Retour aux vidéos Épisode #32 - Mardi 27 Mars 2018 Cyrille de Lasteyrie, alias VINVIN - auteur & standupeur 1278 vues Voir sur facebook À propos de la vidéo Retranscription Themes abordés : Changement de vie L'échec 30:03 mais au final, on est heureux et c'est le principal. 30:02 comme d'autres, ce n'est pas simple 23:41 Et là, le temps est vraiment - Il est vraiment pourri. 23:37 Je suis d'accord avec toi. 23:39 Ce n'est pas l'argent. - Le temps, profitez! 23:35 C'est la denrée la plus précieuse que nous avons. 23:33 C'est de choisir ce que je fais de mon temps. 23:31 Donc, ça c'est le plus important, le temps. 23:28 puis tu t'aperçois que tu as merdé des trucs 23:27 Oui. - Puis le temps, il passe 23:29 que tu en as réussi d'autres. 23:23 il y en a qui cartonne. 23:24 Ça fait la variation d'une vie. 23:16 je vais reprendre mon train et tout va bien. 23:21 Il y en a qui foire lamentablement, 23:18 Voilà. je prends le temps de vivre les projets. 23:14 Et je ne dois rien à personne, 23:13 pour faire ça. 23:10 Je t'en remercie d'avoir accepté mon invitation. 23:07 de venir par exemple à Lille, venir dans ta voiture. 23:12 Non, mais c'est un kif de décider, de s'arrêter 23:05 D'accord - de décider de prendre le temps 23:03 Le an 1 c'est d'avoir la liberté de temps 22:57 énorme. 23:02 Mon fil rouge. 23:01 C'est de prendre du plaisir. 22:58 Et c'est ça, ton fil rouge. 22:55 Oui - Et en même temps, je prends un kif à chaque fois 22:53 C'est pour ça que tout prend plus de temps dans ma vie. 22:51 J'essaie de faire à peu près tout en même temps. 22:43 dans la ??? chaîne et tout. Tu vois. 22:45 des trucs qui te font kiffer. - Ça me fait kiffer 22:41 éventuellement d'accompagner un nouveau projet de start-up 22:36 J'aime bien accompagner des gens. 22:38 Hier, on m'a demandé 22:34 Allez, je me lance. Moi, j'aime bien faire des ??? 22:31 Ce n'est même pas un choix de vie. 22:30 Mais en même temps, je n’aime pas arrêter tout complètement. 22:21 Du coup ça prend plus de temps 22:26 Si ça se trouve, en arrêtant tout complètement. 22:25 Tu vois, c'est une espèce ??? - Oui. 22:23 pour éventuellement un jour en vivre. 22:19 du coup, tu fais moins de théâtre. - Oui. 22:15 mais moi, j'ai cette chance de faire des choses à côté. 22:12 qui vivent très mal. - Qui galère. 22:18 Quand tu fais des choses à côté 22:14 Tu ne gagnes rien en théâtre, 22:10 une grande majorité des gens dans ce métier-là 22:08 C'est important de le rappeler, qu'il y a quand même 22:08 qui eux sont blindés. 22:06 qui remplissent le Zénith, 22:03 Je ne te parle pas des tops 10 humouriste français 22:00 Enfin très peu, je ne sais pas combien il y en a. 21:57 Ils sont très peu à vivre vraiment du spectacle. 21:55 mais je ne compte pas dessus. - Oui. 21:53 Le spectacle peut-être qu'un jour ça me fera vivre, 21:51 Voilà, ça me fait vivre. - OK. 21:47 J'aime bien le fait d'accompagner des mecs que j'aime bien. 21:43 devant 2000 personnes 21:45 l'histoire de sa boite ou sa propre histoire. - Oui. 21:38 Comme je suis auteur, j'écris. 21:40 C'est comme on raconte une histoire sur scène 21:37 Parce que mon kif, c'est le story telling. 21:36 D'accord. 21:34 dont la prise de parole en public. 21:30 c'est vraiment un autre exercice puis à côté de ça. 21:32 Je fais du conseil, j'accompagne des dirigeants 21:27 Il y a vraiment un sujet qui porte, - D'accord. 21:26 Je ne viens pas avec mes textes et mes vannes. 21:24 Tu vois, il n'y a pas d'enjeux - Oui. 21:22 mais en fait, c'est le sujet qui. 21:20 donc, ça passe encore mieux. 21:17 Et il se trouve que moi, je le fais de façon humouristique. 21:17 et d'apprendre. 21:14 oui. - essaie juste de s'enrichir sur un sujet 21:10 parce que d'abord le public est acquis, il y a un sujet 21:08 Tu es sur scène avec un public. 21:09 C'est un autre exercice 21:03 robotique sur l'être humain. - A des conférences 21:06 des conférences - En fait, c'est un peu le même exercice. 21:00 sur l'impact de l'innovation, l'intelligence artificielle 20:54 Non. Moi, je vis d'autres choses. 20:57 Je donne des conférences dans les entreprises 20:53 Non. - Tu n'en vis pas aujourd'hui. 20:41 avec ce troisième spectacle - Ce troisième spectacle. 20:52 Non. - Non. 20:48 Est-ce qu'écrire des spectacles et jouer, ça fait vivre? 20:45 Question bête aussi qu'on peut se poser. 20:39 Mais là, j'ai vraiment envie qu'on se marre 20:38 des rythmes et tout. 20:36 ce serait magique, mais il y aura quand même 08:01 puis on fait de la télé, il a eu le grand webzen 07:58 Puis on a fait plein de programmes pour les entreprises, 07:58 Ouais. 07:56 c'était l'équipe de la gaule. 07:53 c'était une équipe de foot en 2010 la coupe du monde, 07:50 On a fait six saisons, on ne lâche rien, 07:48 Donc, une émission qui s’appelle « je n’en crois pas mes yeux ». 07:48 autour du handicap. 07:47 D'accord. 07:41 Avec laquelle on a tourné au départ plein de séries, des web séries 07:38 Production audiovisuelle de programme audiovisuel. D'accord. 07:36 Quand tu dis boite de prod, c’est production vidéo ? 07:35 D'accord. - qui existe toujours. 07:32 j'ai créé une boîte de production qui s'appelle « Story circus ». 07:30 Oui. Puis je suis rentré, 07:28 C’est ton visa qui t’a obligé à revenir en fait ? - Oui. 07:24 Tu es revenu parce qu’effectivement l’aventure s'est terminée. 07:27 Oui, tu as un visa qui va avec .... 07:22 Mais non c'était top. 07:20 Salut les gars. 07:18 Il y a eu Sismique. 07:15 il y avait twitter et machin, il y avait tous les trucs. 07:13 Tu vois là-bas, on avait à côté nous y avait Facebook, 07:12 C'est canon. 07:10 de faire un truc un peu fou comme ça. 07:08 Je repartirais demain s'il y avait une opportunité 07:06 mais je le referais pareil. 07:05 Si tu veux, j’ai passé ce cap, 07:02 Je ne conseille rien, je ne donne pas de conseil de vie aux gens. 07:01 Avance, bouger et partir. 06:57 Mais bon ça arrive. - C'est vrai tu ...? 06:58 Quelque soit la fin, tu le conseilles pour l’expérience. 06:55 même avec la fin pas réussie 06:53 Je signerai pareil pour la même aventure 06:51 Puis je referais la même chose aujourd'hui. 06:46 C’était fantastique puisque les enfants étaient petits 06:43 On s'installait, on a travaillé là-bas, tout ça, propre. 06:49 mais si on venait là-bas, ils étaient bien. 06:42 D'accord. 06:41 Après, j'ai fait venir la famille. 06:38 Ouais. J'étais chez Loïc pendant trois, quatre mois. 06:36 J'ai d'abord été là-bas en repérage. 06:36 Avec femme et enfants. 06:34 Parce que tu étais parti avec femme et enfants. 06:28 Et partir à San Francisco était une évidence. 06:31 C'était une évidence. C'est-à-dire que j'avais … 06:27 C’était cohérent avec Sismique. 06:23 Du coup, je faisais pas mal dans les vidéos, 06:24 les contenus audiovisuels sur internet et tout ça. 06:10 oui. - Puis c'est devenu ça. C'est génial. Fin de la phrase. 06:19 C’est suite à ces vidéos que tu es parti rejoindre Loic Le Meur, Sismique. 06:18 C'est top ! - C'est top ! 06:07 c’est juste que je suis parti faire autre chose 06:09 et que j’ai arrêté la vidéo. 06:02 Tu vois le flair. - Le mec a eu du nez. 06:05 J’ai eu du nez et je me dis : 06:06 ça ne marchera pas ça. 06:00 Vraiment, sauf que j'ai arrêté quand YouTube est arrivé. 06:07 Non, ce n’est pas ça, 05:59 C'est ça, exactement. - C’est vrai ? 05:57 Dans ta chambre avec ta caméra. 05:56 Tu faisais comme les You tubeur aujourd'hui ? 05:52 Je me suis éclater à faire ça, mais vraiment éclater. 05:54 Et YouTube est arrivé. 05:51 J’explique les trucs. 05:49 Je suis comme ça moi. - D'accord. 05:48 en anglais où j'expliquais la France aux américains. 05:46 Donc j'avais un truc qui s’appelait « Bonjour América » 05:44 développer par un pote. 05:42 Donc, on avait un petit player propriétaire à nous 05:41 pas vraiment en France. - D'accord. 05:38 Oui - YouTube venait d'arriver aux états unis, 05:35 J'ai commencé à faire des vidéos en 2005-2006. 05:33 tu me dépose à Lille Europe s’il te plait. 05:30 Je me casse, je vais prendre mon train, 05:28 Puisque je rappelle que tu es vieux. 05:26 Mais il y'avait pas YouTube à l’époque. - Non 05:24 un truc qui s’appelait « Bonjour América ». 05:22 Ouais. J’avais commencé à faire des vidéos 05:21 tu faisais aussi des vidéos. 05:19 Tu es parti là-bas parce qu’avant, en France 05:18 On a un peu cumulé les emmerdes. 05:17 De 2008 oui. 05:14 En plus, on est tombé en plein dans la crise financière de 2008. 05:12 Ouais. 05:08 Puis c'était compliqué, 05:10 les gens n'étaient pas encore habitués à la vidéo à cette époque-là. 05:07 En 20 minutes, je suis derrière. 05:06 Sauf que les gens y répondaient. 05:05 Comme toi. - Comme moi. 05:04 D'accord. 05:03 c’est-à-dire qu’il y a des gens qui faisaient des vidéos de 20 minutes. 05:01 Il n'y avait pas de limite, 05:00 Oui. Sur des morceaux de vidéos en fait. 04:58 Ce qui pouvait faire des conversations qui durait 14 heures. 04:56 tu la postais puis les gens te répondaient en vidéo. 04:55 Je faisais une vidéo, 04:51 L'idée c'était, on faisait des vidéos pas en live. - D’accord. 04:50 D'accord. 04:47 Et je les rejoins là-bas pour créer du contenu sur le site. 04:41 Il me dit que c'est moi qui l’ai dit et moi je dis que c’est lui 04:45 Vous vous êtes trouvé mutuellement. - On s'est trouvé mutuellement. 04:44 mais en fait, je ne sais plus. 04:40 Comment ça s'est fait 04:38 Alors, comment ça s'est fait ? Parce que … 04:36 Trop tôt d'ailleurs. Puis, je l’ai rejoint. 04:34 un peu disons avant tout le monde. - Oui. 04:31 qui faisait de la vidéo sur internet 04:30 Qui s’appelait « Sismique » 04:29 Qui s’appelait « Sismique ». 04:27 créé une Start-up qui s'appelle « Sismique ». 04:22 C'était le gars over visible en France. 04:18 qui est entrepreneur français du web à l'époque, 2005. 04:25 Puis il est parti vivre à San Francisco 04:13 écoute, j'avais rencontré Loïc Le Meur 04:11 Aventure. - Qu’est-ce que tu allais faire à San Francisco ? 04:09 Alors, explique un petit peu cette première partie de ta vie. 04:07 Oui. - et tu es parti à San Francisco. 04:03 Effectivement, tu as écrit beaucoup de choses 04:02 parce qu’il y a beaucoup à dire. 03:59 On déroule le CV et on va s’arrêter là 03:57 On déroule le CV là ? 03:51 D'accord. - Après, j'ai écrit pour la télévision, des séries. 03:55 Puis je suis parti faire une start up. 03:49 D'accord - Ça, c’est de 2000 à 2005. 03:46 Qui est dirigé par Gildas Bourdais 03:47 qui est spécialisée sur le développement durable. 03:44 D'accord - qui existe toujours. 03:45 Qui existe toujours. 03:41 après, j'ai créé une agence de com s'appelle « Si dièse » 03:36 Pendant dix ans. 03:38 Cinq ans chez Publicis en tant que concepteur-rédacteur 03:32 tu écrivais surtout pour les autres. 03:33 Au début, j'ai commencé dans la publicité. - D'accord. 03:31 Non 03:30 tu n'as pas écrit que pour toi au début, 03:27 Mais comme je le disais en introduction à l'instant, 03:23 non ce n'est pas possible. 03:24 Il faut rigoler un petit peu. 03:20 parce que quand on voit ce temps de merde tu te dis : 03:17 et de la blague, de la blague, de la blague pour que les gens rigolent 03:14 Stand-up, c'est-à-dire le micro, le tabouret 03:13 Tu es sur scène tout seul ? 03:16 Et de la blague. 03:12 Je suis juste sur scène tout seul. 03:08 Là oui, j'écris pour moi puisque ce n’est que moi qui parle. 03:02 tous les jeudis à 20h, mai et juin. 03:08 Oui. 03:04 Donc oui, c’est mon troisième spectacle. 02:58 Que je joue à partir du 3 mai au sentier des Halles à Paris 02:55 Standupeur, oui parce que j'ai écrit un spectacle de stand-up là. 02:58 D'accord. 02:54 Exactement. 02:53 L’un n’empêche pas l’autre. 02:52 Maintenant, c’est standupeur 02:49 Je pensais que je m'étais trompé, mais j'avais mis startupeur. 02:47 Oui, standupeur, aujourd'hui je…. 02:46 Standupeur, il y a marqué sur 02:44 Donc qu'est-ce que tu fais là aujourd'hui ? 02:42 depuis quelques années maintenant, tu écris pour toi. 02:44 Entre autres. 02:39 tu as écrit beaucoup pour les autres et aujourd'hui, 02:37 Oui. - Parce que je disais, 02:36 Depuis 25 ans, tu écris. 02:29 Auteur. - La ligne directrice, c’est l'écriture. 02:32 Après, j'ai écrit sur différents médias depuis 25 ans. 02:27 Depuis toujours, auteur. 02:23 Aujourd'hui ce que tu fais. Qui es-tu aujourd'hui ? 02:21 Qui es-tu ? Présente-toi. 02:18 Ils sont 7,752 milliards. 02:15 et il y en a encore. - Ils sont très nombreux 02:17 Ils sont nombreux. 02:09 Ça se voit, il pleut beaucoup. 02:13 Vinvin pour celles et ceux qui ne te connaissent pas 02:06 Et ouais. 02:07 Go à Lille. - Bah ouais, là ça se voit. 02:05 Épisode numéro 32. 02:04 On est sur la route, c’est parti ! 02:03 La patate ! 02:01 Salut Nico! 02:02 Comment vas-tu ? 02:00 Salut Vinvin ! 01:26 Donc de changer de vie. 01:28 Voilà, on accueille tout de suite Vinvin. 01:22 Il va nous expliquer comment d'un seul coup, 01:24 il a eu envie d'écrire pour lui. 01:18 Il avait plein de métiers dans la communication et les médias. 01:21 Il va nous raconter tout ça. 01:15 conférencier, blogueur avant l'heure. 01:07 il a énormément écrit pour les autres. 01:09 Il a été présentateur télé, animateur, auteurs 01:04 De son changement de vie puisque avant d'écrire pour lui 01:02 C'est de ça qu'on va parler avec Vinvin aujourd'hui. 00:59 Il se lance après avoir écrit deux spectacles. 00:52 Stand-upeur parce qu'aujourd'hui, 00:57 et il écrit un stand-up. 00:54 il a changé de vie depuis quelques années 00:49 auteur et standupeur. 00:46 Alors Vinvin, il est comme indiqué sur le petit jingle, 00:39 et on tourne l'épisode numéro 32 de sur la route. 00:37 Je m'appelle Nicolas Quilliet 00:43 Mon invité ce matin, c'est Vinvin. 00:35 et en live sur Facebook. 00:34 On est en direct de ma voiture 00:32 On est mardi, il est 9 heures. 30:07 Rendez-vous mardi prochain, 9 heures 30:11 La semaine prochaine, salut! 00:31 Bonjour tout le monde ! 30:09 pour le prochain épisode émission numéro 33.