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Épisode #37 -

Arnaud Collery, Mister Happiness !

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Themes abordés :

Salut !

positif pour vous.

Voilà !

Même s'il y a des échecs au bout, cela fera de l'expérience et ce sera de toute façon

D'ici là, portez-vous bien, entreprenez, bougez-vous, prenez des risques, foncez.

On se retrouve la semaine prochaine pour une autre émission de sur la route.

Il vous répondra et il passera un peu de temps avec vous si vous voulez avec un grand plaisir.

J'espère que cela vous a plu et que cela vous a intéressé.

N'hésitez pas à lui poser des questions en commentaire si vous voulez.

et c'est le but de ces actions.

C'est tout un état d'esprit autour de cela, de simplement mieux vivre ensemble

ce n'est pas que la table de ping-pong.

On se demande pourquoi organiser le bonheur, est-ce que vraiment c'est utile.

Bah dans des grosses boîtes, ce n’est pas que de la poudre aux yeux,

Encore une fois en France, c'est regardé un peu du coin de l'œil.

Enfin ce métier de Chief Happiness Officer, voilà c'est un début de métier.

c'est se concentrer sur cet élément positif pour avancer.

notez-les vous voyez et forcément même il y a dix ans,

il y a quelque chose de positif qui en est ressorti et c'est ce qu'il a fait lui,

c'est prenez le temps de re-réfléchir à vos échecs passés,

C'est que c'est plus facile de prendre du recul après quelques mois, quelques années après.

On se rend compte que et c'est le conseil qu’il donnait,

cela a duré plusieurs mois quand même.

Alors, ce qu’il ne dit pas, mais si, il l'a dit puisque dans le cadre de sa dépression,

Cela l'a construit et cela lui a permis de prendre du recul.

Il a vécu des échecs, il en a parlé d'un, il y en a eu d'autres et cela l'a construit.

Ce n'est pas un prérequis comme il l'a dit, mais lui cela l'a aidé à vivre sa vie.

Voilà d'écouter une autre façon, une autre version de vivre sa vie.

Il a expliqué, il a beaucoup voyagé.

mais d'écouter.

C'est vraiment intéressant de prendre, non pas exemple parce que ce n'est pas le but,

tout le temps tout le temps.

C’est ce qui le rend donc légitime sur pas mal de sujets.

Impressionnant l'énergie pour avoir côtoyé un petit peu, il est à fond tout le temps,

Il a de l'expérience, il a vécu plein de choses.

Vous avez vu, il parle cash, il parle direct, il dit ce qu'il pense.

Ciao !

Voilà, c'était Arnaud Collery.

Bye ! À bientôt.

Salut Arnaud !

À plus !

C'est clair !

J'ai de la chance d'être à Lille et d'avoir des super invités.

Je te souhaite une bonne journée, je te laisse sortir et à très bientôt.

Moi c'est ce que je dis : Lille a de la chance de l’avoir.

Ah bah écoute

Très bonne journée. Bon retour sur…

Génial !

Lille a de la chance de t’avoir.

Bravo à toi pour ce parcours !

Merci !

C'était super d'avoir pu échanger.

Merci !

On y va à fond.

Merci beaucoup Arnaud.

La totale, on y va, on est digital, on se réinvente à la digitale.

La totale.

et tes interventions directement, Arnaud Collery.

Il y a mon Instagram, c’est stand-up for passion, twitter Arnaud Collery, Facebook group, etc.

Arnaud Collery, standupforpassion.com.

Et on peut aller voir sur internet tes conférences

OK ! Super !

toujours et encore et passer ta prochaine vie ?

et les deux autres tiers, c'est comment être Chief Happiness Officer de sa vie.

C'est-à-dire comment trouver les moyens pour se réinventer

D'accord avec des exercices.

Donc en gros le tiers du bouquin, c'est Chief Happiness Officer au boulot

36 chapitres.

C'est un très feel good book avec des exo.

D'accord !

Furet du Nord.

c'est autant sur le métier de Chief Happiness Officer que sur la réinvention personnelle.

Il s’appelle « Mr Happiness » parce que mon métier de Chief Happiness Officer,

Merci, il est disponible dans la grande librairie de Lille.

Petit instant promo pour finir, tu sors un bouquin ou tu as sorti un bouquin, il me semble là.

C'est cela un bon coach, quelqu'un qui pose les best questions, les meilleures questions.

ils vont trouver les meilleures réponses d’eux-mêmes.

Parce que tu les aides à faire ce cheminement,

Voilà, tu aides les personnes à comprendre quelles sont les questions qu'ils devraient se poser.

OK !

Tu récupères, tu changes, tu reformules.

D’ailleurs, tu récupères la discussion que tu as avec les autres.

Tu deviens une machine à empathie.

Ouais, bien sûr.

Il n’y a pas l’intellectuel là-dessus, c'est que de l'humain, que de l'empathie.

Je vois plein de Français qui se plantent complètement qui vont dans ce métier de coaching

et ils le font à la française, à l'intellectuel.

Tu ne donnes pas les réponses.

Non, tu dis : il faut faire cela.

tu n'es absolument pas un conseiller, un professeur.

C'est que de un, tu crois en l'autre plus qu'il ne croit en lui-même, premier truc.

D'accord !

Deuxième truc si tu l'aides à se poser les bonnes questions par rapport à sa vie,

Le métier de coach, c’est quoi ?

C’est de la motivation, c'est de croire en l’autre.

C’est de la motivation.

Je crois que leur show était bien meilleur après, mais je connais, je connais cela par cœur.

Il m'a fallu dix minutes.

Je sais quel truc.

J'ai été leur donnée deux, trois trucs.

Je les ai vus en répétition.

Il y a deux, trois speakers sur dix qu’hier j'ai remontés.

Il y a des certifications qui existent, prenez-les, cela doit être inné.

C’est-à-dire de passer du temps avec quelqu'un, de pouvoir remonter quelqu'un.

Il y a des écoles de coaching, c'est très bien.

Et cela bah écoutez, normalement cela devrait être inné.

Pour moi, c'est savoir booster les gens en 15 minutes.

Et le coaching, c'est quoi ?

On en passe au coaching qui est la première base.

Et quand je dis du team building, c'est toujours la même chose.

Et enfin, c'est de créer du team building en permanence.

Donc cela, c'est la troisième fonction.

et qu'est-ce qui dans leur histoire peut aider à impacter le reste des gens qui t'écoutent ?

Quels ont été les déclics importants de leur vie ?

Quels ont été les moments où ils ont compris quelles personnes ils étaient

Il faut que tu arrives à les coacher.

Les histoires inspirantes, si tu es Chief Happiness Officer,

il faut que tu trouves les histoires inspirantes dans l’entreprise, il faut que tu les coaches.

On était au Maroc la semaine dernière avec Nestlé, Danone, des gens comme cela qui étaient derrière nous.

Je t'en ai parlé, c'est un événement qu'on fait tous les trois mois quelque part dans le monde.

C'est pour cela que j'ai créé mon évent Stand Up for Passion.

L’humain.

Le troisième truc, c’est cela, c’est de l'événementiel autour des histoires inspirantes.

Cela compte des belles couleurs au mur, des beaux espaces, un peu de verdure, cela compte.

Après et surtout, c'est le respect, c'est une charte de respect qu’on se fait.

ce n'est pas le plus important, mais cela compte.

les tables de ping-pong et tout cela,

regarder l'ergonomie, de bien s'entendre, les beaux bureaux, du feng-shui et tout cela,

Deuxième chose, c'est créer un vrai environnement de respect, vraiment de bien-être,

Est-ce qu’elles sont vraiment représenter sinon peut-être en créer.

Travailler absolument sur toutes les valeurs.

Cela, c'est la mission première du CHO.

Si ce n’est pas ces valeurs, on passe à autre chose.

Est-ce qu'elles sont vraiment alignées dans tes valeurs ?

pour qu’ensemble elles fassent écho vraiment à l’intérieur de toi.

travailler avec le dir. de l'innovation

est-ce qu'elles se vivent vraiment au jour le jour dans l'entreprise

travailler avec le CEO, travailler avec le DRH, travailler avec le dir. de la com.,

et si elles ne le vivent pas,

C’est-à-dire de comprendre que les valeurs que tu vois au mur,

amener de la joie, amener du sens, donner du sens à tous les employés dans les temps de pause.

Mais pour moi le bonheur en entreprise, ce sont deux choses :

Deux choses, le bonheur pour moi, c'est le bonheur en entreprise.

C'est très lié à l'écosystème du bonheur personnel.

Comment tu fais, en quoi cela consiste ?

Et donc aujourd'hui, tu formes des gens à ce métier, explique un petit peu

comment cela se passe.

On se rend compte qu’il faut coordonner ces choses-là.

Il faut les organiser et quand c’est organisé c'est encore mieux.

Est-ce qu'on ne peut pas simplement être heureux naturellement ?

est-ce qu’il y a besoin de forcer les gens à être heureux ?

En France, on le connaît peu ce métier.

C'est même un petit peu regarder du coin de l'œil en se disant :

On en a déjà parlé aussi dans des précédentes émissions de ce métier, c'est tout nouveau.

Tu vas sur Wikipédia, responsable du bonheur en entreprise.

Chief Happiness Officer, responsable du bonheur en entreprise.

Tu l'as expliqué pour finir cette émission, ton métier aujourd'hui c’est CHO,

Super ! Parfait !

Cela, ce sont tes cinq principes.

Savoir accepter de recevoir aussi des bonnes choses et puis donner.

Donc, c'est vraiment la gratitude et la reconnaissance.

On est d’accord, mais cela va le faire.

On est d’accord.

Juste à cela, je ne vais pas penser à autre chose.

Ah, c’est gentil.

Dans ton lit.

Et chaque jour, là tu vois ce soir, quand je vais au lit, qu'est-ce qui m'a surpris aujourd'hui.

Je vais penser à toi la première chose.

Qu'est-ce qui a été beau ?

Cela, c'est ce que j'adore.

Aujourd'hui finalement, quelques heures plus tard, on le fait.

Là, on vient mystère qu'on n'a pas planifié.

trois heures.

Toi hier en venant me parler après mon TEDx, tu n’avais aucune idée qu'on allait faire cela.

C'est cela la vie, c'est un mystère.

Puis voilà, on se retrouve.

c'est hier soir en 5 minutes, tu me dis c’est parti, on fait l'émission.

Pour expliquer quoi en deux mots comment cela s'est passé,

Ouais, j'adore.

Puis, c'est marrant cette expérience, j'adore cela, un peu Car Comédie à la Sonnenfeld à la lilloise.

Moi, cela va m'aider.

En plus toi, cela va t'aider.

j'avais vraiment de la gratitude pour les choses qui m'arrivaient dans le monde.

Toutes les belles choses par exemple là, on passe un bon moment, on se marre.

C'est-à-dire le fait d'accueillir avec bienveillance les choses.

Ce n’est pas un vain mot.

Vraiment moi, je ne pense pas qu’avant cette défaite,

La gratitude.

je vais être honnête et cela personne, aucun leader en parle alors qu'il faut en parler,

il est temps qu'on en parle en France, c'est la gratitude.

Cinquième principe, le plus beau principe, c'est pour cela que je l'ai mis en dernier,

C'est fait pour te renforcer et enfin finalement

Ouais !

j'ai appris sur la profondeur d'âme grâce à ce film.

C'est juste cela.

Je comprends que les obstacles, c'est fait pour te renforcer.

J'ai appris sur la résilience, ce n'est pas un vain mot, c'est quelque chose que j'ai vécu.

Donc, j'ai appris sur le storytelling à cause de la défaite.

Et là, je me suis dit : j'y arrive à créer une histoire d'après une matière de vie incroyable.

à exprimer leur récit de vie et à comprendre.

j’ai aidé le cinquième d'entre elles à peu près 200 personnes

que ce soit en individuel ou en entreprise

Et j'ai pu aider sur les 1000 personnes que j'ai coachées à peu près depuis 5 ans,

D'accord !

1000 personnes

c'est clair que je ne suis pas Spielberg.

Finalement, le fait que j'ai merdé le film, j'ai appris tout ce que je pouvais après

Par contre, je vais devenir le meilleur storytelling coach du monde.

Je me suis dit : l'histoire du film n'a pas été complètement,

sur le storytelling.

Quatre.

Quatre, toujours, toujours la même chose.

Le quatre, c'est finalement ton principal échec peut être ton principal moteur.

un pour me refaire mentalement et deux pour me refaire financièrement.

Mais mentalement, c'est la base.

Donc, je me suis retrouvé entre 2010 et 2013 dans toutes sortes d’aventure

aux quatre coins du monde,

Elle était dans toutes les aventures, quelle femme formidable, on peut le dire.

Enfin quand je dis on…

Et là, on l'a fait, on est parti.

puis après de toute façon je n'avais plus de tunes sur mon compte, j’étais obligé de…

Il fallait que je prenne… Donc moi, cela m'a pris 6 – 8 mois

Il ne fallait pas que je me lamente.

C'est là que ... dépression.

On ne s'arrête pas, tu ne te lamentes pas comme moi, cela où j'ai merdé.

On ne s'arrête pas.

Tu te prends un mur, tu vas à côté.

tout ce qu'il est possible pour en sortir.

Trois, c'est toujours, toujours, et encore dès qu'il y a une impasse faire

comme un truc logique, comme une planification.

Deux, c'est de voir la vie comme un mystère et absolument pas comme une équation à résoudre,

Donc premier principe à nouveau, c’est saisir les opportunités.

J’ai dit : mais c'était le but du spectacle. C'est le but du show.

Je te dis : vas-y, vas-y quelles que soient les échecs, tu vas en ressortir quelque chose.

C’est vraiment, j'ai envie de faire des choses, mais quand même je vais peut-être échouer.

ah j'adore, j’adore ce que tu fais. Cela me donne envie, de la pêche.

et même un jeune après le TEDx hier qui me dit :

Ils se disent : « bah oui, si je faute, si je merde, si j’ai un échec

Il y a ce que tu fais. C'est en fait, c'est ce qui fait que cela empêche les gens d'y aller.

Alors que ce n'est absolument pas lié aux résultats.

j'ai pensé comme ma valeur d'être humain, c'était lié aux résultats.

Ce qui s'est passé, c'est que moi en fait,

Et là en fait, il fallait que je dissocie mentalement.

Je ne suis pas le meilleur producteur du monde, je ne suis pas arrivé à vendre mon film.

cela ne l'a pas fait.

le fait que j'ai vécu une aventure de réalisateur génial,

on a fait ce qu'on voulait, on a fait un super film, sauf que mon métier de producteur,

Et en fait moi, mon problème, c'est que je n'ai pas arrivé à dissocier

D'accord !

c'est la vie est un mystère à vivre et non absolument pas une question à résoudre.

Pour moi, c'est une très belle citation qui va reprendre ce deuxième principe,

Deuxièmement et c'est là où j'ai fauté.

Tu y vas.

tu apprends sur le métier.

Tu ne réfléchis pas midi à quatorze heures, même si tu n’as pas les compétences,

Saisir les opportunités, une fenêtre de tir, tu y vas.

qui a parcouru le monde avec les Folie’s de Paris.

Partout où il est allé, effectivement il a vu une opportunité.

On en parlait dans les épisodes précédents, notamment avec Claude Thomas

En France, je ne sais pas pourquoi.

Saisir les opportunités.

Donc, c'est saisir les opportunités, quelles qu’elles soient.

Un, c'était le fait qu'il y a une fenêtre de tir, je l’ai pris.

Alors 5 principes au moins.

La passion, c’est primordial, j'en parlais hier.

Il faut se lancer.

quel que soit le risque, de ressortir gagnant.

C'est à cette chance de 2 sur 10, quelle que soit la passion de vie,

qui vraiment n'arrivent jamais à récupérer et qui restent au bas.

vivent un élément dramatique quel qu'il soit,

Il n’y a qu’un tiers des personnes qui

Ouais !

qui a peut-être pas marché autant que vous voulez, qu’est-ce que vous avez pu en retirer.

70 %.

70 % des gens qui vivent un élément dramatique dans leur vie en retirent quelque chose de positif,

c'est réfléchissez ce sur pourquoi la passion dans lequel vous êtes lancés

Alors moi, ce sont les principes qui moi me tiennent à cœur que j'ai appris.

Ce que je dis à tout le monde,

C'est là que tu apprends plein de trucs.

D'ailleurs, c'est dans ta conf. TEDx, tu expliques que tu en as retiré 5 principes.

Parce que c'est là à ce moment-là aussi que tu apprends plein de choses.

Et pourquoi ?

que ce soit professionnel ou personnel quand tout a merdé.

Tous les leaders aux États-Unis parlent de leurs échecs, parlent du moment

On appelle cela du Vulnerability management aux États-Unis.

Je ne sais pas pourquoi en France, on essaie de cacher, mais parlez-en.

Je ne sais pas, il faut en parler.

tu parles de tes succès, tu parles quand cela ne va pas.

Aux États-Unis, tu parles de tes dépressions,

Il n'y a pas de tabou.

C'est une colère contre soi-même, c’est la meilleure manière de t'expliquer.

En fait, la dépression c'est quoi ?

Une grosse dépression.

Donc, cela a été un gros échec, une grosse dépression.

Je suis resté au lit quelques mois, très dur à se lever et étudier.

Si tu es un mec normal, c'est un petit peu dur.

Tu ne peux pas manger.

Alors, si tu as une famille comme beaucoup de gens dans le cinéma qui a du pognon, cela va.

C'est un succès d'estime.

Tu te sens bien, tu as fait un film primé sauf qu'il n'y a rien qui rentre au niveau cash.

Cela ne veut rien dire finalement.

Il y en a quantité.

si tu veux.

À Los Angeles, mes potes primés qui dorment dans leur voiture, j'en connais une tripotée

Je ne sais pas en France parce que cela, ce n’est que du spectacle.

le nombre de filmmaker qui sont primés au festival qui n’arrive pas à payer leur loyer.

Je recasse la tirelire pour aller à Hong-Kong, pour aller à Tokyo.

Alors, on gagne quelques prix dans des festivals, comme je te disais hier,

2500 emails, j’ai fait tout.

On fait tous les marchés du film.

Personne n'en veut.

Personne n’en veut.

Dingue !

impossible à vendre ce film.

Puis, je rentre en France et à Los Angeles après ce parcours international de faire ce film,

D’accord !

2 ans, 2008 à 2010.

Pendant 2 ans, tu le tournes.

que cela allait le faire et on passe deux ans autour du monde le faire.

On se retrouve dans des situations, mais complète dingue.

J'avais envie de le faire et les gens vraiment avaient pensé

Il n’y a pas de garantie.

Tu avais envie de le faire.

C’est clair, mais

qu’il y a encore plus de risques pour une start-up.

On s'est dit banco: bon, on y va.

On sait qu'on prend un risque quand on fait un film assez rare,

C'était un film un peu complètement loufoque, chtarbé, mais c'était mon humour sur scène.

Il y avait des investisseurs qui croyaient en moi.

Cela passait bien sur scène.

pas énormément, mais juste assez pour faire un long métrage docu-comedy.

Alors, je réunis un petit peu de fond du Japon et de la Chine,

mais il y a aussi des échecs et ce film-là pour toi, cela a été un échec.

Pourquoi c'est un échec ?

C’était un échec.

tu en avais pleins, tu viens d'en raconter quelques-uns,

C'est vrai que c’est compliqué d'avouer déjà qu'on a échoué.

Alors que c’est le but aussi de cette émission sur la route,

C'est cela.

c'est de montrer que ce sont des parcours des gens sont faits de succès,

Que voilà, je ne sais pas comment.

Ouais !

mais en France on a l'impression qu'on ne peut pas parler d'échec.

tu me dis si tu n'es pas d'accord,

Ouais, effectivement j'en ai bien parlé hier parce que je ne sais pas pourquoi en France,

Bref, j'ai fait une carrière pendant quatre ans dans ce métier.

qui était l’espèce d’American Idole du stand up Comedy.

D'accord !

Tu as voulu réaliser un film aussi au Japon, c'est cela.

sur MTV, sur NBC sur Last comics standing

J'ai en fait, j'ai créé un échange avec le public américain.

Ce qui fait que je me suis retrouvé dans des grosses émissions

Il s’est passé quelque chose.

Puis en fait, cela a marché.

Il est en train de nous piquer notre place.

Déjà les comics américains, ils disent : qu'est-ce qu'il fout là.

Je suis arrivé dans la salle, petit français qui essaye de faire rire les Américains.

J’ai transformé l'esprit négatif qu’il avait contre moi.

Et en fait, j’ai utilisé…

Donc, j'essaie

Qu’est-ce que je risque ?

Là, tu es arrivé là-bas, tu as pu le tourner.

Rien !

C'est cela en fait, c’est qu’à Paris, tu n’aurais pas posé parce que tu te dis bon, machin.

Est-ce que je suis assez drôle ? Est-ce que... ?

Par contre, c'est vrai que le positif quand tu te barres à l'étranger,

Jamais, je n'aurais osé le stand-up comedy à Paris.

Et toi-même, puisque tu es ton pire ennemi, tu ne vas pas être jugé.

quand tu es dans un nouvel écosystème, c'est que personne ne te connaît.

Personne ne va te juger.

il y a toute ta vie à Paris, ou à Lille, ou à Turnpoint, je m'en fous.

je ne dis pas qu'on a tous besoin de partir à l'étranger,

tu peux aussi heureux, tu n'as pas besoin de partir,

J’ai dit en France, c'est cela le truc puisque c’est ce que j'adore avec les étrangers,

C'est vrai pourquoi pas.

Pourquoi pas ?

Je me dis pourquoi pas, je vais essayer.

Pourquoi ?

Et également, tu t'es dit je vais là-dedans.

Je vais là-dedans, je vais essayer.

Tu as Eddie Murphy, Andy Kaufman, Richard Pryor, etc.

C'est là où sont nés tous les grands comiques.

D'accord !

Cela, c'est en plein Los Angeles, en plein Sunset Boulevard, en plein West Hollywood.

Comedy Store, c'est où cela.

Et là un jour, je me retrouve en face du Comedy Store, le temple de la comédie.

Il faut quelque chose qui change.

Je me dis : il faut que je…

autant rester à Paris ou Lille, tu vois.

J’ai dit pourquoi partir aussi loin si c'est pour travailler dans un café.

Je me dis : qu’est-ce que je suis en train de foutre d'être à Los Angeles pour être serveur

Je commençais à devenir serveur.

De toute façon c'est simple, je n’avais plus d'économies, je n'avais plus rien.

Mais bon pas à la hauteur de ce que tu aurais voulu faire.

Ouais, des petits courts métrages qui gagnent deux francs six sous.

Enfin quelques propositions.

Et aucune proposition, rien.

que je n'arrivais pas à me défaire et je n’y arrive toujours pas.

Je voulais acting en gros parce que j'ai cet accent français

C'est-à-dire que tu voulais te lancer dans la carrière.

pratiquement un an que j'étais à Los Angeles et rien ne marchait.

Alors passionnant en fait, pour tout dire, cela faisait un an que j'étais,

Je connais l'histoire, mais comment tu es venu à cela ?

2004, alors raconte un peu.

j'ai été l'un des premiers Français en 2004.

Mais, j'ai surtout été standuper,

Ouais !

Aux États-Unis, à Los Angeles principalement.

Aux États-Unis.

J'ai surtout fait pas mal de films indépendants.

Gilmore Girls et quelques trucs.

J'ai été un petit peu acteur avec des séries que les filles vont connaître comme

Tu as même été acteur, standuper.

Je m'éclate en étant, en aidant les autres à se réaliser au niveau de leur potentiel.

Mais pour l'instant depuis cinq ans, c'est vraiment cela.

Ouais !

Jusqu'à ce que j’aie besoin de faire autre chose.

Tu vis ce que tu aimes.

pour l’instant.

Là aujourd'hui, j'ai l'impression, je vis aujourd'hui la meilleure version de moi-même

Je n'arrêterai jamais tant qu’il n’y a pas cette…

L’envie d'être, l’envie de vivre, l’envie de m'explorer, l’envie d'être moi-même,

de devenir la meilleure version de moi-même.

Qu'est-ce qui t'a donné envie de bouger comme cela en permanence de métier en métier ?

puis mes copains artistes qui venaient parmi des designers, des comics, etc.

bien sûr

c'était un Hackathon où on mettait ensemble les passionnés de coding, les programmateurs

C’est la deuxième fois que je viens à Lille, quelque chose qui s'appelait les happyhackingdays,

En Afrique et j'ai même monté ici à Lille, il y a quatre ans.

Afrique du Sud.

de start-up en Afrique.

En 2013, je me suis retrouvé en Afrique du Sud à 88mph qui est le principal accélérateur

dans le milieu des Hackathon, en gagnant des Hackathon.

Notamment, j'ai passé beaucoup de temps en 2012 à Los Angeles,

Puis à divers moments dans ma vie, j’étais dans ce monde-là.

il y a une quinzaine d'années sur Paris qui officie toujours, je crois.

je ne sais pas si cela te dit quelque chose qui est un journaliste assez connu,

À paris, on avait essayé de monter une start-up avec Alex Taylor,

D'accord !

pas mal de temps dans la technologie à différents endroits de ma vie.

Un peu le monde du luxe avec Cartier notamment au Japon,

C’est aussi passionnant.

Sur les histoires du monde de l'entreprise.

D'accord !

On travaillait sur les corporate story.

Le monde de la communication, je travaillais pour des boîtes de communication à Paris.

Il y a deux trois trucs quand même que j'aie appris comme cela, encore l'effet de levier.

Ce n'est pas mon truc complètement.

Bon vite, très vite cela m'a fait chier.

D'accord !

Même au Japon, j’ai (…) à Tokyo pendant un an et demi.

Et là mon truc, c'était voilà, voir quel était l'effet de levier derrière la finance.

France, un tout petit peu New York quelques mois.

En France.

Finance de marché...

Donc premier métier pendant deux, trois en finance.

Vas-y.

Alors en fait, je vais vous parler de quelques gros métiers en gros puis de quelques pays.

Dans quel pays ?

Vas-y raconte, fais-nous rêver.

Qu'est-ce que tu as fait comme métier ?

Est-ce que tu peux en quelques minutes résumer un petit peu ton expérience de vie qui est assez folle ?

Avant de faire ce métier, tu as fait dix autres métiers dans autant de pays différents.

Il faut regarder.

Cela fait rêver.

Il faut regarder.

À Aruba, il faut regarder sur Google map où c’est.

C’est une île du bonheur en face du Venezuela.

On en parlait un petit peu tout à l’heure.

C'est une boîte dans le transfo-digitale puis je le fais aussi en anglais à Aruba.

Je le fais en français à Paris avec EI-Technologies qui est basée à Levallois.

D'accord !

qui veulent ramener l'humanité dans le monde de l’entreprise.

mais j'adore maintenant former les personnes qui veulent faire le même métier,

Karim en Moyen-Orient, etc.,

C'est cela ?

Alors, je continue pour certains gros clients tels que Dior, Cartier, L’Oréal, Nestlé,

Effectivement !

et là aujourd'hui, tu formes des CHO pour faire ce métier.

Pendant quelques années, tu l’as fait toi-même directement pour les entreprises,

C'est un truc que je fais baser de New York un peu partout dans le monde.

se mettre à nu, libérer l'émotion dans le monde corporate.

C'est quelque chose sur la profondeur, sur comment lever son masque,

C'est un peu provocateur, mais en fait ce n'est pas du tout provocateur,

on en parlera, on aura l'occasion d'en parler durant cette interview.

Chef du bonheur au travail.

chef du bonheur au travail.

Je suis basé à Brooklyn, New York et je fais un métier qui s'appelle Chief Happiness Officer,

Alors, c'est très simple, je fais

Qui es-tu ?

Arnaud pour celles et ceux qui ne te connaissent pas,

est-ce que tu peux te présenter en quelques mots.

Surtout passion.

Équilibre, passion.

Passion.

où tu as parlé bonheur, - Équilibre.

Hier tu dis, tu parles d’hier puisqu’effectivement hier tu as fait un TEDx à Lille

Super depuis hier !

Comment vas-tu ?

Bonjour toi !

Bonjour Arnaud !

notamment un échec qu’il va nous mettre en avant et qu’il va nous expliquer

Voilà, on accueille tout de suite Arnaud Collery.

pour ensuite finir sur ce métier de CHO.

C'est ce qui l’a construit et il va nous en parler simplement et directement,

de succès, mais aussi des échecs.

Voilà, il a une aventure et une histoire folle et il a aussi rencontré énormément

Il a eu plus de dix métiers dans autant de pays et il va nous raconter cela de : acteur, réalisateur.

Mais avant cela, il va nous expliquer une partie de sa vie puisque sa vie est assez folle.

pour parler de son métier.

Il est aujourd'hui CHO, Chief Happiness Officer,

Je m'appelle Nicolas QUILLIET et on tourne un nouvel épisode de sur la route.

C'est un français qui vit aux États-Unis et j'ai la chance de le recevoir aujourd'hui

et surtout il forme des CHO dans les entreprises pour les entreprises.

Mon invité aujourd'hui Arnaud Collery.

Bonjour tout le monde.

Bonne semaine et à mardi, à 9 heures.

On est mardi, il est 9 heures.

Bye !

On est en direct de ma voiture et en live sur Facebook.