Il y a un autre niveau, mais... 19:09 Oui, ce n’est pas pareil que Beyrouth. 19:11 Ce n’est pas pareil que Beyrouth, ce n’est pas pareil que Lille, ce n’est pas pareil que Paris, 19:13 mais c’est un autre niveau. 19:14 Super ! 19:15 Et là-bas, tu es revenu aussi, alors, 19:17 tu vas m’expliquer. 19:18 Ce n’est peut-être pas la peine, tu l’as appris, 19:19 mais depuis qu’on rediscute et qu’on se connaît, 19:22 tu as évolué dans ta manière de t’organiser 19:24 et notamment sur le fait que tu me racontais 19:26 de rester focus sur des objectifs. 19:28 Et tu as mis en place des méthodes pour cela. 19:30 Est-ce que tu peux nous en dire plus ? 19:32 Notamment une ? 19:33 J’ai tisé là dessus, tu te lèves tous les matins 19:35 à trois heures du matin. 19:37 Oui, trois heures et demie. 19:38 Trois heures et demie ! 19:39 Et tu te laisses une demi-heure. 19:40 Et je me laisse une demi-heure ... 19:41 Trois heures et demie du matin 19:43 .... 19:44 En fait, ce n’est pas une question de... 19:46 Ce n’est pas difficile. 19:47 Et surtout pour toi. 19:48 Mais c’est vrai qu’il y a beaucoup de monde qui me dit à chaque fois : 19:50 « mais tu te lèves à trois heures et demie pourquoi ? 19:52 Tu n’es pas bien ? 19:54 Tu t’es puni ? » 19:56 Et c’est vrai que... 20:00 je pense que ce qui est vraiment important dans la vie, 20:02 c’est de savoir où tu veux aller 20:03 et d’avoir des rêves. 20:05 Et moi, j’ai pas mal de rêves, 20:08 peut-être un peu beaucoup. 20:09 Et un des rêves effectivement, 20:10 c’est de partir vivre quelques années aux États-Unis. 20:13 Et pour cela, si tu veux, 20:16 cela m’oblige à positionner, 20:18 à partir de ce rêve, une vision de ma vie 20:20 et des objectifs. 20:21 Et en rapport avec ces objectifs-là, 20:25 en rapport avec ces objectifs, forcément, 20:27 tu te mets des... 20:27 des méthodes et des tâches à réaliser. 20:29 Et par rapport à la taille des tâches, 20:31 tu te dis : « en fonction du temps que tu as dans la journée... » 20:33 C’est cela ! 20:34 J’ai une femme, j’ai deux enfants, 20:35 j’ai envie de les voir. 20:37 Et puis je veux faire du sport, 20:39 je veux continuer ma vie, 20:41 continuer à vivre 20:44 même si effectivement j’ai des gros objectifs. 20:46 Oui ! 20:46 Et la seule option aujourd’hui 20:47 qui est effective et possible, 20:50 c’est finalement de se lever le matin, plus tôt, 20:51 en tout cas pour moi. 20:52 Je sais qu’il y en a d’autres qui se couchent plus tard. 20:54 Il faut imaginer... 20:56 Cela pourrait être de se lever à trois heures et demie du matin 21:00 ou cela pourrait être de se coucher tous les soirs à trois heures et demie du matin. 21:02 Finalement, tu choisis ton mode d’organisation. 21:05 Et pour moi, je sais que c’est le mode qui me correspond. 21:08 D’accord ! 21:08 C’est celui de se lever tôt le matin. 21:10 Avant, je ne me levais pas tôt. 21:11 Je vous rassure, je me levais toujours à huit heures, 21:13 sept heures et demie avec des difficultés. 21:16 Mais aussi, c’est parce que je n’avais pas cet objectif de vie, 21:19 je n’avais pas cette vision. 21:20 D’accord ! 21:20 Et le fait, finalement, de te lever tous les matins en te disant : 21:22 « OK, là je vais redonner un coup », 21:24 finalement, c’est hyper motivant. 21:26 Et cela te pousse, 21:27 cela te permet, finalement, de te lever plus tôt, 21:29 de trouver plus d’énergie. 21:30 Et c’est vraiment cela. 21:31 Donc effectivement, je me lève. 21:32 Parfois je regarde ma vie et je regarde ma vie d’aujourd’hui. 21:34 Je regarde ma vie d’avant 21:35 et je me dis : « mais en fait, tu es devenu un moine 21:37 ou tu es rentré dans l’armée », 21:39 ou peut-être entre les deux. 21:41 Et l’idée c’est vraiment de se lever tôt, 21:44 de réussir à avoir une dynamique et une discipline de vie, 21:47 de faire gaffe à ce que tu manges, 21:49 de faire du sport 21:50 et d’arriver, finalement, à la fin de... 21:52 Tu as quand même une vie sociale ? 21:53 Alors, mais j’ai une vie sociale. 21:54 Je suis là aujourd’hui, j’arrive à te parler, 21:56 je vois ma femme, je vois mes enfants, je vois mes potes. 21:58 Je me couche, cela m’arrive de me coucher tard. 22:00 Le matin du coup, c’est un peu plus tôt. 22:01 Mais non, j’ai quand même une vie sociale. 22:04 Mais c’est vrai qu’elle est très orientée, aujourd’hu, 22:05 sur mes objectifs. 22:07 Et c’est quoi, pour parler vite ? 22:08 Ce sont des méthodes américaines ? 22:10 Ce sont des choses que tu as inventées tout seul 22:12 ou tu t’es inspiré de bouquin ? 22:13 Je m’inspire. 22:14 Je m’inspire de livres. 22:15 Je m’inspire de gens 22:17 qui ont déjà référencé pas mal de choses dessus. 22:20 Tu peux nous donner quelques références ? 22:21 Oui, complètement, il y a un mec qui s’appelle Tim Ferriss. 22:22 Tim Ferriss ? 22:24 Tim Ferriss, oui. Un Américain 22:25 qui a créé notamment la semaine de quatre heures, 22:27 qui est très bon, 22:29 qui a écrit la « Tools of Titans » 22:32 qui est un bouquin que je recommande à tout le monde. 22:34 C’est un bouquin qui analyse, finalement, la vie... 22:36 Tu mettras les liens en commentaire ? 22:37 Oui, avec plaisir ! 22:38 C’est un bouquin qui analyse 22:39 les méthodes de personnes 22:41 qu’on appelle « successfull » aux États-Unis, 22:43 ce qu’elles font, 22:44 la manière dont elles vivent leurs vies, 22:46 la manière dont elles vivent leurs journées, 22:47 la discipline qu’elles imposent. 22:48 Et tu te rends compte qu’en fait, 22:49 il y a plein de choses dont tu peux t’inspirer. 22:51 C’est vrai que je m’inspire beaucoup de cela. 22:52 Toi, tu as appliqué à toi-même ? 22:53 Tu peux te les appliquer. 22:53 Alors, bien sûr, il faut te les adapter, 22:54 parce qu’on ne vit pas la même... 22:56 On n’est pas tous Steve Jobs. 22:57 Exactement, mais il y en a beaucoup, 22:59 je pense notamment à Schwartzenegger. 23:02 J’ai pas mal lu aussi sur Schwartzeneger. 23:04 C’est un mec hallucinant. 23:05 C’est quand même le mec qui a commencé 23:07 en faisant du budy building ; 23:08 qui est devenue une star mondiale 23:10 de films d’action, de tous types de films 23:13 qui est devenu gouverneur de Californie, 23:15 et qui aujourd’hui, s’investit beaucoup 23:17 dans la partie sociale 23:19 et dans l’amélioration, finalement, du monde. 23:21 Oui ! 23:22 Et c’est le mec qui, 23:24 il t’explique qu’à un moment dans sa vie, 23:25 pendant un an, il a médité le matin et le soir 23:27 toujours pendant 20 minutes le matin. 23:30 Et finalement, cela l'a transformé 23:32 dans la manière de voir les choses, 23:33 de se poser. 23:34 Et tu te dis : « et si je testais la méditation, 23:36 quel impact cela aurait sur moi ? » 23:38 D’accord ! 23:38 Du coup, tu testes la méditation 23:39 et tu vois quel impact cela va avoir. 23:41 Tu le testes toi-même ? 23:42 Donc, à chaque fois que je vois cela, 23:44 j’identifie un truc là-dessus. 23:47 Je le teste 23:48 et je vois si c’est applicable à moi ou pas. 23:50 OK ! Super ! 23:51 Il y a plein d’autres méthodes, je suppose. 23:53 Tu as lu plein d’autres livres, 23:54 mais tu mettras en commentaire les... 23:55 Avec grand plaisir ! 23:56 les références 23:58 et voilà. 23:59 Je te remercie, Antoine, pour cet échange. 24:01 Merci, Nico ! 24:02 Je te libère pour aller travailler, 24:04 puisque ... 24:05 Je vais faire l’après-midi maintenant. 24:07 Allez, salut, Nico ! 24:08 À très vite ! 24:08 — Merci beaucoup ! — À très vite ! 24:09 Salut Antoine ! 24:14 Voilà. On a échangé avec Antoine Leclercq, 24:17 CREZEO. 24:18 Je ne sais pas ce qui vous a intéressé. 24:20 On a vu avec lui 24:21 la façon de trouver les idées pour entreprendre, 24:24 pour créer des projets et des entreprises. 24:27 Il nous a parlé de son expérience internationale : 24:29 Beyrouth, San Francisco. 24:30 C’était vraiment intéressant. 24:32 Et puis, se lever à trois heures du matin. 24:34 Bon, voilà. Il y a plein de méthodes. 24:36 À chacun de trouver la sienne 24:37 pour pouvoir se sentir bien dans son travail 24:39 et dans sa vie. 24:40 Lui, c’est cette méthode-là. 24:42 Il va vous mettre tous les éléments et tous les liens 24:44 pour pouvoir échanger 24:46 et lire tout cela sereinement. 24:49 Et voilà ! 24:50 Donc j’espère que cela vous a intéressé. 24:52 La semaine prochaine, 24:54 mardi, rendez-vous donc mardi neuf heures, 24:56 la semaine prochaine. 24:58 Cela sera une émission spéciale, 24:59 puisque c’est le salon de créer à Lille 25:01 pendant deux jours : lundi et mardi prochain. 25:03 Et donc mardi à neuf heures, 25:06 j’ai laissé le créneau de l’invité ouvert. 25:09 Donc, je n’ai pas d’invité fixe 25:11 et j’aimerais inviter une personne 25:13 que vous allez me recommander. 25:15 Plutôt que ce soit moi qui invite, 25:16 c’est vous qui allez l’inviter. 25:18 Donc, mettez en commentaire, taggez 25:19 des personnes que vous souhaitez que j’invite. 25:21 Et puis je choisirai dans cette liste de personnes 25:24 et elle se retrouvera mardi prochain à neuf heures 25:27 avec moi, en tant qu’invité, 25:29 dans ma voiture sur la route numéro six. 25:32 Voilà ! 25:33 J’attends vos retours, vos commentaires, vos questions. 25:36 Je vous souhaite une bonne journée, 25:37 portez-vous bien, 25:38 travaillez bien, 25:39 entreprenez, prenez des risques. 25:41 Et à la semaine prochaine. 25:42 Salut !