En live en ce moment Regarder
Sur La Route
Retour aux vidéos
Épisode #41 -

Lucie Leguay, Chef d'Orchestre.

1278 vues

Entreprenez, bougez-vous, prenez des risques

Je vous souhaite une très bonne semaine.

Merci beaucoup de nous avoir écoutés, de m'avoir suivi et d'avoir écouté mon invité.

sous forme de livre, sous forme papier.

surtout partagez le crowdfunding pour que le projet continue à vivre

partagez cette vidéo si elle vous a intéressé,

Puis tout simplement aussi partagez,

parce que cela coûte un peu d'argents d'imprimer tout cela.

J'aimerais atteindre 300 exemplaires en précommande pour pouvoir le lancer en production

donc tout simplement à précommander le livre.

Et si cela vous intéresse, participer à ce crowdfunding,

et je vous invite à regarder.

Je vous partagerai tous les liens sur la page Facebook et sur mon profil directement

Je vous mettrai tous les éléments.

sur une plateforme qui s'appelle Kickstarter.

Et pour qu'il devienne réalité, je réalise un crowdfunding

toutes les bonnes pratiques, tous les conseils de mes invités.

Donc ce livre, j'aimerais qu'il sorte en septembre-octobre pour le lancement de la saison 2.

qui va regrouper par thématique

Et en plus des vidéos, je souhaite sortir un livre, le livre sur la route

que j'ai pu interviewer dans ma voiture ici.

parce que j'ai envie de faire connaître encore plus

le parcours de ces quarante-deux entrepreneurs

cette semaine sera lancé un projet qui me tient à cœur

D'ailleurs, j'en profite pour vous passer un petit message,

je l'espère au mois de septembre pour une deuxième saison.

qui va clôturer la première saison avant de se retrouver

La semaine prochaine pour le dernier épisode de sur la route numéro 42

Il va nous raconter tout cela la semaine prochaine.

Il parcourt le monde avec sa musique.

Il a des lieux très connus sur Lille, notamment.

La semaine prochaine, je te disais mon invité c’est Péo Watson, DJ, producteur, entrepreneur.

Voilà ! J'espère que cela vous a intéressé.

tout est lié et souvent c'est juste une question de mentale, d'envie et de passion.

Comme dans le sport aussi, on a vu avec mes précédents invités,

et ce qu'elle fait.

entre l'entrepreneuriat dans le business et la musique

On voit en fait qu'il y a énormément de similitudes

Puis enfin son projet, l’Orchestre de Chambre.

Là, on a parlé directement et franchement, c'était très intéressant.

les problèmes où les complexités, je dirais, de son parcours en tant que femme aussi.

Elle vous a expliqué pourquoi, elle a choisi cette voie de direction d'un orchestre,

alors qu'elle était encore jeune et qu'elle a pu diriger l’orchestre.

Donc, elle vous a parlé de son expérience, de ce projet fou avec Wax Tailor

Voilà ! C'était Lucie Leguay.

Salut !

Salut ! Bye !

Super ! Bonne journée !

Parce que j'ai des bons invités que c’est une belle émission.

C’est un plaisir.

Merci beaucoup et bravo pour ton émission.

Puis bonne continuation, beaucoup de plaisir avec ton Orchestre de Chambre.

C’est gentil.

Avec plaisir.

Je laisse sortir.

À toi aussi.

Très bonne journée.

Super ! Parfait ! Merci beaucoup Lucie.

Merci à toi !

On prend l’agenda et on note. C’est parti.

On prend l’agenda et on note.

Parti pour les dates.

Bah écoute top, ce serait

Bah oui avec plaisir 2019.

Super pour la prochaine fête de la musique peut-être ou même avant.

Ce serait sympa.

et faire un concert de musiques actuelles, de musiques classiques et mélanger tout cela ?

et créer quelque chose en fait peut-être ensemble

qui est l’Orchestre de chambre de Lille et avec ta musique

et pourquoi ne pas faire un projet ici avec mon orchestre

Salut Péo, pourquoi pas faire un projet ensemble ?

Il répondra la semaine prochaine.

Cela me rappelle un peu mon expérience avec Wax Tailor

Là, je viens d'apprendre que tu es DJ.

Est-ce que tu as une question à lui poser ?

Il est DJ, il est producteur et il est entrepreneur.

Et, il va nous raconter toute sa vie la semaine prochaine.

puisque Péo pour le dernier épisode de sur la route de cette première saison,

il va nous raconter son histoire.

On va rester dans la musique, dans l'électro là cette fois-ci

Donc la semaine prochaine, mon invité c’est Péo Watson.

À ton tour de poser une question à mon invité de la semaine prochaine.

Super !

Bah oui avec plaisir.

Écoute, cela se fera dans tous les cas, vous vous rencontrerez.

pour pouvoir réaliser ce projet ensemble.

Donc avec grand plaisir et j'espère te rencontrer dans le futur

parce qu'on aime bien aussi ouvrir le répertoire et faire en fonction aussi des projets.

puis peut-être faire aussi de la musique jazz

avec peut-être un effectif peut-être plus réduit

Bonjour Annick ! Merci pour la proposition.

Et pourquoi pas parce que comme je le disais, mon orchestre, il se déplace un peu partout

donc pourquoi pas venir chez toi et faire un concert ensemble

Je trouve cela très sympa.

Donc, je te laisse lui répond directement face caméra à Annick.

si tu souhaitais l'accompagner dans sa brasserie et faire un événement

qui mixe le monde brassicole, la bière et la musique classique.

Elle t’a posé une question, elle t’a même fait une proposition de savoir

Donc la semaine dernière, Annick Castelain, la directrice générale de la brasserie Castelain.

Oui !

À la fin de l’émission, il y a une rubrique qui s'appelle question d'invité.

On est arrivé, c'est la fin de l'émission.

Voilà !

Super ! Top ! Super beau projet ! Bravo !

Pour faire vivre le projet.

des mécènes pour pouvoir faire vivre la culture.

Mais voilà, on cherche encore des sponsors, des partenaires,

parce que c’est l’Orchestre de chambre de Lille.

On est inscrit à la maison de l'association de Lille.

Il faudrait que j'aie des partenaires avec la ville de Lille

Voilà, c'est…

On cherche des sponsors pour pouvoir faire vivre cet orchestre

Non !

parce que c'est un orchestre professionnel.

Oui donc, cela veut dire qu'il n’y a pas de subventions.

je suis preneuse parce qu'on cherche des partenaires.

D'ailleurs, s'il y en a certains qui nous entendent et qui ont envie de soutenir notre orchestre,

Puis surtout maintenant, il faut que je trouve aussi des sponsors et ce n'est pas facile.

Il faut contacter des journalistes.

Il faut faire les interviews, il faut faire un peu tout.

Donc, il faut faire les affiches, il faut faire la com.

Il faut vendre des billets.

Voilà, il faut vendre des billets.

Je gère une équipe puis voilà il faut que je trouve des...

Tu gères une équipe.

Là, je suis en train de me transformer presque en pas en femme d'affaires, mais il faut que..

Voilà de A à Z.

Ouais, tu as créé un projet de zéro.

Tu as fait un business plan.

puis surtout une identité et faire la différence par rapport à des orchestres qui existent déjà.

Puis, je me suis dit : tiens, il faudrait lui donner un nom, un logo

Puis, cela faisait déjà quelques années qu'on jouait des concerts.

On avait envie de faire un projet ensemble.

tous les musiciens de mon orchestre sont des bons amis avec qui je fais de la musique en général.

parce que déjà c'est un projet avec des amis,

je pense, une idée à prendre et je l’ai fait

Alors, si personne l’a fait avant, je ne sais pas pourquoi parce que c'était vraiment,

Et pourquoi c'est toi qui l'as créé ?

Pourquoi il n’y a pas personne qui l'a fait avant ?

Pourquoi c'est toi qui l'as fait ?

Pourquoi c'est toi qui l'as mis en œuvre ?

Oui !

Ce sont des formations qui sont existantes, il n’y en avait pas à Lille.

Oui !

pourquoi c'est toi qui as décidé de le créer parce que tu dis que cela existe dans d'autres villes.

Et là ton orchestre donc de Chambre, c’est cela, Orchestre de chambre de Lille,

Et même leur faire tester avec ma baguette, les faire diriger.

Ils ont pu.

Voilà, ils ont pu diriger puis se dire : voilà à quoi cela sert, vraiment.

à quoi on sert vraiment.

leur parler de mon métier de chef d'orchestre,

Donc cela, c'était super. C’était une belle collaboration.

Moi, je suis venue chez eux aussi les faire travailler,

Et puis, ils ont bien été préparés par leur professeur aussi du collège Jean Zay.

Impressionné et impressionnant.

Et cela, c'est super.

Et puis, ils ont chanté devant 350 personnes, donc vachement impressionnées.

Voilà, une première, c'était culturel pour eux aussi.

Une nouvelle, une première.

Donc, c’était pour eux aussi une découverte.

que certains n'avaient jamais visitée.

Et c'était pour eux leur première expérience avec un orchestre professionnel.

Donc, ils étaient hypertouchés, hyperimpressionnés d'être dans cette cathédrale

Ils ont chanté pour clôturer le concert.

Voilà, exactement ! Ils ont fait les chœurs.

Chanter, ils ont fait le chœur.

on a invité des enfants du collège de Faches-Thumesnil Jean Zay

où ils sont venus dans notre orchestre chanter.

Et comme je te le disais pour la Treille,

jeudi avec mon orchestre.

Exactement ! Là, on fait par exemple, je passe du temps avec des enfants demain,

Donc là, tu passes du temps avec des enfants.

C'est un métier de passion, mais c'est un métier de partage et de transmission.

c'est aussi beaucoup de partage en fait ton métier.

Parce que oui, c'est ce que tu me disais aussi en préparant l’émission,

Donc, c’est un super projet pour fêter la fête de la musique.

et on mélange la musique tous ensemble, la musique pour tous.

et lui, il va diriger aussi le groupe Démos.

Donc voilà, il y aura plein d'enfants dans la salle et sur scène

Moi, j'aurai un groupe d'enfants des écoles de Villeneuve d'Ascq

C’est-à-dire autant sur scène que dans la salle.

Alors, les deux j'espère.

Avec plein d'enfants.

Sur scène ou dans la salle.

Au Nouveau Siècle, directement. C’est génial !

Jeudi à 18h30 au Niveau Siècle.

Donc, on peut te voir jouer et diriger l'Orchestre National de Lille pour la fête de la musique,

où cela ?

Ah ouais pour la fête de la musique.

Pour la fête de la musique.

Ah, je le remercie beaucoup parce que c'est une super collaboration.

C'est génial !

Voilà !

Toi !

mais il souhaitait partager la scène avec un jeune chef d'orchestre et donc, il m'a proposé.

Parce qu'en fait il fait un projet lui aussi le jour de fête de la musique,

Exactement !

Donc Alexandre, le nouveau chef d’orchestre.

Oui, c’est super projet qu'Alexandre Bloch, le chef et directeur artistique m’a proposé.

C’est vachement chouette.

Cela, c’est chouette.

Tu le dis rapidement là, mais tu dis : tu diriges l’Orchestre National de Lille.

C’est pas mal quand même.

Oui !

et en même temps des enfants de Villeneuve d'Ascq.

Et donc-là, je vais faire un projet avec cet orchestre-là

Tu vas demain aussi.

parce que je dirige l’Orchestre National de Lille jeudi pour la fête de la musique.

Oui demain, on a un autre projet

Villeneuve-d'Ascq, c’est demain. Je confonds les projets.

Non pas Villeneuve-d'Ascq.

parce qu'on a aussi invité des enfants de Villeneuve-d'Ascq.

D'accord !

Donc pour ce concert-là, c'était vraiment chouette

Voilà ! J'adapte la manière même de jouer.

pour moi par rapport à l'acoustique qu'on a.

Donc oui, en fonction d'où tu es de ton environnement, tu adaptes ce que tu fais.

Et donc, il faut adapter notre mode de jeu pour les musiciens et même,

Donc évidemment, il y a beaucoup de résonance.

Donc-là, la cathédrale, oui elle est très grande, elle est immense.

Ce n'était pas prévu, c'était le dernier concert qu'on a fait

Dans la cathédrale.

D'accord dans la cathédrale.

à la cathédrale de Notre Dame de la Treille.

Par exemple l’acoustique.

Toi tu vas dans des endroits où ce n'est pas fait pour.

Exactement.

Ce n’est pas fait pour.

L'acoustique, elle n’est pas prévue.

Oui parce que si on veut voir Lionel, on va au Nouveau Siècle à Lille, la salle.

qui est fait pour en plus, qui était fait pour l’orchestre.

L’orchestre se déplace de temps en temps, mais c'est vrai qu'il y a quand même la salle

Cela se joue à domicile.

Cela en fait…

Et cela nous permet surtout de nous déplacer dans des endroits où on nous attend le moins.

Cela dépend du répertoire.

Donc là oui, on est un peu plus gros, mais parfois on est souvent 20 à 25.

Et c’est un orchestre un peu plus gros avec des timbales, des percussions, des choses comme cela.

Et là voilà, on est plus nombreux les vents. C’est-à-dire flûte, hautbois et clarinette sont par deux.

qui est le premier violon de l’orchestre de Douai.

Donc, il faut vraiment dans la région.

Une ouverture puis un concerto de violon avec Gauthier Dodge

on est 30 musiciens pour jouer un répertoire de Beethoven.

parce qu'on est presque à notre maximum,

et donc là, c'est plus « orchestre symphonique »

et on fait l'ouverture de ce festival au grand sud, le 1er juillet à 19 heures,

qui est un festival lillois, pendant juillet et août

Puis là dans 15 jours, on a un concert pour le festival Clef de Soleil

et parfois on fait des groupes un peu plus gros, 12 ou 15 musiciens.

Et donc parfois, je joue en musique de chambre avec mes musiciens,

Là, je suis au piano. Je passe de chef d'orchestre à pianiste.

Là, je suis au piano.

Tu es au piano.

Donc-là dans ces cas-là, tu es au piano ou tu…

on peut varier la taille de cet orchestre.

C'est-à-dire qu'en fonction des concerts et des demandes,

ou à faire du ciné-concert et peut-être leur donner envie de faire de la musique.

Par exemple là dans 2 jours, je joue avec 2 musiciens de cet orchestre-là en trio pour des enfants,

D'accord !

J’ai déjà fait des projets où on était 15 parce que c'est un ensemble sur mesure

C’est déjà pas mal 20, 30.

Voilà, c’est déjà pas mal.

Après, on peut faire moins des fois.

à géométrie variable.

qui va de 20 à 30 musiciens.

Mais à Lille, un orchestre de chambre de Lille, cela n'existait pas.

Et moi, cela m'intéressait de le créer parce que c'est un petit orchestre

Pareil pour l’orchestre par exemple de Douai.

Donc, c'est un très gros orchestre.

Voilà, c’est 80 musiciens, voire même 100.

L’Orchestre National de Lille par exemple.

Alors par exemple l’orchestre symphonique, l’Orchestre National de Lille,

Concrètement, c'est quoi la différence avec un orchestre symphonique ?

Alors, c'est quoi comme formule ?

à Paris, à Genève, à Lausanne, un peu partout, mais il n'y avait pas cette formule-là à Lille.

Alors en fait, cela existe dans le monde entier, dans les grandes villes :

C'est une formation standard qui existe partout ailleurs.

Oui !

Je pensais que c'était le nom en fait de « ton groupe », mais en fait non.

Alors, je ne connaissais pas le nom.

Exactement !

Donc, c'est l’orchestre de chambre de Lille.

Exactement !

mais c'est tout comme parce que tu as créé ton orchestre.

comme on parle souvent dans cette émission d'entrepreneuriat et de création d'entreprise,

Donc effectivement, ce que je disais en intro, tu n’as pas créé ton entreprise,

je gère un peu 30 musiciens et voilà, c'est une vraie collaboration avec eux.

qui est l’orchestre de chambre de Lille,

Parce que j'ai créé un orchestre et donc avec cet orchestre-là

D'accord !

Exactement !

C’est cela, en fait.

Voilà !

Tu es la patronne et tu as ton équipe.

Moi, je gère l’équipe.

Voilà !

Donc, c'est un peu ton équipe.

savoir comment il a envie d'interpréter cela.

il joue toujours ses solos magnifiquement bien et j'aime bien discuter avec lui,

Mon ami flavien Bassimon dans mon orchestre,

On peut avoir un bon solo de flûte.

Parfois, ils ont leur rôle soliste.

Et moi avec les musiciens, j'aime bien aussi discuter et dire : qu’est-ce que tu en penses de cela.

Donc tout cela, cela peut changer d'un chef à l'autre.

Il donne un sentiment.

Il donne un caractère.

Et avec le tempo, il donne une dynamique.

donc, il équilibre tout cela.

Il a envie de dire : tiens, je vais mettre cela plus en avant, ou ce thème-là m'intéresse plus,

C’est un peu un ingénieur du son.

Oui parce qu’il choisit le tempo, il choisit les équilibres.

Cela, c’est le chef d'orchestre qui l’impulse.

Des fois même, on se demande si c'est la même œuvre.

tu n'auras jamais la même version.

Donc, si tu écoutes des symphonies de Beethoven par trois chefs différents,

D'accord !

mais après il y a toujours une interprétation.

Moi, je suis au maximum de ce que me demande le compositeur,

Alors oui, c'est vrai par contre.

Exactement !

Le papier, il est là, il faut le suivre.

Ah oui, on n'a pas du tout cette image sur la direction

Complètement !

Tu peux dire que c'est collaboratif.

Moi, je leur propose quelque chose, je leur propose une interprétation de la pièce.

Cela ne va pas que dans une direction.

On guide l’orchestre, mais on a un échange avec les musiciens.

On n'est pas juste là pour diriger.

parce qu'on a un rapport avec l’orchestre aussi qui est très important.

parce qu’il m'a appris autant musicalement qu'humainement

Ah oui, il m’a convaincu qu'il fallait faire cela

C'est lui qui t'a poussé.

Jean-Sébastien Béreau qui était professeur à Lille

qui m'a vraiment donné envie et qui m'a encore plus convaincu.

Puis, j'ai rencontré à 18 ans un prof fantastique

Je me suis dit : qu’est-ce que je pourrais faire pour faire partie de cet orchestre-là ?

Puis, je me suis dit : tiens pourquoi pas la direction d'orchestre.

J’étais un peu triste.

Donc, je me suis dit : qu'est-ce que je pourrais faire ? Tu es jalouse

puis moi, je n'avais pas.

Puis même quand j'étais plus jeune, j’avais toujours des copains qui avaient atelier d'orchestre

Donc, ce n'est pas un instrument d'orchestre.

Puis, cette expérience-là, je me suis dit : mais, j'ai envie de faire de l'orchestre.

Le problème, c'est que je suis pianiste.

mais j'étais noyée dans cet orchestre-là.

peu importe,

Donc, j'ai été l'un des instruments comme la percussion, ou le célesta, ou la harpe,

Voilà ! Je suis un chef d'orchestre, j'étais au piano.

Ah oui avec le piano.

Non ! Enfin si je joue, mais à l'intérieur.

Mais, ce n'est pas toi qui joues.

Tu es noyé dans le son.

Tu entends des sons qui viennent de partout à 360 degrés.

parce que tu ressens une énergie complètement incroyable.

mais c'est vrai que moi je préférais être à l'intérieur de cet orchestre

C'est toi la star. Tu es devant et tu dialogues avec un orchestre qui est juste derrière,

Tu es tout seul. C'est toi la star.

mais il y a surtout des concertos où là tu es devant la scène.

Oui et non c'est-à-dire qu'on a quelques pièces du répertoire où il y a du piano d'orchestre,

Alors, cela ne se joue pas dans un orchestre.

Oui parce qu'un piano, cela ne se joue pas dans un orchestre.

Je dis : oui pourquoi pas.

mon ancien prof de Lille m'avait dit : est-ce que tu as envie de jouer dans l’orchestre,

il manquait un piano pour jouer une pièce.

Et cela, cela me plaisait beaucoup parce que je partageais la musique avec d'autres personnes.

Mais une fois à 15 ans pendant un stage de piano à Guérande, mon prof Alain Race

J'accompagnais des chanteurs.

Musique de chambre, cela veut dire tu joues avec 2, 3 musiciens ou 3, 4.

Donc, j'ai beaucoup joué soit tout seul, soit en musique de chambre.

d'un ensemble.

À la base, je suis pianiste comme on l'a dit tout à l'heure.

tu es même la seule à avoir voulu faire chef d'orchestre.

J'ai voulu faire cela parce que déjà depuis tout petit, j'avais envie de faire partie

Pourquoi tu as voulu faire cela ?

Je ne compare pas cela à ce que tu fais aujourd'hui,

mais je ne connais pas beaucoup de personnes,

qui sont des instruments de rythme et carré

Il y a beaucoup plus de guitaristes ou autre que de batteurs ou de bassistes

Comme un groupe de rock, la guitare qui fait des solos.

j'ai l'impression que tout le monde a un peu envie d'être le premier violon, le soliste.

mais pour le peu que j'en ai vu ou de ce que j'écoute,

puisque bêtement je n'y connais pas grand-chose en musique classique,

c'est pourquoi tu as choisi cette voie de la direction d'orchestre

Moi, la question que je me suis posée aussi,

Oui !

OK ! Super !

Donc là, tu as dirigé l’orchestre.

C’est clair !

Bon, sacrée expérience.

la musique avec des bandes, l’électro.

Avec la musique contemporaine, on travaille aussi avec la sonorisation,

Toutes les choses que tu ne fais pas dans un orchestre classique.

Cela évolue aussi.

Non dans un orchestre classique, après on peut maintenant.

avec les ingénieurs du son, les techniciens.

J’ai abordé la musique actuelle puis travaillé sur la balance

Donc tout cela, c'était nouveau.

Donc, non c'était génial.

On a travaillé avec des rappeurs.

Wax Tailor il sait mettre l'ambiance sur scène.

Tellement, c'était la folie.

un film en même temps, un public parfois qui criait tellement fort

Ah, c'était la folie. C'était la folie.

que je n'en attendais pas le clic.

Mais là, c'était vraiment ma première expérience avec des micros, des musiciens sur scène,

qui m’avait déjà appris à avoir pas mal de réflexes dans l'opéra ou des choses comme cela,

qui est aussi voilà, c'est toujours des concerts en live.

J'avais commencé la direction d'orchestre à 18 ans avec un excellent prof

Tu avais l'expérience pour cela ou tu l’as acquis au fur et à mesure.

Et tout cela à 24 ans.

Donc, il fallait suivre parfois la vidéo pour être avec l'image.

Puis, c'est du live donc il faut voilà.

Oui !

Quand il y a un problème technique, il faut savoir rebondir.

Alors, j'ai une partition, mais il faut s'adapter en live parce qu'il y avait aussi une vidéo.

Donc, tu as dû t'adapter même en live puisque généralement tu as une partition,

tu ne bouges pas.

Chaque instrumentiste avait un micro, donc était sonorisation.

Quand il y avait des morceaux qui changeaient de tempo, il fallait que je sois assez réactive.

Avec le clic alors.

J’avais un clic pendant tout le show.

j'avais un retour son et les musiciens jouaient en live, mais sur sa musique.

Moi, j'ai appris aussi beaucoup de choses parce que j'ai dû à la fois être sur sa musique,

C’est un public debout, surexcité pendant deux heures et demie de show.

C'était une expérience incroyable parce que déjà le public n'est pas le même.

Et qu'est-ce que tu en retires de cette expérience ?

OK ! Super !

Non, c'était avec un orchestre colombien là-bas à Bogota.

D'accord !

Non, je n’y arriverais pas, sans un orchestre, un chef d'orchestre n’est rien.

Voilà ! J'ai dirigé l’Orchestre National de Bogota.

Parce que je me disais là juste, toi toute seule, cela ne fait pas beaucoup de musique.

Il a pris un orchestre sur place.

c'était compliqué.

Moi toute seule parce que déplacer 80 personnes en avion, en hôtel et tout cela,

Toi toute seule, c'est-à-dire.

mais pas avec l’orchestre.

D'accord, oui.

Je disais internationale puisqu’effectivement j'ai vu que cela avait parcouru le monde,

Mais moi tout seul parce que tout un orchestre, c'est assez compliqué.

Puis après, il m’a amené aussi en Colombie.

On a terminé aussi au cirque royal à Bruxelles.

On a fait Nantes, Montpellier, Lyon, Lille évidemment ???

et on a fait toutes les salles en France, Folies Bergère à Paris.

C'était un orchestre de 40, 50 musiciens avec un chœur

Voilà ! Surtout de sa tournée.

Et tu as dirigé l'orchestre surtout de sa tournée.

J’ai accepté le projet.

OK ! D'accord ! Donc, tu ne connais pas. Tu as accepté le projet.

Voilà exactement !

Tu posais les bases.

C’est du bon.

Il me dit : pas du tout, je suis DJ.

Puis, j’ai demandé si c’était toi le chanteur.

Tu pensais qu'il chantait.

Voilà ! Donc, ce n’était pas du tout

Ce n'était pas Wax Tailor, c’est Wax Ténor.

Donc, c'était assez drôle.

Puis, je pensais que c'est un ténor lyrique même, Wax Ténor, en fait.

Puis, quand je l’ai rencontré, je ne savais même pas que c'était lui.

Puis moi, je connaissais juste Que Sera vite fait.

Ils étaient hyper partant.

Par contre, tous les musiciens à qui j'ai fait la tournée, là dans l’orchestre conservatoire,

ils adoraient.

Non, je ne connaissais pas du tout.

Mais, tu étais fan de Wax Tailor, tu connaissais.

J'ai une formation de musique classique, pianiste classique, tout classique.

Voilà ! Je faisais que du classique.

Tu faisais de la musique classique uniquement.

Donc, cela ouvrait un peu ma palette.

Je n'avais jamais fait vraiment de musiques actuelles.

Puis moi, je lui dis : oui, pourquoi pas.

est-ce que tu as envie de faire une tournée.

Et donc, le directeur avec qui je m'entends très bien m’avait dit :

dans la classe de Jean-Sébastien Béreau.

Et au conservatoire de Lille, j’étais la seule à l'époque à faire de la direction d'orchestre

Et donc, Wax Tailor s'est dit : tiens, j'ai envie de changer un peu la tendance

D’accord !

et donc, si c'est possible d'avoir une femme chef d'orchestre lilloise, c'est encore mieux.

alors que c'est complètement possible.

enfin qu'on a des enfants et que ce n'est pas compatible,

Puis que certains pensent que quand on fait une tournée,

parce que c'est un métier que vous dirigez.

c'est trop fatigant pour nous, qu’on tombe enceinte,

mais il y a 4 ans, ce n'était pas encore tout à fait le cas.

Et, il avait entendu quelques polémiques comme quoi

les femmes chefs d'orchestre n'avaient pas trop leur place là où elles étaient

C’est en train de changer en même temps, il y a de plus en plus de femmes,

En quoi c'est spécifique d'être une femme dans ton métier ?

Alors là, pourquoi il recherchait une femme chef d'orchestre ?

Puis en plus, il recherchait une femme chef d'orchestre.

C'est-à-dire qu'il voulait mixer à la fois sa musique avec un orchestre en live.

Et donc, on m'a demandé si je pouvais faire le projet.

et son projet s'appelait phonovisions orchestra.

pour les 10 ans de carrière qu’il voulait fêter en faisant une grande tournée en France

parce que Wax Tailor était invité par la ville de Lille

l’ancien directeur qui m'a proposé en fait de participer à ce projet-là

C'est grâce au Conservatoire de Lille et le directeur Jérôme Chrétien,

Comment on rencontre un artiste électro ?

Alors, raconte-moi, nous un petit peu comment cela s'est passé.

Exactement !

il y a 4 ans il me semble, tu avais 24 ans,

un projet avec Wax Tailor.

Je le disais en intro, tu as fait il y a quelques années,

Exactement !

Cela, on va en parler. On en parlera après.

donc c'était surtout cela un peu aussi le souci, mais bon c'est comme cela.

Parce qu’à l’époque le directeur, il n'était pas très pour

C’est vrai ! Non pourquoi ?

Cela, c'était un problème aussi.

Voilà, je suis trop vieille puis surtout je suis une femme.

Ah oui, tu étais déjà trop vieille pour ton métier

Enfin, ils ont changé encore les limites d'âge, moins de 26 ans.

J'avais tenté le concours, mais il prenait des gens encore plus jeunes.

Alors après en France, il n’y a qu’un conservatoire qui le fait, à Paris.

Je pouvais peut-être le faire en France.

Pourquoi en Suisse, tu ne pouvais pas le faire en France ?

Mais en Suisse. OK !

En fait, c'est le Conservatoire Supérieur de Paris, c'est un peu l'équivalence mais Suisse.

De Musique de Lausanne.

C’est quoi ? C’est comme le conservatoire.

Oui parce que là je viens tout juste de finir mon master de direction d'orchestre

La Haute École

à la Haute École de Musique de Lausanne la semaine dernière.

Et là, tu reviens tu me disais de Suisse.

D'accord ! OK !

Exactement !

D'accord ! Tu es native de Lille.

Puis, je suis lilloise.

Je suis pianiste et chef d'orchestre.

Alors oui je m'appelle Lucie Leguay. J'ai 28 ans.

Qui es-tu ?

Alors Lucie, est-ce que tu peux te présenter pour celles et ceux qui ne te connaissent pas ?

C'est parti pour l'épisode numéro 41 de sur la route.

Très bien, nickel.

Comment vas-tu ?

Bien et toi !

Bonjour Nicolas !

Bonjour Lucie !

On accueille tout de suite mon invitée Lucie Leguay.

et elle posera une question à mon invité de la semaine prochaine.

À la fin de l'émission comme d'habitude, la question de l'invité.

et pourquoi elle l'a mis en œuvre ?

Donc, elle répondra à la question de mon invité de la semaine dernière

Et pareil, elle va nous expliquer son envie et ce qu'elle a envie de faire avec ce projet

puisqu’elle a créé son orchestre, l’orchestre de chambre de Lille.

un métier qu'elle a choisi par passion et elle va nous dire pourquoi.

Elle va nous expliquer aussi ce métier de direction d'orchestre, chef d'orchestre,

Et enfin, elle n'a pas créé sa boîte Lucie, mais c'est tout comme

Elle va nous expliquer le lien entre la musique classique et l’électro

où elle a dirigé l'orchestre avec cet artiste.

et pourquoi elle a choisi de réaliser ce projet avec lui.

avec un artiste électro Wax Tailor avec qui elle a fait une tournée mondiale,

Elle va tout d'abord nous parler de son expérience musicale

certainement peut-être une des plus jeunes aussi.

Lucie Leguay, c'est une des rares chefs d'orchestre de France

Je m'appelle Nicolas Quilliet et on tourne l'épisode numéro 41 de sur la route.

Et avec elle, on va discuter de son parcours, de sa passion, de son métier : de la direction d'orchestre.

Mon invité ce matin, c'est Lucie Leguay.

Bonjour tout le monde !

et à la semaine prochaine pour le dernier épisode de cette première saison.

On est en direct de ma voiture et en live sur Facebook.

On est mardi. Il est 9h.

Salut !