Retour aux vidéos Épisode #27 - Mardi 13 Février 2018 Frédéric Motte, fondateur @ Cèdres Industries 1278 vues Voir sur facebook À propos de la vidéo Retranscription Themes abordés : Management d'entreprise Engagement citoyen 00:33 Bonjour tout le monde. 00:34 On est mardi. Il est neuf heures. 00:36 On est en direct de ma voiture et en live sur Facebook. 00:40 Je m'appelle Nicolas QUILLIET. 00:41 Et on tourne aujourd'hui l'épisode numéro 27 de #SurLaRoute. 00:46 Mon invité de ce matin, c'est Frédéric MOTTE. 00:49 Frédéric MOTTE, le co-fondateur du Groupe Cèdres Industries. 00:53 Et il nous va parler de son chemin, de son parcours et de son expérience 00:56 qui est riche, notamment de la création de l'entreprise et de l'entrepreneuriat, 01:01 mais justement qui ne passe pas que par la création, mais aussi par la reprise. 01:05 Voilà, il a plus de 25 reprises à son actif. 01:07 Il va nous en parler. 01:09 On va parler avec lui aussi du management de ses entreprises : 01:12 comment on fait pour gérer un groupe composé de 25 entreprises. 01:18 Enfin, on va parler de son engagement citoyen. 01:21 Voilà, en tant qu’ancien maire d'une petite ville Beaucamps-Ligny. 01:25 Et là, d'un challenge qu'il s'est lancé au niveau du MEDEF. 01:30 Voilà, il va nous raconter tout ça, tout de suite. 01:32 On accueille tout de suite Frédéric MOTTE. 02:03 Bonjour Frédéric ! 02:04 Bonjour Nicolas ! 02:04 Comment vas-tu ? 02:05 Pleine forme. 02:06 Pleine forme dès le matin ? 02:07 Toujours. 02:07 Allez, c'est parti #SurLaRoute numéro 27. 02:11 Frédéric, est-ce que tu peux te présenter 02:13 pour celles et ceux qui ne te connaissent pas ? 02:15 Frédéric MOTTE donc, j'ai 53 ans. 02:18 Je suis né à Armentières. 02:20 J'ai une femme qui est franco-canadienne. 02:23 Nous avons deux filles : 18 et 16 ans. 02:26 Donc un parcours d'entrepreneur et de citoyen engagé. 02:30 Né à Armentières, donc un pur produit du Nord. 02:32 Exactement. 02:33 Tombé dans une famille de brasseurs. 02:34 De brasseurs ? 02:35 Depuis huit générations. 02:36 D'accord ! OK ! Super ! 02:39 Aujourd'hui, tu diriges un groupe 02:41 qui s'appelle le Groupe Cèdres Industries. 02:43 Affirmatif ! 02:44 Avantage : nous sommes deux, 02:44 puisque nous sommes associés. 02:46 On en reparlera peut-être. 02:47 Tout-à-fait ! 02:48 Qu'est-ce que ça fait aujourd'hui Cèdres Industries ? 02:49 Alors le métier de Cèdres Industries, 02:51 c'est de dessiner un bureau d'étude. 02:54 C'est de construire et d'installer les chaînes de fabrication. 02:56 D'accord ! 02:57 Donc, on construit les chaînes de fabrication 02:58 pour griller vos croquettes Findus, 03:00 fabriquer vos pots de boissons, 03:04 emballer, couper, souder, etc. 03:06 D'accord, Cèdres Industries. 03:07 L'industrie en fait, ce n'est pas chaînant. 03:09 De l’'industrie et du service puisqu'on dessine donc, c'est l'activité du bureau d'étude. 03:13 On dessine en trois dimensions. 03:14 Puis après, c'est beaucoup de métiers manuels 03:16 de soudeur, d'électromécanicien et d'hydraulicien. 03:20 Puis après, c'est d'aller installer ça en France et dans le monde entier. 03:23 D'accord ! 03:24 Alors, ce que je disais en introduction 03:25 aujourd'hui, c'est donc un groupe 03:26 un groupe que tu as créé. 03:28 Par contre, la première entreprise qui compose ce groupe, 03:31 tu ne l'as pas créée, tu l'as reprise. 03:32 Exactement ! 03:33 C'est ça ? 03:33 Oui. 03:34 Voilà, j'ai eu beaucoup d'invités qui bon, 03:37 on reparlait des start-ups, des entrepreneurs et des créateurs. 03:39 Ça, c'est une autre facette de la création d'entreprises 03:41 dont on parle peu qui est la reprise d'entreprise. 03:44 Et toi, tu as commencé par ça en fait. À quel âge ? 03:46 Alors, j'avais 32 ans. 03:47 32 ans ? 03:48 Nous n'avons fait « que » ça 03:50 puisqu'avec mon associé, nous n'avons fait que reprendre des entreprises. 03:53 D'accord ! 03:54 Donc dans l'idée, c'est que ça allait plus vite. 03:57 Oui. 03:57 On récupérait des compétences. 03:58 On récupérait des clients. 04:00 On récupérait des savoir-faire. 04:02 Puis, il faut savoir que la reprise des entreprises, 04:05 ça tient à quoi ? 04:06 C'est à la fois des personnes qui veulent transmettre 04:10 et puis qui n'ont pas d'enfant ou d'enfants qui souhaitent. 04:12 Mais c'est aussi des grands donneurs d'ordre 04:14 qui veulent moins de sous-traitants, plus globaux 04:17 donc la nécessité de rapprocher des entreprises. 04:19 Donc nous, on leur proposait de rejoindre 04:20 un groupe cohérent à taille humaine 04:23 qui laissait la possibilité à chacun de s'épanouir. 04:26 Et surtout ça, c'est une valeur forte. 04:28 Moi, je suis très adepte de la R.S.E : 04:29 la Responsabilité Sociétale des Entreprises. 04:33 Oui. 04:33 Donc, nous sommes acteurs du territoire. 04:34 Donc, ces entreprises, comme elles fonctionnaient bien, 04:37 à chaque fois que nous les rachetions, 04:38 pourquoi casser quelque chose qui va bien ? 04:40 Donc, elles sont toutes restées implantées 04:42 là où elles le sont avec leur équipe, 04:44 mais elles travaillent ensemble 04:45 parce qu'ensemble on est plus fort que tout seul. 04:47 Donc, tu rends compte comment ça se passe pour... 04:49 Comment on fait pour racheter une boîte ? 04:51 On rencontre le patron de la boîte ? 04:52 C'est lui qui vient te chercher ? C'est quoi ? 04:54 C'est une histoire d'hommes souvent. 04:55 Alors, ce sont des... c'est un cabinet comptable 04:58 qui vous le rapporte et qui vous le présente. 04:59 C'est une banque. 05:00 Mais le plus important, 05:02 c'est le premier rendez-vous, comme dans une négociation commerciale. 05:05 Il faut vraiment qu'il y ait un feeling 05:07 entre le cédant et le repreneur 05:09 parce que souvent, pour lui, c'est toute sa vie. 05:11 C'est une entreprise qu'il a créé, qu’il a développée. 05:13 il connaît chaque salarié par son prénom et son histoire. 05:16 Puis à un moment, il y a une rupture. 05:19 Il va falloir couper le cordon 05:20 puisqu'il va vendre son bébé. 05:22 Donc, il faut absolument qu'il y ait un contrat de confiance 05:25 qui se passe entre nous. 05:25 Que notre projet colle bien avec le sien. 05:28 Et c'est ce que je pense qu'on a réussi à chaque fois à faire. 05:30 Aujourd'hui, si je recroise toutes les personnes 05:32 qui nous ont cédé leur entreprise, 05:34 je pense qu'on irait boire une bière ensemble dans le café du coin 05:36 Et il traverserait la rue pour me serrer la main. 05:38 Est-ce qu'il y en a encore qui sont dans les boîtes qu'ils ont créées ? 05:41 Tout à fait ! 05:41 Il y en a qui ont fait 8 jours avec nous, 05:44 mais d'autres qui ont fait 5, 6 ans à 7 ans. 05:47 Et il y en a qui, 18 ans après, sont toujours avec nous. 05:49 18 ans après ? 05:50 Exactement ! 05:50 Quel était, sans rentrer dans les détails, 05:52 mais pour cette personne, qui est restée pour 18 ans, 05:54 quel était son intérêt à lui de te revendre son entreprise ? 05:57 Elle est toujours avec nous. 05:58 Elle est toujours encore aujourd'hui ? D'accord ! 06:00 Mais c'est parce que son entreprise, 06:01 tout seul, elle n'aurait pas survécu. 06:03 Un grand donneur d'ordres, en l'occurrence dans l'automobile, 06:05 ne voulait plus un petit sous-traitant dans un coin. 06:07 Il voulait quelque chose de global. 06:08 Donc, il lui disait : 06:08 « Vous avez un savoir-faire, on veut le garder, 06:10 mais rapprochez-vous de quelqu'un 06:11 qui va pouvoir nous faire une prestation plus globale. » 06:14 Donc, il est venu, il pilote. 06:16 Il copilote maintenant une de nos entreprises. 06:18 D'accord ! 06:18 Il est là depuis 18 ans et tout va bien. 06:20 D'accord ! 06:20 Il va partir prochainement en retraite d'ailleurs. 06:22 OK donc, tu l'as même accompagné jusqu'à la retraite. 06:24 Jusqu'au bout. 06:25 Jusqu'au bout. 06:26 Donc, on voit que la reprise de l'entreprise, 06:29 c'est aussi de la sauvegarde de l'emploi et de la création. 06:33 C'est leur donner un horizon. 06:35 Et je crois que ce n'est pas faire honte aux cédants. 06:37 C'est, quand vous êtes à quelques mois ou quelques années la retraite, 06:40 forcément, il ne va pas prendre des risques. 06:42 Il ne va pas réinvestir dans un nouveau bâtiment, etc. 06:45 Donc, quand vous avez un repreneur plus jeune, 06:48 c'est emmener l'entreprise plus loin. 06:50 Et je pense que toutes les entreprises qu'on a reprises, 06:52 justement, on les a amenées plus loin. 06:53 Donc, elles se sont développées. 06:55 Donc, elles ont investi. 06:56 Elles ont embauché. 06:57 D'accord ! 06:57 On se dit : « la reprise d'entreprise », 07:00 quand on est jeune par exemple, 07:01 « Ce n'est pas forcément pour moi », 07:02 parce qu'il faut peut-être avoir 50 ans 07:04 et un gros pécule pour pouvoir investir. 07:06 Et on disait justement : 07:07 la première reprise que tu as faite, tu avais 32 ans. 07:10 32 ans ! 07:11 Donc c'est possible de le faire à la trentaine 07:13 et de commencer par ça dans l'entrepreneuriat ? 07:15 Moi, je suis convaincu. 07:16 D'autant plus que maintenant, vous avez tous les outils financiers 07:20 pour accompagner le repreneur. 07:22 Oui. 07:22 Donc autrefois, c'était peut-être un peu difficile. 07:25 Mais maintenant, il y a toute une série de… 07:27 entre les banques, les fonds d'investissements -privés ou publics-, 07:30 de garantie et autres. 07:32 Donc, on arrive à trouver aussi les "Business Angel", 07:34 les fonds d'investissement qui vont accompagner. 07:37 Alors, certains qui voudraient dire : 07:38 « Mais je veux la reprendre à 100%. » 07:40 Il vaut mieux avoir 40% d'une boîte qui se développe 07:42 que 100% d'un petit truc ou de rien du tout. 07:44 On est d'accord. 07:44 Mieux vaut une part d'un... 07:45 une petite part d'un gros gâteau qu'une grosse part d'un petit gâteau. 07:48 Puis, tout ça te permet de se faire accompagner et aider. 07:50 Donc, c'est jamais mauvais. 07:51 OK ! Super ! 07:54 Cette première reprise d'entreprise, tu ne l’as pas faite seule ? 07:57 Non ! Alors, on est associés. 07:59 C'est le hasard de l'histoire, 08:00 c'est quelqu'un que je ne connaissais pas. 08:01 Nous sommes rencontrés. 08:02 Puis, on a bâti notre projet à deux. 08:05 Tu ne connaissais pas ton associé actuel ? 08:06 Non. 08:07 Ce n'était pas un ami ? Ce n'est pas quelqu'un de la famille ? 08:09 C'était ? 08:10 Non, non. Et ça reste un associé. 08:11 Et je crois que c'est quelque chose de bien, 08:12 parce que justement, quand c'est de la famille ou un ami, 08:14 c'est toujours embêtant quand il faut se faire des reproches, etc. 08:17 Or, la vie de l'entreprise, ce n'est pas toujours facile. 08:20 Ce n'est pas un long fleuve tranquille. 08:21 Donc moi, je dis toujours : « Ce n'est pas un ami, c'est un associé. » 08:23 Même si je l'apprécie beaucoup. 08:24 Mais c'est un associé. 08:25 Donc, on ose se dire les choses. 08:27 Oui. 08:28 Je pense que si on est toujours ensemble 21 ans après, 08:31 c'est parce que justement 08:32 d'abord, je n'étais pas seul. 08:33 Quand il y a beaucoup de chefs d'entreprise me disent : 08:35 « Je suis seul face à une décision à prendre 08:37 pour investir, pour embaucher, pour licencier 08:40 pour attaquer un nouveau marché… » 08:41 Moi, je n'ai jamais eu ce sentiment-là. 08:42 parce qu'à minima, on est deux. 08:44 Premier point. 08:45 Puis, on se complète. 08:46 Il a des savoir-faire que je n'ai pas. 08:48 J'en ai qu'il n'a pas. 08:49 Et je dis ne qu'on ne fait pas d'erreur. 08:50 Mais si on en fait un petit peu moins que nos concurrents, 08:52 je pense qu'on prend un avantage concurrentiel. 08:54 Au moins, vous les faites à deux. 08:55 Donc, vous pouvez vous soutenir, échanger et discuter. 08:57 Tout-à-fait ! 08:58 Ça, c'est important. 08:58 Effectivement, l'accompagnement et le partage. 09:01 On parle souvent de la solitude du chef d’entreprise, 09:03 Carrément. 09:04 toi, ce n'est pas quelque chose que tu as connu 09:05 parce que vous étiez deux. 09:05 Jamais. 09:06 C'est génial. 09:07 21 ans, vous êtes à deux et associés. 09:09 Et sans rentrer dans le secret, vous êtes associés à 50/50. 09:12 Exactement. 09:13 Si on dit 50/50, 09:14 ce n'est pas un mot en l'air pour dire : 09:16 moite-moite, c'est vraiment 50 %/50 %. 09:18 Alors, quand même ça, pour avoir 09:22 nagé dans pas mal de parcours d'accompagnateurs de créateur d'entreprises. 09:27 C'est le truc qu'on déconseille tout le temps le 50/50. 09:30 C'est-à-dire, ne faites jamais ça 09:32 parce que s'il y a une décision à prendre. 09:33 Vous êtes bloqués. 09:34 Et toi, tu es la preuve vivante. 09:36 Cela fait 21 ans. 09:38 Vous êtes à 50/50. 09:39 Moi, j'ai envie de dire exactement le contraire. 09:40 Ça nous oblige à trouver une solution. 09:43 Parce que justement si vous, vous êtes à... 09:44 Ça oblige un compromis ? 09:45 Exactement ! Alors le compromis, il ne faut pas qu'il soit tiré vers le bas. 09:47 Mais moi, justement je trouve que c'est sain, 09:50 parce qu'on se complète. 09:52 Alors maintenant, il y a certainement des exemples et des contre-exemples. 09:55 Le nôtre, je pense, est un bon exemple. 09:57 Oui. 09:58 Parce que justement, s'il y en avait un qui dominait l'autre, 10:02 le jour où il y a une mauvaise décision, 10:03 il y a toujours une certaine rancune. 10:05 C'est lui, c'est moi, c'est toi, etc. 10:07 Alors que là, c'est ensemble. 10:08 Cela amène aussi à ... 10:09 Cela oblige plutôt à avoir d'abord plusieurs choses. 10:12 Je veux dire de la confiance mutuelle. 10:14 Oui. 10:14 Cela oblige à faire des compromis. 10:16 Donc de temps en temps, à avoir un peu d'humilité. 10:19 De reconnaître, « j'ai fait une erreur », 10:20 ou « ma proposition n'était pas la bonne ». 10:22 Parfois se dire : « j'ai raison et c'est comme ça ». 10:25 Moi, je crois que c'est le... 10:25 Il y en a qui appellent ça la « règle des 5 C ». 10:27 Ce sont les compromis. 10:28 C'est la confiance. 10:29 C'est la complémentarité. 10:31 Puis, je ne sais plus les deux autres. 10:33 On ira chercher les deux autres sur Internet. 10:35 Exactement ! Voilà ! 10:36 D'accord ! OK ! 10:37 Donc, ça fait 21 ans que ça dure. 10:39 On a plein de projets. 10:40 Et ce n'est pas fini, l'aventure continue. 10:42 On est en train...on a quelques dossiers qu'on regarde pour sortir 10:45 Historiquement, on avait démarré dans le Nord. 10:46 Puis, on est parti autour de Paris, d'Avignon, dans l'Est et à l'étranger. 10:50 Puis là, on aimerait bien continuer. 10:52 On a quelques cibles dans l'Ouest de la France et dans le Sud. 10:56 Donc là, même après 25 créations d'entreprises, 10:59 tu continues d'avoir des projets ? 11:01 Exactement ! 11:02 Excusez-moi, reprise d'entreprises. 11:04 Tu continues d'avoir des projets. 11:05 D'abord, c'est crucial à titre perso 11:06 parce que moi, ce que j'aime bien, 11:07 c'est le développement 11:09 dans tout entrepreneur, il y a cette notion de développement 11:11 d'oser prendre des risques et d'audace. 11:13 C'est aussi important, je pense, pour toutes mes équipes. 11:16 Moi si je dis à mes directeurs et à mes chargés d'affaires, 11:19 les gars, on ne se développe plus, c'est terminé, 11:21 je pense que les meilleurs partiront. 11:23 Donc, comment je les emmène vers de nouveaux challenges ? 11:26 Et puis, c'est capitaliser sur nos expériences. 11:28 C'est ça qui est amusant. 11:29 C'est : plus on avance, plus on a d'expériences. 11:31 Plus on ose prendre des… plus on a la capacité de relever de nouveaux défis. 11:35 Et plus on fait des choses extraordinaires. 11:37 Comment on manage ? 11:38 Comment on manage un groupe composé de 25 entreprises ? 11:43 Reprise. 11:43 Donc, on parle souvent 11:45 dans les start-up ou dans les nouvelles entreprises qui se créent, 11:48 même plus ancienne, 11:49 il y a la culture d'entreprise qui doit être forte. 11:51 Donc, quand on crée une boîte de zéro, 11:53 on la crée ; l'ADN, on le développe. 11:55 Quand c'est une addition de 25 ou plus de structures, 12:00 Comment on fait pour gérer ça ? 12:01 D'abord, on a racheté les uns un petit peu. 12:03 Puis qu'il y en a quelques unes 12:04 qui étaient à quelques centaines de mètres l'une de l'autre. 12:06 Donc, c'est 17 sites avec du personnel. 12:08 Il y a 17 lieux différents ? 12:10 C'est énorme. 12:13 C'est sûr qu'il y a un peu de frustration. 12:14 Ça fait combien de salariés en tout ? 12:15 Un petit 400 personnes. 12:16 400 personnes sur 17 lieux ? 12:18 Donc, c'est un peu frustrant 12:19 parce que si, au début, on connaît chaque personne individuellement 12:22 chaque salarié, on peut y aller souvent. 12:24 C'est évident qu'à 17 12:25 on ne peut être tous les jours partout. 12:26 Donc, il y a le... 12:27 Moi, qui suis passionné par l'animation des hommes et le développement 12:31 c'est évidemment une petite frustration. 12:33 Maintenant, ça repose un peu comme tout à l'heure 12:35 dans les relations avec mon associé. 12:37 Cela repose sur la confiance et sur la délégation. 12:39 Donc, en l'occurrence dans notre organisation, on a mis un manager 12:43 à la tête de chacun de ces sites d'industriel. 12:47 Donc, c'est un vrai patron. 12:49 Il a son coin de ciel bleu. 12:51 Il pilote sa boîte. 12:53 Elle a gardé son nom et ses équipes. 12:54 Il doit afficher ses objectifs, etc. 12:57 D'accord ! Il est autonome sur... 12:59 Alors nous, au niveau du groupe, on va plutôt "en support". 13:02 Donc, on va l'aider dans les outils de gestion. 13:04 Moi, je vais aller l'aider s'il le faut ponctuellement 13:06 sur un rendez-vous commercial, un rendez-vous avec un banquier 13:09 ou à un comité d'entreprises. 13:11 Mais il est patron de sa boutique. 13:12 Donc ça, je crois que c'est un bon challenge pour chacun d'entre eux. 13:16 D'accord ! 13:16 Ils restent patrons de leur boutique 13:17 Tout à fait ! 13:17 avec une autonomie et une indépendance. 13:19 Tout à fait ! 13:21 Ce management, tu ne l'as pas appris à l'école, 13:24 je suppose ou quoi ? 13:25 On n'apprend pas à l'école à gérer 400 personnes. 13:29 Non ! Alors, c'est le fruit de toute une série d'expériences 13:32 puis on apprend tous les jours. 13:32 Moi, je vis ouvertement 13:33 que ce soit par mes engagements hors professionnels et par mon boulot. 13:37 Ce qui va bien dans une entreprise, 13:39 on le rapporte dans une autre. 13:40 Quand je rentre moi, je pousse tous les chefs d'entreprise 13:43 à être dans des clubs de chef d'entreprise. 13:44 Idéalement et évidemment d'adhérer au MEDEF 13:46 pour se faire du réseau, pour rencontrer et pour partager les expériences. 13:50 Moi, je suis convaincu que si j'apporte 13:52 par mon expérience et mon temps quelque chose aux gens du MEDEF, 13:55 ils m'apportent aussi beaucoup 13:56 parce que justement c'est autant d'expériences 13:58 qu'après je vais diffuser dans mes entreprises. 14:00 Oui parce que voilà, cette expérience, c'est des échanges. 14:03 C'est des discussions avec des chefs d'entreprise. 14:05 Et sur d'autre problématiques. 14:06 Et qui sont dans d'autres secteurs. 14:07 Même s'ils sont dans des secteurs totalement différents des miens. 14:10 Mais ils sont aussi confrontés à recruter des jeunes 14:13 et à savoir : « comment je les garde dans mon entreprise ? » 14:16 « comment je les motive ? » 14:17 « Comment je relève du nouveau challenge technique ? » 14:19 Donc ça, c'est le côté passionnant des réseaux. 14:21 Alors parlons de réseau justement et engagement citoyen 14:24 sur notre dernier thème. 14:26 En préparant l'émission, je ne savais pas. 14:29 On connaît alors, ceux qui te connaissent, 14:31 ils vont découvrir ton engagement entrepreneurial au MEDEF. 14:35 Donc, MEDEF local. 14:35 Puisque tu es le président du MEDEF Lille et Hauts-de-France. 14:37 Exactement. 14:38 Mais tu as été aussi maire. 14:41 Tout à fait ! 14:41 Maire d'une petite ville. 14:43 Je dis petite, mais ce n'est pas péjoratif, 14:44 mais moins de 1000 habitants, Beaucamps-Ligny. 14:47 Oui, exactement ! 14:48 Pendant ? 14:48 19 ans. 14:49 19 ans ? 14:50 19 ans, c'est trois mandats. 14:51 C'est le plus beau des mandats. 14:53 C'est le plus beau des mandats, parce que c'est vraiment 14:55 un mandat de proximité. 14:57 Donc, on est au service des gens. 14:59 Je les connaissais tous. 15:00 C'est une grande famille ou quoi ? 15:00 Je les connaissais tous. 15:01 Je connaissais chaque maison. 15:03 Je connaissais chaque parcelle de terrain. 15:05 C'est passionnant aussi 15:06 parce que notre job, c'est d'aménager la commune. 15:10 C'est d'assurer un certain nombre de missions. 15:12 Mais je dis souvent et je prends souvent l'image, 15:13 c'est de tricoter du lien social. 15:15 Oui à 1000 personnes. 15:16 Ça, c'est vraiment extraordinaire. 15:18 Une des plus belles satisfactions que j'ai eu, 15:20 c'est quand j'ai volontairement [arrêté], 15:22 puisque j'ai volontairement arrêté au bout de trois mandats. 15:23 J'avais été saluer le capitaine de gendarmerie. 15:26 Et il m'a dit : 15:27 je savais que vous étiez un bon maire 15:28 parce que je n'avais quasiment jamais de plaintes de voisinage 15:31 qui arrivent en gendarmerie. 15:32 Vous aviez aplani tout ça 15:33 à votre niveau ; au niveau de la commune. 15:35 Donc, je savais que vous faisiez bien votre boulot. 15:36 C'est l'indicateur de paisibilité. 15:38 Un parmi d'autres. 15:39 Un parmi d'autres. 15:41 Pourquoi on décide d'être maire ? 15:42 Pourquoi tu décides à un moment 15:44 de dire : je vais m'engager dans ma ville ? 15:45 Puisque c'est là où tu habitais. 15:47 exactement, c'est mieux. 15:48 Mais c'est mieux et ce n'est pas évident pour tout le monde. 15:50 C'est là que tu habitais 15:52 tu t'engages 15:53 Pourquoi ? 15:53 Pour l'argent ? 15:55 D'abord pas pour l'argent. 15:56 Là, j'ai envie de dire, ça provoquera peut-être quelques réactions, 15:59 mais les maires, ils ne sont vraiment pas payés cher, 16:02 pour le boulot qu'ils font. 16:03 C'est payé combien un maire ? 16:03 Un maire de Beaucamps-Ligny, c'est payé combien ? 16:05 Alors, mes deux premiers mandats, volontairement, je suis un peu cinglé 16:08 mais j'avais réduit mon indemnité ; je touchais 300 euros par mois. 16:11 Parce que je ne voulais pas ponctionner la commune, 16:13 puis j'estimais que j'avais un boulot par ailleurs. 16:14 300 euros par mois. 16:16 Mais je pouvais gagner un peu plus, je pense. 16:17 Après le dernier mandat, j'ai pris toute mon indemnité 16:19 qui est définie par la loi. 16:20 Donc, ce n'est pas en fonction du bon vouloir 16:22 C'est public ? 16:23 Voilà ! 16:23 Parce que je ne voulais pas 16:24 que mon ou ma successeur, en l'occurrence c'est une successeur, 16:27 puisse être pénalisée 16:28 qu'on l'a critique parce qu'elle augmente son indemnité. 16:30 Donc, j'avais pris tout mon indemnité. 16:32 puis à la fin, j'ai fait un beau cadeau à la mairie 16:34 en rachetant pleins d'archives, avec mon indemnité. 16:36 Je ne faisais pas ça pour l'argent. 16:38 Ce qui me motive moi, c'est d'aimer mon territoire. 16:40 Donc, j'avais envie de le développer et de le préserver. 16:43 Puis, c'est ce que je disais tout à l'heure, 16:44 c'est ce lien social. 16:46 Il y avait des gens fabuleux. 16:47 Moi, j'ai les souvenirs de participation à des manifestations, 16:50 à des repas des anciens, à des commémorations et à des cérémonies. 16:55 Chacun dans sa diversité, 16:57 que ce soit un agriculteur, un retraité, 17:00 un président d'association, des jeunes qui lancent une troupe de théâtre, 17:03 ou un commerçant. 17:04 Ce sont autant de parcours. 17:06 Ce sont autant de femmes et d'hommes 17:07 qui ont envie de partager 17:08 et qui ont des histoires extraordinaires. 17:10 Donc ça, ça m'amuse. 17:11 Puis, tu es obligé que ça t'amuse. 17:14 Oui, j'ai intérêt 17:14 parce que c’est matin, midi et soir. 17:16 Week-end y compris. 17:17 C'est fou ça. 17:18 Mais c'est pour ça que c'est plus sain aussi 17:19 volontairement, quand j'ai dit que j’arrêtais au bout de trois mandats, 17:22 j'ai écrit à mes habitants en disant : 17:23 j'en fais un troisième et je vais arrêter, 17:26 parce qu'il faut renouveler. 17:27 Moi, je suis ravi, là. 17:28 J'ai mon adjointe qui m'a succédé. 17:30 Elle a de nouvelles idées. 17:31 Elle a un dynamisme que je n'avais peut-être plus. 17:33 Donc, je trouve que dans le mouvement démocratique 17:35 c'est tout à fait ça. 17:37 C'est un engagement effectivement impressionnant, 17:39 qui demande des sacrifices. 17:41 Oui. 17:41 Donc là, tu décides aujourd'hui 17:45 de te lancer dans un nouvel engagement, 17:48 qui est tout aussi fou et qui va te demander encore plus de sacrifices, 17:50 qui est de passer à un niveau encore au-dessus, au niveau du MEDEF. 17:53 On va en reparler plus précisément, de ce qu’est le MEDEF. 17:55 Je crois que tu vas nous en dire deux mots d'ailleurs, 17:57 pour l'image qu'on en a. 18:00 Donc là, tu es au niveau local Lille et Hauts-de-France 18:02 et tu te présentes à la présidence nationale. 18:05 Exactement. 18:06 Donc pour succéder à un personnage bien connu 18:07 qui est Pierre GATTAZ 18:08 qui est aimé et détesté. 18:11 C'est très compliqué d'être à la tête. 18:12 Ce n'est pas simple. 18:14 Mon challenge sera justement de faire aimer l'entreprise. 18:16 Ce n'est pas l'homme en tant que tel. 18:17 Mais c'est de faire aimer l'entreprise. 18:19 Alors, le MEDEF c'est... 18:20 Pourquoi tu te lances... 18:21 Vas-y. 18:21 C'est quoi le MEDEF et pourquoi tu t'es lancé dedans ? 18:23 Alors le MEDEF, c'est le premier mouvement syndical patronal de France. 18:27 Et qui a l'avantage... 18:28 Je suis convaincu que c'est un vrai avantage, c'est de représenter 18:30 les grandes entreprises 18:32 mais il est trop souvent catalogué comme ça. 18:34 Mais il représente les moyennes et les petites à 90 à 95 %. 18:38 Nos adhérents, ce sont des T.P.E et P.M.E qui veulent faire du réseau, 18:41 qui veulent développer leur business, 18:43 et qui veulent être accompagnés. 18:45 Et je suis convaincu moi que le... 18:48 Qui peut créer de l'emploi et de la richesse 18:49 Et ce qui permet ensuite de faire la solidarité ? 18:52 C'est l'entreprise ! 18:53 Donc, on a un mouvement actuellement 18:55 qui semble très positif. 18:56 De mettre en avant l'entreprise. 18:58 Donc moi, un de mes mandats, ce sera... 19:00 un de mes objectifs 19:01 ce sera justement de mieux faire aimer l'entreprise 19:04 et de mieux faire aimer l'entrepreneur 19:05 pour qu'on ait plus d'entrepreneurs demain. 19:07 Qu'on ait des entreprises qui grandissent. 19:09 On avait trop de T.P.E. 19:10 C'est très bien de démarrer T.P.E. 19:12 Mais c'est comment on les fait grandir 19:13 pour qu'elles puissent innover et exporter. 19:16 La compétition est dure aujourd'hui 19:18 avec la mondialisation, avec la révolution des technologies 19:21 et avec les exigences du consommateur. 19:23 C'est lui qui nous bouscule, 19:24 et qui nous titille tous les jours. 19:25 Le job du MEDEF, c'est aussi d'aller aider 19:28 et accompagner ces entrepreneurs. 19:30 Donc, je voudrais porter justement 19:32 toutes les expériences que j'ai pu acquérir dans les territoires, 19:36 toutes les rencontres que j'ai eues avec des chefs d'entreprises 19:38 de petites entreprises, de moyennes et de grandes, 19:40 pour aller porter ça au niveau national 19:42 avec l'ambition que j'ai 19:44 de succéder à Pierre GATTAZ en juillet prochain. 19:46 Donc ça, c'est un... 19:48 Ça va être un boulot à temps plein ? 19:51 Pas à temps plein, mais presque. 19:52 Ça dépend en fonction. 19:52 C'est tout comme le mandat de maire 19:53 on peut très bien n’y aller qu'une heure par jour 19:56 ou on peut y passer sa journée. 19:57 Le mandat de MEDEF, oui il faut être franc 19:59 c'est un vrai sacrifice à la fois en termes de vie familiale. 20:01 Cela veut dire que dans mon organisation d'entreprise, 20:05 Je me suis bien débrouillé pour déléguer, pour avoir quelqu'un. 20:07 Et c'est ce qu'on a fait maintenant avec un directeur général 20:10 qui coordonne l'ensemble 20:11 pour pouvoir me dégager du temps. 20:12 Mais je veux garder un peu du temps 20:14 pour aller dans mes entreprises 20:15 parce que j'estime que c'est, un : ma légitimité ; 20:17 Deux : c'est mon gagne-pain. 20:19 Parce que le mandat du MEDEF de Lille, de Hauts-de-France ou de Pierre GATTAZ, 20:22 c'est zéro. 20:23 C'est important de le dire. 20:24 Ce sont des mandats bénévoles. 20:25 C'est bénévole ? 20:26 C'est bénévole ? 20:26 Entièrement bénévole ? 20:27 Entièrement bénévole. 20:28 C'est un mandat qui est non renouvelable. 20:29 C'est un mandat de cinq ans. 20:30 D'accord ! 20:31 Mais au niveau local, c'est deux fois trois ans. 20:33 Et au niveau national, c'est cinq ans non renouvelables. 20:35 Comme ça on se donne à fond. 20:36 Puis après, on passe le flambeau au suivant. 20:38 OK ! Super engagement. 20:40 Bravo pour ça ! 20:41 Un beau challenge. 20:42 Oui, bravo pour ce challenge. 20:43 Se donner des objectifs, on en parle souvent. 20:45 Mais là, tu as visé haut là. 20:46 Là, c'est un vrai bel objectif. 20:47 Et on te souhaite de l'atteindre. 20:48 Merci ! 20:49 On arrive à la fin de cette discussion. 20:51 À la fin d'émission, il y a une rubrique 20:54 qui est récurrente et qui est la question de l'invité. 20:56 Donc, c'est simple. 20:56 Le but, c'est de faire du lien 20:57 entre les invités de #SurLaRoute. 21:00 L'invité de la semaine dernière, 21:01 c'était Véronique FOURNIER. 21:03 Véronique FOURNIER t'a posé une question directe directement, 21:05 qui fait écho à ce que tu disais : 21:07 le MEDEF, c'est bien, on le connaît, médiatiquement 21:10 surtout en fait, et moi y compris. 21:11 Je ne connaissais pas vraiment 21:13 avant que tu m'expliques ce que c'était et à quoi ça servait. 21:15 On connaît surtout par rapport aux entreprises du CAC 40 : 21:18 les grosses entreprises.. 21:20 À un moment Véronique, elle te pose la question : 21:22 les petites et les T.P.E, 21:24 c'est quoi la place de la petite entreprise au MEDEF ? 21:26 Tu peux lui répondre directement. 21:28 À Véronique, je vais lui dire : c'est une raison de plus pour venir au MEDEF. 21:31 parce que oui, le CAC 40 21:33 ils sont tous adhérents du MEDEF, 21:34 mais ils ne sont que 40. 21:35 Comme elles ne représentent que plusieurs dizaines 21:37 et qu’il y a un grand nombre de dizaines de milliers d'entreprises, 21:39 la majorité, je disais de mes adhérents, 21:41 ce sont des T.P.E et P.M.E. 21:42 Et ces T.P.E et P.M.E, qu'est-ce qu'elles veulent ? 21:44 Elles sont tout seules dans leur coin. 21:46 Elles voient un monde qui bouge vite 21:47 et des exigences qui sont plus en plus fortes. 21:48 Donc, venez nous rejoindre, 21:50 pour justement faire du réseau, 21:52 trouver de l'accompagnement, 21:53 trouver des idées 21:54 et trouver des outils pour vous accompagner 21:57 dans votre cursus d'entrepreneurs. 21:58 Et que votre T.P.E devienne demain une P.M.E. 22:00 Et pourquoi pas après demain une E.T.I. 22:02 Donc, raison de plus pour venir au MEDEF. 22:04 Donc, la petite entreprise est importante. 22:06 Elle a toute sa place. 22:08 Vous verrez, elle a toute sa place. 22:09 Et on a beaucoup d'actions 22:10 qui sont justement à destination de ces patrons de T.P.E 22:13 pour les aider à se former, 22:14 pour les aider à rencontrer 22:15 et à mieux analyser leur environnement. 22:17 Cela vaut le coup au moins d'aller voir ce qui se passe. 22:19 Exactement. 22:21 Super ! Merci pour Véronique. 22:24 Deuxième question, c'est toi qui la pose 22:26 à mon invité de la semaine prochaine. 22:27 C'est Axel ALLÉTRU. 22:30 Alors Axel ALLÉTRU, c'est un champion sportif 22:33 qui a fait les Jeux Olympiques et les championnats du monde 22:36 qui était en BMX. 22:39 Alors, je ne vais pas dire de bêtises 22:40 en Motocross en tant que valide. 22:42 On va dire valide parce qu'aujourd'hui, 22:44 il est handicapé. 22:44 Il a eu un accident. 22:45 Et même handicapé, il a décidé de continuer 22:48 le sport à très haut niveau 22:50 et il a voulu participer aux Jeux Olympiques en natation, handisport. 22:56 Voilà, il a un parcours fou. 22:57 On va en parler la semaine prochaine avec lui. 22:58 Vous verrez, c'est impressionnant. 23:00 Est-ce que tu as une question lui poser ? 23:02 Alors, j'aimerais dire trois choses. 23:03 La première, c'est chapeau et respect. 23:05 parce que c'est bluffant comme énergie. 23:06 La première interpellation, c'est cette capacité de résilience 23:10 de rebondir après un échec. 23:11 Donc, quels ont été pour lui les éléments déclencheurs ? 23:14 Parce qu'il aurait pu baisser les bras. 23:15 Après son accident, il rebondit. 23:17 Puis quel conseil nous donnerait-il 23:19 parce que tous dans nos vies, 23:21 à un moment ou un autre, on a notre vie d'entrepreneur familial. 23:24 On a des petits coups de mou. 23:24 On est un peu en bas de l'échelle. 23:27 Qu'est-ce qu'il nous donnerait comme conseil pour justement rebondir ? 23:30 Super ! 23:30 Voilà ! 23:31 Parfait ! 23:32 Il répondra donc à tout ça à la semaine prochaine. 23:34 Merci beaucoup Frédéric ! 23:35 Merci Nicolas ! 23:36 Merci pour cet échange. 23:37 Bonne semaine. 23:37 Je t'invite à sortir. 23:38 Bonne semaine à toi. 23:39 Elle est très chargée visiblement. 23:40 Aie, aie. 23:41 À bientôt. 23:41 À très vite. 23:42 Au revoir, Frédéric. 23:47 Voilà, c'était le parcours et l'expérience de Frédéric MOTTE. 23:51 J'espère que ça vous a intéressé. 23:52 Donc un parcours différent encore des autres entrepreneurs 23:56 qui ont pu se succéder dans l'émission. 23:59 Il a parlé de la reprise d'entreprises, 24:01 un sujet souvent oublié quand on veut entreprendre. 24:03 Effectivement, il y a des belles entreprises qui existent 24:06 et qui nécessitent un second souffle. 24:08 Et c'est là qu'un nouvel entrepreneur peut arriver 24:10 et donner ce second souffle. 24:12 C'est un vrai sujet dans la création et dans l'entrepreneuriat 24:16 donc la reprise d'entreprises. 24:18 Il nous a parlé aussi de son management : 24:19 comment on fait ça avec un associé 50/50 ? 24:22 Ça se passe super bien ; le travail et l'organisation. 24:26 Enfin, son engagement citoyen, 24:28 maire d'une petite ville pendant 19 ans. 24:30 Il a dit, je crois, Beaucamps-Ligny. 24:32 Chapeau ! 24:33 Parce que tous ces mandats demandent énormément d'investissement. 24:37 Et là, un nouveau challenge pour lui au MEDEF national. 24:44 N'hésitez pas à vous renseigner sur ce qu’est [le MEDEF]. 24:46 Je n'en fais pas du tout la promotion. 24:47 Ce n'est pas le but. 24:48 Je n'en suis pas membre moi-même. 24:50 Mais c'est intéressant de regarder 24:51 ces réseaux de chefs d'entreprises parce que 24:53 ça permet de ne pas rester seul encore une fois, 24:55 d'échanger et de rencontrer des gens intéressants et passionnants. 24:59 Comme l'est Frédéric. 25:00 Voilà ! 25:01 Mon invité de la semaine prochaine, je l'ai dit : 25:03 Axel ALLÉTRU. 25:05 Axel, il a un parcours de fou. 25:06 Je mettrai des petites vidéos 25:07 sur ce qu'il fait et ce qu'il est. 25:09 Un sportif de très haut niveau. 25:11 Championnats du monde, Jeux Olympiques 25:14 en BMX, motocross et maintenant en natation. 25:17 En catégorie. 25:18 Là, la natation malheureusement pour lui, handisport, 25:21 mais pas malheureusement en fait 25:22 puisqu'il a réussi à rebondir de manière phénoménale. 25:25 Il va nous raconter tout ça dans une semaine. 25:28 Mardi prochain, à neuf heures. 25:31 Comme tous les mardis à neuf heures 25:31 dans ma voiture en live sur Facebook. 25:34 C'est #SurLaRoute. 25:35 Entreprenez et bougez-vous. 25:36 Très bonne semaine à tous et à toutes. 25:38 Et à mardi prochain. 25:39 Salut !