mardi prochain 9 h comme tous les mardis à 9 h

Entreprenez, bougez-vous, prenez des risques et rendez-vous

Voilà d'ici-là, je vous souhaite une très bonne semaine.

puisque c'est un métier et une passion.

puisqu'elle va nous expliquer sa passion et comment elle est arrivée à ce métier-là

J'espère que cela va être que vous serez au rendez-vous et ce sera forcément passionnant

Première fois, je n'ai jamais rencontré encore non plus de chef d'orchestre.

Là, on aura une chef d'orchestre.

On a l'habitude de parler musique dans sur la route.

Comme je le disais la semaine prochaine, mon invité sera Lucie Leguay, chef d'orchestre.

Voilà, j'espère que cela vous a intéressé.

Aujourd'hui, Annick gère cela et gère sa transmission à son neveu aujourd'hui.

qui rayonne de manière nationale et internationale.

90 ans dans une petite ville du nord de la France

une aventure familiale, entrepreneuriale, passionnante.

Voilà, vous avez donc vu Annick Castelain, la brasserie Castelain,

Très bonne journée à toi.

Au revoir.

Je te laisse sortir.

C’est sympa.

Merci, longue vie à la brasserie Castelain.

Puis longue vie à sur la route, bravo.

Merci beaucoup Nicolas.

Merci à toi puis longue vie à…

Je te laisse sortir.

Merci beaucoup Nicolas.

Super ! Merci beaucoup Annick.

Je ne doute pas qu'elle te répondra la semaine prochaine dans l’interview.

Super ! C’est une belle proposition.

Et j’aimerais beaucoup.

Tu lui invites directement à un événement, à un partenariat.

avec de la bière et de la super belle musique.

Et moi la question que je pose, c'est l'année prochaine pour les 40 ans de la Ch'ti,

est-ce qu'on arriverait à faire un concert ou quelque chose

j'ai découvert une personne et j'ai découvert une passion aussi.

Alors Lucie Leguay, déjà je suis ravie parce que j'ai découvert un parcours,

Je t’invite à lui poser une question directement en face caméra.

pourquoi elle a choisi cette voie.

Elle fait cela avec passion encore une fois et elle va nous expliquer cela la semaine prochaine,

Chef d'orchestre, elle a 25 ans, c'est son métier.

Lucie Leguay, elle est chef d'orchestre.

à mon invité de la semaine prochaine, Lucie Leguay.

Par contre, je t'invite à poser une question directement face caméra

Donc, je n'ai pas pu leur demander de te poser une question malheureusement.

donc il y a quatre entrepreneurs.

Dans l'émission précédente, il n’y avait pas de question de l'invité

puisque c’était une émission spéciale à Montréal que j'ai faite au salon C2

Alors généralement, la tradition veut que tu répondes à la question de l'invité précédent

et que tu poses une question à l'invité suivant.

À la fin de l'émission, il y a une rubrique question de l'invité.

Super !

On arrive à la fin de l'émission Annick.

pour que cela reste indépendant, familial et qu'on continue à faire de bon produit.

C'est une belle histoire de passion familiale qui va continuer et j'en suis ravie

C'est une belle passion.

Et évidemment, il y a un bar avec dégustation à la fin pour pouvoir goûter les différentes recettes.

C’est vraiment une super aventure entrepreneuriale.

On explique comment on fabrique la bière.

On explique les matières premières.

Puis, vous pouvez venir nous visiter parce qu’on a un circuit de visite.

On va voir sur Google Maps où c’est exactement.

Bénifontaine tout à fait.

De Bénifontaine.

Bénifontaine.

Ah non, mais il faut montrer les choses qui ont été créées.

Absolument.

Donc dans le petit village de

Je ne voulais pas quand même.

Là, j'ai sorti mes trois échantillons.

Super ! Parfait !

Est-ce que tu en as d'autres ? Tu as tout apporté.

Tout à fait !

C'est cela la petite histoire et cela donnait évidemment beaucoup plus d'amertume.

Donc dans les containers et comme le Houblon est quelque chose qui préserve beaucoup,

c'est pour cela qu'ils mettaient beaucoup plus de houblon.

Exactement dans les containers.

Au départ, elle ne venait pas d'Inde, mais elle a été faite pour aller en Inde.

Non, elle ne vient pas d’Inde, mais

Donc, elle ne vient pas d’Inde celle-là.

La petite dernière que j'aime beaucoup, donc La Castelain, c’est l’IPA India Pale Ale.

Et c'est son fils Nicolas Castelain qui va prendre la succession très bientôt.

C’est une belle histoire.

C’est ton frère qui a créé cette bière et qui a sauvé l’entreprise.

C’est la bière qui a sauvé l’entreprise.

Grâce à mon frère Yves Castelain.

Oui, mais vraiment.

Tu le dis comme cela, c’est vrai ouais.

C'est la bière historique. C'est elle qui a sauvé l'entreprise.

Donc cela, c'est la bière historique.

qui existe aussi en 75 cl et en pack de 6/25. Donc voilà.

Alors évidemment, la Ch'ti bien sûr la Ch’ti 33 cl

??? pas en conduisant ni avant.

Alors évidemment.

Ah, non.

Bien sûr, il faut que tu goûtes, il faut goûter, pas en conduisant bien sûr.

Que tu vas me laisser.

Qu’est-ce que j'ai d’autre dans ma mallette que je vais te laisser ?

Qu'est-ce qu'on a d'autre ?

Oui, tout à fait voilà. Ensuite…

Bouchon mécanique.

D'accord ! OK !

65 ???

65 !

75 ?

Jade sans gluten et donc, elle existe en 65 cl en 33.

Donc, elle existe en… attend je vais la tenir parce que c’est quand même dangereux.

Donc voilà Jade sans gluten.

Au milieu.

celle-là

Donc, c’est celle-ci.

La Jade sans gluten.

Alors, vas-y montre-la bien, lève encore un peu ici.

Voilà, alors j’ai ramené la Jade sans gluten.

Alors, c'est laquelle j'ai ramenée.

Voilà bien sûr.

On va les montrer, montrer à quoi elle ressemble.

Alors, j'ai ramené de la Jade, mais j'ai ramené la Jade sans

Tu en as avec toi peut-être, montre-les.

C’est cela la bière bio.

comme le prénom, c'est cela ?

La Jade, oui la bière bio.

Alors, oui…

La Jade, c’est cela.

Donc là, on vient d'avoir une reconnaissance.

On a eu beaucoup de reconnaissance à la fois pour la Jade, pour la Ch’ti aussi.

Et après, on a les reconnaissances on va dire des reconnaissances de médaille.

C'est vraiment important pour la santé.

Donc là, on est certifié aussi que notre recette Jade sans gluten est bien sans gluten.

pour ceux qui ont des allergies ou qui ont la maladie céliaque.

Il faut faire des analyses parce que cela c'est on va dire

On a un label aussi AFDIAG qui fait que parce qu'on a une recette de bio sans gluten.

que les matières premières sont bien issues de l'agriculture biologique.

Alors déjà pour la bio, on a le label Ecocert qui certifie

que tous les procès sont bien contrôlés,

Il y a des labels.

Il y a un label ou il y a des reconnaissances dans ton milieu.

des gens qui ont envie de faire des choses puis on a des gens passionnés simplement.

on va voyager aussi un peu, on va s’inspirer dans d'autres pays, on regarde les choses.

on est capable de faire telle ou telle chose.

Donc, c'est vraiment une rencontre entre un marché des tendances, de la production

Puis après, il y a aussi on va dire, tiens on a des matières premières,

Il y a aussi finalement notre sensibilité à nous parce qu'on regarde ce qui sort sur le marché,

les IPA les machins.

Les IPA.

C'est un travail d'équipe.

Donc, cela veut dire qu’il y a à la fois

On a aussi nos clients qui nous disent : tiens en ce moment, il y a un peu cela.

Et c'est comme cela qu'on travaille.

Alors, on travaille beaucoup, on ne fait jamais les choses seul, je trouve.

par une équipe de grands passionnés et motivés.

Qui fait cela, c'est toi ?

Donc, on travaille beaucoup en équipe et j'ai la chance d'être extrêmement bien entouré

Qui écrit cette nouvelle recette la Castelain ?

cela va faire ce goût-là.

D'accord !

Un moment, il y a quelqu’un qui s’est dit : je vais manger cela avec cela,

Donc, c'est de l'innovation en permanence.

et on n'arrête pas.

Après, c'est vrai que c'est la marque qui a été créée et la gamme, mais après cette année,

2016 est la Castelain.

on a créé on va dire dans cette gamme de nouvelles recettes, de nouvelles choses

C'est cela, tout à fait.

D'accord.

Là, c'est la nouvelle innovation 2016, la Castelin.

Après en 1986, on a aussi innové avec la bière bio.

Donc 1986, on était des précurseurs.

Puis donc en 2016, la nouvelle gamme Castelin sur laquelle on innove aussi.

en allant un peu plus loin, toujours plus loin et toujours plus loin.

et c'est comme cela qu'on a réussi à se développer autour de notre village

Donc, beaucoup plus forte, beaucoup plus de caractère, beaucoup plus de goût

Et là, on a sorti une bière qui faisait 6 degrés

Donc à l'époque, les bières faisaient à peu près 4 degrés.

parce qu’à l'époque la Ch'ti est une bière aussi d'innovation, d'innovation forte.

Et honnêtement, si on n’avait pas créé la Ch’ti en 1979, la brasserie n’existerait plus

Cela fait 40 ans.

L'année prochaine, cela fera 40 ans on l'avait créé en 1979.

La plus connue c’est la Ch’ti.

Donc là, tu l'as dit la plus connue des bières qu’on parlait c’est la Ch’ti.

Et avant, vous avez déjà une fermentation qui va durer un certain temps.

C'est obligatoire.

D'accord !

D'accord ! OK ! Cela marche.

Cela veut dire cela bière de garder.

Bière de garde, cela veut dire que le brasseur la gardait longtemps dans ses cuves

pendant minimum 21 jours et cela c'est légal.

puisque la levure va travailler doucement dans des cuves à 0 degré

pour que naturellement elle prenne à la fois sa pétillance, son goût, son degré d'alcool

Un mois et demi, d'accord.

il nous faut à peu près un mois et demi.

Oui, c'est cela.

où on va commencer à la brasser et le moment où on va pouvoir la mettre en bouteille,

Pour la Ch’ti notamment, bière de garde, donc cela veut dire qu’entre le moment

Parce qu’on a un temps de garde qui est long pour nos bières.

D'accord !

il faut faire quelques modifications, là cela nous prend 6 mois.

Si c'est une adaptation d'un type de bière qu'on connaît déjà et sur lequel

Ah oui !

on va dire il nous faut à peu près 18 mois pour sortir un produit.

on va dire si c'est une recette qui démarre de zéro,

Mais pour faire une recette, il nous faut,

là on va les faire dans la grande cuve de brassage.

D'accord !

Et après, quand on a trouvé quelque chose qui nous convient,

Non, c'est notre on va dire, c’est nos cuves de brassage.

une grande cocotte dans laquelle on fait nos essais à petite taille.

Donc, on s’est équipé d'une toute petite on va dire, c'est un petit peu comme une cocotte,

C’est juste pour faire des essais.

pour faire un essai, c’est beaucoup.

Cela fait 15000 bouteilles, c’est cela.

On ne se rend pas compte

c’est beaucoup 10000 litres

c’est beaucoup 10000 litres, c'est quoi.. c'est...?

parce que nos cuves font 10000 litres donc

pour pouvoir faire des recettes sur un tout petit peu de bière

Est-ce qu’on crée, donc tu crées des bières, des nouvelles bières encore ?

Oui tout à fait, on crée de nouvelles bières.

Et justement, on est équipé avec une petite microbrasserie

Et après, il y a on va dire toutes les papilles qui se réveillent puis qui apprécient bien sûr.

Donc, il y a d'abord l'œil ensuite, le nez et après la bouche.

On goûte, oui tout à fait.

On regarde, on sent et on goûte.

Puis ensuite évidemment, on la goûte.

Ensuite, on la sent, on la hume.

de regarder la couleur, de regarder la pétillance, de regarder la mousse.

D'abord, on regarde la bière parce que c'est important de la regarder,

Déguster, ce n’est pas beaucoup, on va dire avec une gorgée, avec…

On va déguster les bières, toutes les bières pour savoir si elles sont bonnes.

parce que nous, on déguste souvent chez nous.

donc, on a un métier qui ont fait rêver beaucoup

C'est son métier et c'est vrai qu’on est dans un métier de plaisir, dans un métier de dégustation

Ouais, c’est son métier, il ne fait que cela.

mais c'est quand même important d'avoir quelqu'un qui finalement ne pense qu'à cela.

parce que c'est vrai qu’avant on innovait on va dire en faisant, en brassant, etc.,

il y a quatre ans pour faire de la R&D à temps complet

On a recruté quelqu'un qui a beaucoup de talents,

En fait, on innove.

On n'arrête pas d'innover, en fait.

Est-ce que vous innovez encore aujourd’hui ?

Comment on arrive encore à innover ?

qui a 90 ans d'histoire.

c'est de savoir comment on arrive encore à innover quand on a une entreprise comme cela

mais tu me disais que vous fonctionnez encore comme cela et c'était ma question,

90 ans, on n'est plus une start-up au sens on va dire étymologique du terme,

même une entreprise qui a un an, des start-ups, on parle beaucoup de startup dans sur la route,

Moi, ce qui m'intéresse aussi c'est que c’est dur d'innover dans une entreprise en général,

On disait en 90 ans, il y a toujours des anniversaires à fêter.

Oui !

Non, ce n’est pas lobbying, c’est parfois moi je suis contre les idées reçues.

C’est noté, là c’est ta casquette lobbying.

Il y a plus de calories dans un yaourt que dans une bière.

Donc, il faut aussi arrêter la viabilisation d'un certain nombre de produits quoi.

on va dire la bière finalement ce sont céréales, c'est un peu du pain de liquide.

parce que je pense qu'il faut aussi lever un certain nombre d'idées reçues comme cela

Non, mais c’est voilà… c’est une ??? d’étude

Si cela vient des études de l’institut pasteur…

Ah bon !

Alors évidemment, si…

qui est plus rapide on va dire que ceux qui consomment avec modération.

vous savez de mortalité qui fait que ceux qui ne boivent pas du tout ont une courbe de mortalité

et le professeur ??? disait que finalement il y a une courbe

j'avais été écoutée une étude de l'institut pasteur,

Donc, cela veut dire que boire avec modération,

Et pour moi, le poison est toujours dans la dose, quelle que soit la chose.

on parle de produits qui sont issus de l'agriculture et on parle du plaisir de la découverte.

On parle de l'entreprise, on parle de dégustation, on parle de beaux produits,

on parle de l'entreprise.

Mention légale et obligatoire, on ne fait pas la promotion aujourd’hui de la bière,

Absolument !

à consommer avec modération. Voilà !

Sur ce point-là, je le dis une fois pour toute : l'abus d'alcool est dangereux pour la santé,

Alors, je te coupe juste.

Donc, c’est une gamme très premium avec des produits vraiment pour amateur.

Cette année, on ne fête rien. Il y a 2 ans, on a fêté nos 90 ans et on a créé la gamme Castelain.

On est toujours entre des anniversaires.

Il y a 2 ans.

Elle a fêté ses 90 ans en 2016.

Et là aujourd'hui 90 ans après puisque l'entreprise a fêté ses 90 ans l’année dernière.

Pour que globalement ce soit bénéfique pour l'entreprise et pour la famille.

Qui fait quoi ? Comment cela se passe, etc. ?

Qui fait quoi ?

On sait qu'il faut que ce soit, comment dire, bien déterminé, bien organisé.

Ouais !

on va dire les familles sont importantes et il y a beaucoup d'entreprises familiales.

Et pour connaître beaucoup d'entreprises dans la région nord maintenant dit Hautes France,

puisqu’on travaille avec des gens qu'on connaît bien.

Cela change quelque chose de travailler en famille dans ces cas-là ?

Alors le travail en famille, c'est à la fois, on va dire une chance

même quand on travaille en famille puisque là c’est une entreprise familiale.

on sait que le chef d'entreprise est assez seul dans ses décisions,

Alors effectivement, c’est récurrent comme message,

on va dire bâtir une stratégie qui soit la meilleure stratégie pour que l'entreprise dure.

Et donc, c'est pour cela que le CJD m’a beaucoup apporté de cadeau.

soit des amis, soit des gens qui partagent ces problèmes pour pouvoir,

Donc, c'est bien qu'il puisse avoir soit des collègues,

mais quand il se pose des questions sur la stratégie de son entreprise,

il est un petit peu seul.

parce que bien sûr il a des équipes,

Moi, j'avoue que le dirigeant finalement c'est quelqu'un qui est assez seul

Comment tu vis cela ?

Pour toi, c'est utile, indispensable.

Tu parlais du CJD juste là à l'instant, la formation tout au long de la vie même pour un dirigeant.

Et c'est vrai qu’on a ce métier qui est tout à fait, on va dire passionnant.

Oui, tout à fait.

Il faut le dire quand c’est positif.

C’est un vrai beau message : la brasserie Castelain recrute.

Voilà !

On est à demi-heure de Lille, on est à 10 minutes de Lens.

D'ailleurs, s'il y a des gens qui veulent venir chez nous, on recrute.

de prendre des jeunes parce qu'on se développe et donc on recrute.

au travers de notre métier, du projet et on se développe,

on recrute et on essaie d'accueillir des stagiaires de plus en plus,

on sait qu'il y a 35 familles qu’on fait vivre

En fait nous, on est maintenant 35 personnes dans la brasserie,

Donc, c'est vrai que c'est important de se dire, on est là aussi pour fabriquer un produit,

mais on est là aussi pour un but social quoi.

Et donc, l'entreprise au service de l'homme et pas forcément l’inverse.

C’est un réseau de gens qui place l'homme, on va dire au cœur de l'entreprise.

Centre des Jeunes Dirigeants.

C’est un réseau, on en parle souvent effectivement des réseaux.

Donc moi, je me suis formée en allant au CJD aussi parce que je pense que c’est important.

Il n’y a pas beaucoup de formation.

Après pour diriger une entreprise, honnêtement, il n'y a pas beaucoup de formations.

Mais à l'époque, il n’y en avait pas, si ?

Il y a des formations pour fabriquer la bière, oui donc.

donc pour fabriquer la bière.

Il y a toujours eu des formations, mais pour être ingénieur brasseur,

Il y a des formations aujourd’hui qui existent.

il n'y a pas d'étude de brasseur, mais

Il y a une formation brasseur et des formations pour fabriquer la bière.

Il y en a.

si, il y en a.

Et que tu as acquise au fil de l'eau parce que tu me racontes en préparant l’émission,

Donc, c'est bien.

et qui fait appel à beaucoup de compétences extraordinairement différentes.

c'est un métier qui est extrêmement passionnant

Il faut que cela tourne et c'est vrai que diriger une brasserie,

Donc là, il nous faut de la maintenance, il nous faut des choses.

là évidemment, on a besoin de machine.

tout à l'heure tu parlais d'industriel,

Et après, quand on la fabrique à un moment donné quand on commence à l'embouteiller,

là on devient

On est dans l'innovation, on est dans la création et c'est pour cela qu'on est encore là.

Donc, on fait de la recette.

On va faire des choses comme cela.

On va aller voir nos fournisseurs.

On va avoir un cahier des charges.

On va bien les sélectionner.

on est un peu comme des cuisiniers, on va chercher nos matières premières.

Oui parce que c'est vrai que le métier de la bière est un métier

qui est à la fois passionnant parce que quand on commence à fabriquer la bière,

C'est l'un des buts d'ailleurs de l'émission sur la route de montrer

des femmes d’entreprise avec des supers et des belles réussites.

C'est exactement voilà.

Mais, ce sont des détails parce que comme dans toute société, on va dire

naturellement l'image des femmes, il est plutôt sur des images d'assistante

Mais, il faut faire changer cela.

plutôt que sur des images de direction.

Parce que c’est moi donc.

Mais, c’est arrivé.

C’est arrivé.

C'est compliqué quoi.

Pourquoi ?

mademoiselle, est-ce que vous pouvez aller me chercher votre patron.

Mais, c'est vrai que cela m’a semblé relativement naturel.

C’est plus simple à appréhender.

Alors, il y a bien sûr des anecdotes avec des personnes qui me disent :

Je dis : non, je ne peux pas.

Donc l'image de la bière avec la femme, cela va quand même

parce que ce n’est pas comme dans d’autres régions où c’était un petit peu plus compliqué.

Et voilà après, c'est vrai que dans l'imaginaire collectif, tu as raison, on est dans le Nord.

Ouais !

J'ai pris des responsabilités, on va dire de plus en plus.

Je ne me transformerai pas en homme.

Cela s'est fait au fil du temps.

Donc, je dirais que les deux choses sont assez naturelles pour moi.

En fait, je dirais, de toute façon, je suis une femme.

C'est quelque chose que tu as vécu qui fait partie de ton histoire ou pas du tout.

Dans l'imaginaire collectif, une brasserie, ce n'est pas dirigé par une femme.

Cela n’a pas échappé à personne, tu es une femme, brasseur, chef d'entreprise.

Donc, tu le disais, cela fait 10 ans que tu es à la tête de cette société.

Ouais

Ouais !

qui est un équipement on va dire qui est un bel équipement

pour qu'elle arrive vraiment dans une qualité extraordinaire auprès du consommateur.

pour pouvoir faire de beaux produits et préserver la bière tout au long de sa fabrication

Et c'est vrai que artisan, industriel, tout dépend; moi, je trouve qu'on est des artisans.

On fonctionne de façon artisanale même si on a un équipement

Il n'y a avait rien.

Quand il n’y a pas de marché, il n’y a pas de matières premières.

Pour faire du bio parce qu'en France, il n’y en avait pas.

Il a fallu aller chercher en Allemagne.

D'accord pour faire du bio.

On était les premiers en fait. Il y en avait deux, trois en Europe.

D'ailleurs à l'époque, honnêtement, pour trouver les matières premières, c'était compliqué.

Déjà en 1986.

Déjà en 1986, oui tout à fait.

on veut préserver la planète et on va dire faire attention à l'environnement.

on a été les premiers en France en 1986 à faire une bière bio parce qu'on est vraiment,

dans notre environnement proche parce qu’on est locaux,

on a on va dire la passion de faire de beaux produits,

on a la volonté de trouver les meilleures matières premières de préférence

Alors, c'est une question qui est très compliquée parce que nous,

parce que Castelain, tu le considères comment aujourd'hui.

Pas encore un industriel, plus un artisanal, entre les deux ou encore ?

Tu parles des toutes petites, des microbrasseries et les gros industriels aujourd'hui

Ouais, c’est un métier de passion.

C’est un métier de passion, c’est un métier de partage, c’est un métier de convivialité.

Donc, c'est un magnifique métier.

comme marcher avec de très grandes brasseries internationales

parce que c'est passionnant de faire de la bière.

puis aussi avec des tout petites microbrasseries qui se créent

Et maintenant, on a une explosion de microbrasserie, cela redémarre et c'est très dynamique

Oui, c'était… et en France, il ne devait pas y en avoir une centaine.

D'accord !

et puis, les brasseries ont fermé où se sont concentrés,

il restait à peu près 20 brasseries dans le nord de la France.

on va dire dans les années, dans les années 70,

Si, si, si !

Et bon, il y a une grande courbe, on va dire, qui fait qu'il y avait beaucoup de brasseries

Ah, je ne savais pas cela.

Mais, chaque village en fait avait sa petite brasserie.

Chaque village avait sa brasserie, plusieurs brasseries, etc.

mais c'étaient des tout petits qui avaient un périmètre très court.

Non !

Donc, c’est l’inverse de ce qu’on pense.

En fait, il y avait une brasserie dans chaque village,

Si, si, si, si !

Il n’y en avait pas autant en 1929.

D’accord !

En 1926 honnêtement, il y en avait 2000 rien que dans le nord de la France.

1200 brasseries.

Dynamique, concurrentiel, c'est vrai, en France maintenant, il y a 1200 brasseries.

à faire de très beaux produits parce que c'est ce qui nous anime

une entreprise indépendante, familiale et puis qu'on continue de s'amuser

Ouais ! Dynamique et ultra-concurrentiel aussi.

je suis en train de lui confier les rênes de l'entreprise de façon à ce que cela reste

sur ce marché de la bière qui est un marché extrêmement dynamique.

Ouais, le temps passe vite.

Oui, cela fait 10 ans.

Et là, mon neveu qui est dans l'entreprise aussi depuis 10 ans à la tête de la production,

On ne le voit pas passer, c'est un pur bonheur.

Dans la bière, le temps passe très vite, j'avoue.

Cela fait 10 ans.

Mon frère a pris sa retraite en 2008.

On a continué en famille entre frère et sœur.

Depuis 2008.

J'ai pris la direction générale.

Absolument, c'est une affaire familiale.

mais tu m’as expliqué que tu cédais la main, tu passais la main.

Aujourd'hui, tu es la directrice générale de cette société,

D'accord ! OK !

Donc, mes parents l'avaient racheté.

Et puis, c'est comme cela que l'aventure a commencé, l'aventure familiale de la bière.

Il a trouvé un accord avec la famille ??? pour racheter cette brasserie.

Et c'est pour cela qu'à 50 ans et il s'est endetté.

Et mon père lui qui faisait de la limonade trouvait que faire de la bière,

c'était un art, c'est une passion.

Il y a de petits secrets.

Il y a des secrets.

Il faut de la garde évidemment.

La bière, c'est un petit peu plus compliqué.

Il faut de la fermentation.

C'est-à-dire la limonade, on met évidemment de l'eau bien sûr,

du gaz carbonique, des arômes, du sucre et c'est fait.

Beaucoup plus simple, il n'y a moins de fermentation.

parce que le procédé est un peu le même, on va dire.

Bien que pour la limonade, ce soit beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup plus simple.

Bien sûr.

C'était une période où globalement les brasseurs faisaient souvent de la limonade

Au début, ce n'était pas que la bière.

Au début, ce n'était pas que de la bière.

Ah parce qu'au début, donc on va parler un peu de l'histoire de la brasserie.

Il distribuait de la bière, tout type de boisson.

À l'époque, il était fabricant de limonade.

Mon père avait déjà plus de 50 ans.

Il embouteillait du vin.

Depuis 1966, c’est la famille Castelain et donc mes parents étaient âgés.

En 1966… Donc depuis 1966, c’est la famille Castelain.

qui l'avait créé donc en 1926.

Mes parents l'ont rachetée en 1966.

parce que bien évidemment pour faire de la bière, il faut de l'eau et de la très bonne eau.

Donc, la brasserie existe depuis 1926 et mes parents l'ont racheté à une famille de quatre frères

Bénifontaine, ce n'est pas par hasard, c'est parce qu'il y a une fontaine qui était bénie

D'accord.

Bénifontaine au cœur de l’Artois.

Bénifontaine, petit village des hautes France, 300 habitants.

Bénifontaine.

Donc, je dirige la brasserie Castelain qui est une brasserie basée à Bénifontaine.

Alors, je m'appelle Annick Castelain.

C'est parti. On est sur la route, donc épisode numéro 40 avec toi Annick.

Alors, pour celles et ceux qui ne te connaissent pas, est-ce que tu peux te présenter ? Qui es-tu ?

Très bien, nickel. De beau matin comme d'habitude.

Ça va très bien et toi.

Comment vas-tu ?

Bonjour Nicolas !

Bonjour Annick !

Et on accueille donc tout de suite mon invitée Annick Castelain.

Dans son entreprise à plus de 90 ans d’histoire, ils arrivent encore dans la brasserie à innover.

En fin d'émission, on aura la question de l'invité comme dans toutes les émissions.

Innover, c'est compliqué.

Et enfin, elle va nous dire comment une entreprise qui a plus de 90 ans aujourd'hui arrive encore à innover.

Elle va nous parler aussi de son statut de chef d'entreprise de brasseur et de femme.

l'histoire de cette brasserie, l'histoire de sa famille.

Elle va nous expliquer.

C'est une entreprise familiale et elle va nous expliquer

Donc la brasserie Castelain, elle va nous expliquer.

que tout le monde connaît dans le Nord et en France.

Annick Castelain, c'est la directrice générale de la brasserie Castelain

Mon invité ce matin, c'est Annick Castelain.

qui porte son nom puisque c'est une brasserie familiale.

Et, elle brasse notamment une bière qui s'appelle la Ch'ti

Je m'appelle Nicolas Quilliet et on tourne l'épisode numéro 40 de sur la route.

Salut !

On est mardi, il est 9 h.

pour le prochain épisode de sur la route.

On est en direct de ma voiture et en live sur Facebook.

Bonjour tout le monde !