Retour aux vidéos Épisode #19 - Mardi 12 Décembre 2017 Guillaume Spriet, CEO de Drawer.fr 1278 vues Voir sur facebook À propos de la vidéo Retranscription Themes abordés : Trouver l'idée Se lancer 00:36 Bonjour tout le monde ! 00:38 On est mardi. 00:39 Il est neuf heures. 00:40 On est en direct de ma voiture 00:42 et en live sur Facebook. 00:43 On tourne aujourd’hui l’épisode numéro 19 00:46 de « Sur la route ». 00:48 L’épisode numéro 19. 00:50 Alors, avec une petite nouveauté. 00:52 Dans l’épisode vous avez vu juste 00:54 avant l’introduction. 00:55 Avant c’était une image fixe 00:57 qui présentait l’invité. 00:58 Là et à partir des prochains épisodes 01:00 si cela fonctionne bien, 01:01 c’est un petit décompte de 30 secondes. 01:03 Puisqu’on m’a souvent dit 01:05 qu’en pensait que la vidéo plantait au début, 01:07 puisque c’était une image fixe. 01:08 Maintenant, c’est une image qui bouge 01:09 Elle fait 30 secondes avant de démarrer. 01:11 Pourquoi ? 01:12 Parce qu’en fait, il y a un décalage 01:13 de 17 secondes 01:15 entre le moment où on clique sur play 01:17 dans l’enregistrement 01:18 et le moment où la vidéo est vraiment en live 01:21 sur Facebook. 01:22 Et donc, ce petit laps de 17 secondes, 01:24 je ne peux pas bien le maîtriser 01:26 sur mon ordinateur, 01:28 sur mon téléphone. 01:28 D’où ce petit décompte. Voilà ! 01:30 Vous me direz en commentaire si 01:31 cela a été efficace ou pas. 01:33 Mon invité aujourd’hui, 01:34 puisque c’est cela l’important, 01:35 c’est Guillaume Spriet. 01:37 Et non pas Spriette, 01:38 donc Spriet. 01:39 Guillaume Spriet, c’est le CEO 01:41 de Drawer. 01:42 Drawer, c’est un site de vente en ligne. 01:45 Il va nous en parler. 01:46 Avec lui, on va échanger, 01:47 discuter. Il va nous parler de son idée. Voilà ! 01:49 Comment il a eu l’idée de lancer Drawer, 01:51 un site d’E-commerce 01:52 comme il y en a plein. 01:53 Pourquoi cette thématique ? 01:55 Pourquoi maintenant ? 01:56 Pourquoi à ce moment-là, 01:57 il a choisi de se lancer ? 01:58 Il va nous expliquer aussi, 02:00 qu’entreprendre en couple, 02:02 c’est possible. 02:03 La semaine dernière, 02:03 on a vu qu’entreprendre en famille, 02:05 c’était possible. 02:06 Donc là, c’est entreprendre en couple, avec sa femme. 02:09 Et enfin, on va parler des locaux, 02:10 des bureaux. On connaît l’open space, 02:13 et lui, il a imaginé une autre façon 02:15 de travailler dans ses bureaux avec ses collaborateurs. 02:17 Et il va nous en parler. 02:19 Et comme d’habitude, à la fin de l’épisode, 02:21 la question de l’invité. 02:23 Donc, Guillaume aura 02:24 la question de l’invité de la semaine dernière. 02:26 Là, il posera une question à l’invité de la semaine prochaine. 02:29 On accueille tout de suite 02:30 Guillaume Spriet. 03:03 On est en live. Salut, Guillaume ! 03:04 Salut, Nicolas ! 03:05 Tu vas bien ? 03:06 Super bien et toi ? 03:07 Très bien ! 03:07 - Allez, c’est parti - Cool ! 03:08 « Sur la route ». 03:09 Let’s go ! 03:10 Let’s go ! Attache-toi bien. 03:11 Cela peut être dangereux. 03:12 Tu crois ? 03:12 Je n’espère pas. 03:13 On s’en sort mieux qu’hier pour l’instant. 03:15 Allez, avec le temps oui. 03:16 - Il n’a pas neigé aujourd’hui, ce matin encore. - La route est dégagée. 03:19 Super ! Donc, il n’y a pas besoin de venir la pousser 03:21 comme il était prévu 03:23 de le faire potentiellement. 03:25 Guillaume, présente-toi 03:28 pour celles et ceux qui ne te connaissent pas. 03:29 Eh ben, écoute, je suis Guillaume Spriet, 03:32 et pas Spriette. 03:33 - Et pas Spriette, je l’ai dit en intro. - Dans la famille, 03:35 - on le dit comme ça. - On dit Spriet. 03:36 J’ai 44 ans. 03:38 Je suis le papa de deux petits garçons. 03:40 Alix et Ruben. Marié à Valérie 03:42 dont on en parlera tout à l’heure. 03:43 Tout à fait ! 03:44 - Je pense que c’est aussi mon associé. - On voit ça ensemble 03:46 - Et je suis un - C’est ton associé ? 03:48 Je suis un pur Lillois Roubaisien, 03:50 plutôt d’origine familiale. 03:53 D’accord ! 03:53 Voilà ! Vraiment un gars du coin. 03:55 Même si je n’ai pas mal bourlingué 03:58 dans ma vie. 03:59 Tu es né à Roubaix ? 03:59 Ouais, je suis né à Croix 04:01 et je suis issu de famille d’entrepreneurs 04:04 du nord. Et plutôt basé à Roubaix 04:06 du côté de mes grands-parents. Voilà 04:08 ce que j’avais à dire. 04:09 Tout cela, c’est dans le nord ? 04:10 - Oui ! - Pour celles et ceux qui nous regardent 04:12 en dehors du Nord-Pas-de-Calais 04:13 des Hautes-France. Il y en a de plus en plus. 04:15 - Absolument ! - Notamment des Parisiens 04:17 qu’on salue. 04:18 Je parlais donc de Drawer. 04:21 Drawer, qu’est ce que c’est aujourd’hui ? 04:22 Drawer, c’est un... 04:24 On le définit comme E-boutique. 04:27 Un E-concept store. 04:28 On aime bien ce concept de concept store. 04:31 D’accord ! 04:32 On distribue sur internet 04:34 exclusivement du mobilier 04:36 contemporain, design. 04:37 D’accord ! 04:38 Des objets de décorations 04:39 qui sont constituées pour parti de produit 04:42 vraiment estampillé Drawer. 04:43 - Oui ! - De marque Drawer 04:44 Tu vends tes propres produits ? 04:46 Oui ! Absolument, c’est... - D’accord ! 04:47 La majorité de notre chiffre 04:49 et une bonne partie de la collection 04:51 est vraiment du produit Drawer. 04:52 Donc si j’achète sur ton site, 04:54 j’ai chez moi une table, un fauteuil de Drawer ? 04:56 Oui ! Dans la plupart des cas. 04:58 Encore qu’on distribue également d’autres marques 04:59 qu’on appelle des marques amis 05:01 ou des marques invitées sur le site. 05:02 D’accord ! 05:03 Qui sont des marques qu’on aime bien. 05:04 On essaie de n’être pas trop diffusé en France. 05:06 C’est un peu original 05:07 et qui colle un peu au concept. 05:09 Le concept étant de proposer 05:11 du mobilier vraiment actuel. 05:13 Un peu cool, 05:16 toujours tendance 05:17 et à des prix, on va dire accessible 05:19 à la plupart. 05:19 On se situe plutôt sur le milieu de gamme. 05:22 D’accord ! 05:22 On ne vend pas de chip, 05:23 mais on ne vend pas non plus du mobilier d’édition 05:25 Super cher ! 05:26 que personne n’a les moyens de se payer. 05:27 OK ! 05:27 Aujourd’hui, c’est combien de personnes ? 05:29 Combien de chiffres d’affaires ? 05:30 Aujourd’hui, on est quatorze environs. 05:33 Quatorze personnes ? 05:34 Basée à Eura Technologie. 05:36 - Oui ! - et le chiffre d’affaires va atteindre 05:38 six millions d’euros cette année. 05:39 Six millions cette année ? 05:40 Cela fait de nous probablement un des 05:43 principaux sites sur ce segment 05:45 du milieu de gamme 05:46 contemporain indépendant en France. 05:48 Oui ! 05:48 Parce qu’on a beaucoup de confrères 05:50 qui ont soit disparus, 05:51 soit qui ont été rachetés. 05:52 - Il y a eu beaucoup de concentration - Ah oui, d’accord ! 05:54 ces derniers temps, sur ce marché. 05:55 Tu restes indépendant ? 05:56 Et nous, on a la chance. 05:57 Je le vis vraiment comme cela, 05:59 d’être complètement indépendant et en autofinancement. 06:01 D’accord ! 06:02 Depuis le démarrage. 06:03 OK ! 06:03 Tu as créé cela il y a combien de temps ? 06:04 La boite a été créée en 2011. 06:06 - D’ailleurs c’est... - 2011, donc ça fait six ans ? 06:08 Cela fait six ans. 06:09 Je voulais faire un petit clin d’œil à 06:10 Laurent Evin qui a co-crée Drawer avec moi. 06:13 - C’est vrai ? - Il a quitté, je sais qu’il a un peu 06:14 - inspirer ce drive test. - Tout à fait ! 06:16 Il a été mon premier invité 06:19 cobaye. 06:19 Coucou, Laurent ! 06:20 Voilà, je voulais te faire un petit coucou également, 06:22 Laurent, si tu nous regardes. 06:23 Effectivement, il m’a aidé à faire 06:25 le premier épisode pilote 06:27 de « Sur la route ». 06:28 Le premièr d’ailleurs. 06:29 - Effectivement la boite date de 2011. - Exactement ! 06:32 - Cela fait six ans, - avec Laurent. 06:34 au tout début. 06:34 D’accord ! OK ! Super ! 06:36 Est-ce que tu peux nous dire comment tu as eu, 06:37 comment tu as trouvé l’idée ? 06:38 Voilà ! Comment tu t’es dit un beau matin : 06:41 « tien je vais vendre des meubles ou de la déco 06:43 en ligne ». 06:44 - Écoute ! - Comment on fait cela ? 06:45 Oui, moi, j’ai créé à 38 ans. 06:48 Donc, je n’étais plus un petit jeune 06:50 - qui sortait d’étude. - Oui ! 06:51 Il y a plein d’entrepreneurs 06:52 autour de nous qui ont créé en étant encore étudiants 06:55 parfois. 06:55 Moi, c’est plutôt le résultat 06:58 d’un parcours de vie 07:00 - qui repose sur... - Tu faisais quoi avant ? 07:01 Oui, cela repose pas mal là-dessus. 07:04 J’ai été longtemps acheteur-chef de produit 07:07 dans la distrib. 07:08 J’ai bossé aux 3Suisses. 07:09 J’ai bossé comme chef de produit chez Leroy Merlin. 07:12 D’accord ! 07:12 J’ai été également responsable du marketing 07:14 pour Deux Meilleurs. 07:15 C’est une boite de la région qui fait du meuble, 07:17 - qui fait du mobilier - D’accord ! 07:18 - suivant un - Donc, tu étais déjà dans le milieu du meuble ? 07:19 Un peu dans le monde entier. 07:20 Et une autre particularité de ma carrière, 07:23 c’est que j’ai énormément passé du temps en Asie. 07:25 Parce que j’ai fait ma... 07:26 à l’époque, il y avait un service militaire. 07:28 - Tu sais... - Oui ! 07:29 Moi, j’ai été coopérant du service 07:30 militaire à Hong Kong dans les années 90. 07:33 Alors, pour les plus jeunes qui ne connaissent pas, 07:35 et je vais m’inclure puisque je n’ai pas fait 07:36 mon service militaire. 07:37 - Tu es jeune comme cela... - On est en 80. 07:39 C’était la dernière année. 07:41 C’est quoi « coopérant en service militaire » ? 07:43 C’était quoi ? 07:43 Écoute, tout simplement, à l’époque, 07:46 le service militaire était obligatoire. 07:48 Il existait un service 07:50 civile en entreprise 07:51 Oui ! 07:52 qui s’appelait VSNE. 07:53 C’était les Volontaires de Service National Entreprise. 07:55 C’est exactement ce qui s’appelle maintenant, 07:58 le V.I.E. 07:58 Ah, d’accord ! 07:59 - L’avantage, c’est - Ah OK ! 07:59 plutôt que faire le bidasse 08:02 ou de faire une préparation militaire comme 08:04 pas mal de potes ont fait, 08:06 tu pouvais partir 08:08 seize mois à l’étranger. 08:09 OK ! 08:10 Travailler pour une entreprise française. 08:12 Oui ! 08:12 C’était une sorte de soutien 08:14 à l’économie française à l’étranger. 08:16 Moi, j’ai eu la chance d’être embauché par EDF. 08:18 Tu as saisi l’opportunité ? 08:19 Oui, j’ai beaucoup ciblé mes recherches 08:21 sur les boites qui étaient présentes en Asie. 08:23 Parce que j’avais déjà fait un stage à Hong-Kong. 08:24 J’avais été complètement emballé par cet endroit 08:26 qui continue à être un endroit 08:28 que j’adore. 08:29 Tu conseilles cela aujourd’hui aux personnes 08:32 qui ont l’opportunité ? 08:32 Les étudiants ou même après 08:34 de partir comme cela à l’étranger 08:35 plusieurs mois, années. 08:36 Écoute, je pense qu’il n’y a pas un stagiaire ou un jeune 08:38 qui est passé chez Drawer 08:40 à qui je ne l’ai pas vivement recommandé. 08:42 Ah oui ! 08:42 Je considère que cela a vraiment forgé vraiment ma vision 08:44 du monde aujourd’hui. 08:46 Cela, on l’entend beaucoup chez les précédents invités 08:49 avec qui j’ai discuté. 08:51 J’ai entendu Yves parler d’Erasmus. 08:52 Moi, je suis aussi parti une année en Espagne 08:54 pendant mes études. 08:55 - Oui ! - Puis j’étais en Asie pas mal. 08:57 Clairement, je trouve que cela permet de prendre 09:00 du recul et également peut-être de gagner 09:01 en caractère. On apprend plein de choses. 09:05 Moi, cela m’a beaucoup façonné en tout cas. 09:07 Oui ! 09:07 Cela a été important dans ma vie. Ça l’est toujours d’ailleurs. 09:10 J’ai toujours la bougeotte et 09:12 toujours autant de plaisir à me déplacer, 09:14 ce que je continue à faire quand même. 09:15 Oui ! 09:16 Donc oui ! Pas mal d’Asie. 09:18 Un parcours d’acheteur et puis une rencontre 09:21 il y a sept ans maintenant. 09:23 Celle de Thibaut Bayart 09:24 qui avait crée Vendido à l’époque. 09:26 Puis d’Arnaud Senlis qui était en train de créer 09:28 ce qui est devenu Alice Gardonne. 09:29 Et puis les deux sont venus me voir. 09:30 On a fait la même école. 09:31 On a fait l’ESCA tous les trois. 09:33 Ils sont venus me vois sur la pulsion 09:35 de Dominique Nayet. 09:36 - Je pense que tu le connais également. - - Tout à fait ! 09:38 En me disant : « dit donc, on cherche du meuble, 09:41 comme ci comme ça, tu ne peux pas nous aider ? » 09:42 Je leur ai dit : « si, bien sûr ». 09:43 Qu’est ce que vous cherchez ? 09:45 Et puis en discutant avec eux, je me suis dit : 09:48 « mais c’est carrément génial cette idée 09:50 de vendre du meuble sur internet ». En 2009 09:52 ou 2010, cela semblait encore 09:53 relativement nouveau. 09:55 Oui ! 09:55 Et puis ils m’ont montré qu’il y avait un marché. 09:57 Ils m’ont montré qu’on pouvait 09:58 - C’est possible. - pouvait vendre du mobilier en particulier 10:00 sur les places de marchés. 10:01 D’accord ! 10:01 Donc, j’ai négocié mon départ 10:03 chez Deux meilleurs. Je suis parti. 10:06 Puis je me suis trouvé en septembre 2010, 10:08 tout seul chez moi. 10:09 J’ai appelé Thibaut au téléphone. 10:11 « Alors, ça y est, je suis prêt ». 10:12 En disant : « quand est ce qu’on démarre ? » 10:14 Et Thibaut m’a dit : « mon pauvre gars, 10:15 ce n’est pas de bol. 10:17 Je viens de revendre la boite 10:18 au boulanger, donc il faut que tu te démerdes 10:21 sans moi ». 10:21 Donc, tu quittes ton taf en disant : 10:23 « allez, je vais y aller. Je vais lancer mon truc ». 10:24 J’étais au taquet, 10:25 prêt à repartir en Chine 10:27 acheter mes premiers containers. 10:29 Et puis donc un peu patatra. 10:32 Oui ! 10:32 Et bon, je ne me suis pas laissé démonter. 10:36 Par réseau, j’ai rencontré plein de monde. 10:39 - J’ouvre un peu parce que dit donc, tu... - Ouvre-la... 10:41 Alors, c’est la problématique. 10:42 - On en a dans du live. - On parle tellement que cela fait... 10:44 Cela fait plein de buées partout. 10:45 Et je ne peux pas mettre la clim 10:47 sinon, cela fait un bruit phénoménal dans le micro. 10:49 - On va trouver une solution - Tant pis, on va 10:50 un peu gelé, mais au moins on va 10:52 ... 10:54 Donc, tu quittes ton job. 10:55 Tu veux rejoindre Thibaut dans Vendido, 10:57 mais au final Vendido était vendu entre temps. 10:59 Exactement, Vendido n’est plus là. 11:01 Et tu fais quoi là alors ? 11:03 Écoute, je me dis : « merde ! Je connais bien le produit, 11:06 le marché du meuble. Cela, je comprends assez bien. 11:07 Par contre, je ne connais vraiment rien du tout au E-commerce. 11:09 Je ne sais rien au web. 11:10 - Oui ! - C’était vraiment le cas. 11:11 Et je me dis, il faut que je trouve quelqu’un pour 11:13 m’aider et démarrer 11:15 avec moi, gérer cette partie. 11:17 Donc, je cours tous les clubs d’entrepreneurs. 11:19 Tu n’as pas laissé tomber en fait ? 11:20 - Tu aurais pu à ce moment-là laisser tomber - Ah non ! 11:22 complètement l’idée, parce que les partenaires prévues 11:24 ne peuvent plus être les partenaires voulus. 11:28 Et non, tu continues. Tu dis : « allez, 11:31 on y va ! » 11:32 En fait, cela ne m’a même pas effleuré, 11:34 - D’accord ! - l’idée d’arrêter parce que 11:36 vraiment, chaud comme la braise. 11:38 Et j’y croyais très fort. 11:39 Et puis encore une fois, on savait qu’il y avait un marché. 11:42 Cela fonctionnait dans le cadre du meuble de jardin. 11:45 - Oui !, - Donc, non, j’étais au taquet. 11:47 Il fallait juste que je trouve les compétences. 11:49 Et au hasard d’un apéro, 11:52 c’était un apéro des entrepreneurs 11:55 ou apéro du web, je ne sais plus. 11:56 Je rencontre Laurent Evin. 11:57 D’accord ! 11:58 C’est lors d’un apéro ? 11:59 Voilà ! 11:59 On se rencontre un peu par hasard, 12:01 mais un petit peu par la bande. 12:02 On avait des amis communs. 12:04 Et puis j’explique mon idée à Laurent 12:06 qui me dit : « bon sang, mais c’est bien sûr... » 12:08 - Je te rejoins, on y va, on le fait. - C’est exactement 12:10 ce que je cherchais. 12:11 - Donc on a créé ensemble. - En fait, c’est une complémentarité 12:13 de compétences. 12:14 Toi sur le sourcing, le meuble en Asie 12:16 et Laurent sur le digital, le web. 12:20 Le E-commerce. 12:21 Le tandem, cela semblait parfaitement 12:24 logique. 12:25 Donc, on a démarré comme cela, en juillet 2011. 12:28 Un petit peu avant, je vais un peu vite. 12:31 Oui ! 12:31 Mais la chance qu’on a eue à ce moment-là, 12:33 c’est qu’on a découvert qu’il y avait un truc 12:34 - qui s’appellait Eura Tech. - Oui ! 12:36 Eura Technologie à Lille. 12:38 En octobre 2010, 12:40 j’ai été frapper à la porte d’Eura Tech. 12:43 Et puis j’ai rencontré toute la petite équipe 12:45 - de l’époque : - De l’époque oui. 12:46 Raouti, Samuel, Jérôme, etc. 12:49 - tu leur passes le bonjour d’ailleurs - qui m’on dit : « écoute, welcome ». 12:51 Oui, je voulais évidemment les mentionner 12:53 dans cette histoire. 12:54 Puisqu’ils ne sont pas non plus pour rien 12:55 - dans cette aventure. - Oui ! 12:56 Donc, je me suis retrouvé à Eura Tech 12:59 avec Laurent qui était consultant, 13:01 qui faisait plein de missions 13:03 pour plein de boîtes de la région. 13:04 Et moi, à développé ce qui est devenu Drawer 13:07 quelques mois après, en juillet 2011. 13:09 Donc, c’est comme cela que l’idée est née, 13:11 que malgré les aléas, tu l’as quand même lancé. 13:13 Tu es allé jusqu’au bout. 13:14 Oui, absolument. 13:15 Rapidement, ta femme t’a rejoint ? 13:17 Alors, effectivement c’est la suite 13:19 - de l’aventure. - Comment cela s’est passé ? 13:20 Parce qu’aujourd’hui tu travailles avec ta femme. 13:22 - Elle est même associé dans la boite. - Absolument oui. 13:24 Tous les deux associés. 13:25 Comment c’est de travailler en couple ? 13:28 Beaucoup se pose la question de créer 13:30 à deux, en couple. 13:31 Est-ce que c’est facile ? Est-ce que c’est compliqué ? 13:33 Comment vous le vivez ? 13:35 - Je pense que... - Pourquoi ta femme 13:36 t’as rejoint ? 13:37 Alors, je pense qu’elle me regarde, 13:38 - je vais faire attention à ce que je dis - à ce que tu dis. 13:40 - Je lui envoie des petits bisous - Bien sûr ! 13:42 avec... d’ailleurs, au passage. 13:44 Bonjour Valérie ! 13:45 Alors, l’histoire, c’est que Valérie, 13:48 quand on a créé Drawer avec Laurent, 13:50 à un moment de sa vie où elle était depuis 10 ans 13:53 acheteuse chez Norauto. 13:54 Oui ! 13:54 Elle en avait un peu marre. 13:55 Elle tournait un petit peu en rond 13:57 et tous les soirs, elle rentrait un peu avec les pieds de plomb. 13:59 Moi, j’étais au taquet. 14:00 Ça l’a un peu titillé, ce que je faisais. 14:03 Oui ! 14:04 Et j’ai fini par lui dire : « écoute, Valérie, 14:06 casse-toi, j’en ai marre de t’entendre soir 14:09 - rentrer en râlant alors que... - On sait bien. 14:10 que la vie est belle en ronchonnons. 14:13 Et elle a fini par faire cela 14:14 en se disant : « je verrais bien après. 14:17 Oui ! 14:17 - Ce que je fais - C’est courageux... 14:18 - Elle a quitté... Oui, c’était un... - Elle a quitté son boulot ? Un CDI ? 14:20 C’était un peu rock and roll. 14:21 On avait deux petits enfants. 14:23 Moi, je n’avais plus de boulot. 14:24 J’étais au chômage. Je venais de monter ma boite. 14:26 Oui ! 14:26 Et elle, elle était en CDI tranquille, 14:28 mais vraiment, on était à une étape de notre vie 14:30 où on avait, je pense vraiment besoin de changement. 14:33 D’accord ! 14:33 - Donc, elle a quitté. - Elle a quitté. 14:35 Elle a démissionné et elle est venue. 14:37 - Elle a quitté son boulot - En fait, oui. 14:38 Elle n’a pas quitté pour me rejoindre. 14:40 - D’accord ! - Elle a quitté en se disant : 14:41 « je verrais après ce que je fais ». 14:42 Elle avait plein d’idée. 14:43 Puis elle m’a donné un petit coup de main sur la compta, 14:46 les achats, les machins. 14:47 Elle a mis le dos, la main, le bras. 14:49 Elle s’est fait happer complètement 14:52 - par le projet. - Par le concept. 14:53 Ah oui ! 14:53 Et elle m’a rejoint à cent pour cent. 14:56 D’accord ! 14:57 Alors, comment c’est de bosser en couple ? 15:00 Nous on considère que c’est une chance 15:02 extraordinaire que de travailler 15:04 de cette façon. 15:05 Les avantages y sont nombreux. 15:07 Et nous, on y voit surtout l’intérêt d’avoir 15:09 une grande liberté 15:11 - Par rapport aux couples ? Oui ! - Personnel, familial 15:13 et même professionnel. 15:15 Cela veut dire que vous prenez aussi les enfants au boulot 15:17 de temps en temps ? 15:18 Non, les enfants, ils sont un peu grands maintenant. 15:20 Ils sont grands maintenant ? 15:20 Mais c’est vrai que pour la petite histoire, 15:22 au début, l’été on partait 15:24 dans le Midi, 15:27 se reposer un peu. 15:27 Et puis on n’était qu’à deux. 15:29 Donc, cela nous arrivait de décrocher le téléphone 15:31 pour répondre à nos clients en étant 15:33 sur la terrasse ou sur la plage avec les bruits des vagues 15:35 et on décrochait le téléphone. 15:37 Bonjour madame missu, 15:39 - votre lit va partir. - Votre lit va partir. 15:40 Bientôt arrivé. 15:41 - Tout va bien... - Avec le bruit des vagues derrière ? 15:43 Avec le bruit des vagues, il devait se dire que 15:45 c’était une sorte de musique d’ambiance, 15:46 mais c’était un peu folklo. 15:49 Et puis ensuite, la boite s’est structurée. 15:51 Mais c’est vrai qu’on continue à penser 15:53 que c’est une vraie chance. 15:55 Pour que cela marche, à mon avis, 15:57 ce qui est particulièrement important ; 15:59 Oui ! 15:59 c’est que chacun ait vraiment son précarré. 16:01 - Et aujourd’hui... - Dans l’entreprise ? 16:03 Oui ! 16:03 - Et aujourd’hui... - Chacun son domaine ? 16:05 l=La façon dont on fonctionne, 16:06 c’est qu’effectivement, on avait vraiment notre domaine 16:08 un peu délimité. 16:10 Oui ! 16:10 Avec des compétences extrêmement différentes 16:13 et complémentaires. 16:15 Ce qui fait qu’on ne se marche pas trop sur les pieds. 16:17 Au quotidien, on travaille ensemble, 16:19 mais on ne bosse pas ensemble toute la journée. 16:21 On a vraiment nos missions 16:24 et taches respectives. 16:25 D’accord ! 16:26 Donc, cela se passe super bien. 16:27 Oui, cela se passe bien. 16:29 On se fait un peu engueulé le soir par les gosses, 16:31 parce qu’on a un peu tendance à parler boulot 16:33 - à table. - À la maison ? 16:34 À table ? 16:34 Heureusement qu’on a les deux tchi-tcho 16:36 pour nous rappeler à nos obligations 16:38 parentales. 16:39 - C’est remmetre les pieds sur terre, un petit peu. - Exactement ! 16:41 C’est vrai que la difficulté, 16:43 c’est de réussir à couper un peu 16:45 parfois, à penser à autre chose et 16:47 à ne pas se faire complètement 16:49 - bouffé par le boulot. - Oui, parce que le matin, 16:50 vous vous réveillez, vous allez au boulot ensemble. 16:52 Le midi, vous mangez ensemble. 16:54 Le soir, vous rentrez ensemble. 16:55 - Oui, c’est un peu cela ! - Et puis à table, 16:57 vous parlez boulot. 16:57 - Cela peut vite devenir fou. - Oui, c’est un peu cela. 17:00 C’est un métier qui est vraiment, 17:02 qui reste une passion pour nous deux, je pense. 17:04 Oui ! 17:05 Donc, cela nous sauve, mais 17:06 la façon dont on gère, 17:07 c’est qu’on essaie aussi d’avoir d’autres centres d’intérêt. 17:10 Moi, je fais pas mal de choses à côté. 17:12 Oui ! 17:12 Je vais au Ch'te-commerçants, je vais à Lille design. 17:15 J’essaie de voir mes potes. 17:16 Je fais un peu de sport. 17:17 Oui ! 17:18 Valérie a aussi d’autres occupations 17:21 qui lui sont personnelles. 17:22 On a besoin de ses bouffées d’oxygène. 17:25 Oui ! 17:25 Et puis moi, je voyage pas mal encore 17:28 pour le boulot. 17:28 Puisque le sourcing, c’est encore... 17:29 c’est tout à fait moi qui... 17:31 - Quand tu dis : en Chine... - Oui, donc je suis en chine, 17:33 en Asie. 17:33 Là, j’étais en Pologne il n’y a pas très longtemps. 17:35 D’accord ! 17:36 Je bouge encore énormément. 17:37 Donc, cela nous fait des petits breaks 17:39 que tout le monde apprécie. 17:40 Je suis content de partir 17:41 - et je suis content de revenir. - De revenir aussi. 17:43 Et de l’autre côté aussi je pense. 17:44 Quand tu reviens, 17:45 vous revenez dans vos bureaux, 17:47 dans vos locaux. 17:48 J’en parlais à l’introduction. 17:49 C’est un sujet... 17:50 Est-ce que tu as réfléchi les bureaux, puisque bon, 17:54 il y a l’espace de travail. 17:55 Puisque c’est un espace de vie au travail en fait. 17:57 Il y a quelques années, 17:59 chacun avait son petit bureau fermé. 18:01 Est arriver le concept de l’open space 18:03 où on était plus ouvert, 18:04 avec ses avantages et ses inconvénients. 18:06 Là, aujourd’hui, c’est encore en train d’évoluer. 18:09 On voit tous les espaces de coworking 18:11 qui explosent. 18:12 Les espaces de travaux partagés. 18:14 Là, aujourd’hui, tu es dans une entreprise, on va dire 18:16 traditionnelle avec ton business 18:19 et tes équipes. 18:20 Mais tu as décidé d’avoir des bureaux un peu différents ? 18:23 Écoute, pour nous, il y a évidemment une réflexion 18:26 qui est autant lié à l’organisation 18:30 de l’entreprise 18:31 - Oui ! - qu’à notre métier, qui est finalement 18:33 d’aménager des espaces de vies. 18:35 Et en plus c’est ton métier. 18:36 Et voilà, notre job, c’est de vendre du meuble 18:38 pour être pragmatique. 18:40 Oui ! 18:40 Ce qui fait évoluer notre... 18:43 Ce qui a apporté notre réflexion là-dessus, 18:44 c’est qu’effectivement, les bureaux, 18:47 on va dire : c’est un peu fini. 18:48 En tout cas, c’est en train d’évoluer très rapidement. 18:50 On a beaucoup de sollicitation 18:52 de professionnel, d’entreprise pour meubler 18:54 leurs espaces de travail. 18:56 D’accord ! 18:56 Peut être pas les bureaux et les caissons, 18:59 parce que ce n’est pas notre force. 19:00 Mais pour meubler les salles de pause, 19:03 les endroits un peu de breaks, etc. 19:05 Des trucs un peu différents. 19:06 Et même les salles de réunions. 19:08 Oui ! 19:08 Autour de chez nous, il y a Critizer. 19:10 Critizer, il n’a pas mis des fauteuils de bureaux. 19:13 il a mis des chaises de séjour 19:14 qu’ils ont acheté chez nous. 19:15 Qui sont des trucs un peu scandi, 19:18 sympa, à la mode d’aujourd’hui. 19:19 D’accord ! 19:20 Cela fait une ambiance qui est quand même assez différente. 19:21 Alors, en terme d’organisation... 19:24 Ce n’est pas que du mobilier en fait, 19:25 d’avoir des bureaux différents ? 19:27 Non, c’est effectivement... 19:29 Ce n’est pas du mobilier, même si c’est pour nous 19:30 évidemment lié. 19:32 Pour moi, ce qui est fondamental, 19:34 c’est que mon entreprise est emmenée à 19:37 Eura Technologie, dont l’incubateur 19:39 en particulier. 19:40 Je n’imagine pas aujourd’hui 19:42 de passer de cette espace d’échange 19:46 extrêmement partagé 19:49 qui est hyper ouvert, où tout le monde se tutoie, 19:51 s’échange les bons plans, des bonnes idées, 19:52 des bonnes pratiques et des carnets d’adresses. 19:54 Oui ! 19:54 À passer de cela, 19:56 - je n’imaginais pas passer de cela : à un truc fermé, - Bureau fermé. 19:58 - bureau vitré, machin truc - Oui ! 19:59 où on vient frapper à ma porte pour me parler. 20:01 Oui ! 20:01 Donc, pour moi, c’était fondamental, déjà pour moi-même, 20:04 de garder une ambiance très ouverte comme celle-là. 20:07 Oui ! 20:08 Et puis c’est aussi pour moi, hyper important, 20:10 que mes équipes soient aussi sollicitées 20:14 en permanence. 20:16 Animé, oxygéner par l’autre. 20:18 Par l’extérieur ? 20:19 J’ai besoin et j’ai envie que mon équipe 20:22 soit en permanence 20:23 à rencontrer des gens. 20:24 À discuter avec elle. 20:26 Concrètement, comment cela se passe ? 20:27 Tu as des espaces ouverts où tu accueilles 20:30 - d’autres entreprises. C’est ça ? - Oui ! Alors, 20:32 la première étape, 20:33 c’est qu’on est sortie du bâtiment principal d’Eura Tech. 20:36 On loue un beaucoup plus grand bureau 20:37 - Oui ! - qu’on partage avec 20:39 trois autres entreprises, aujourd’hui, 20:41 Oui ! 20:41 dans un espace qui est ouvert. 20:43 Mais pas des entreprises qui bossent dans le même métier que toi ? 20:45 Non, qui n’ont rien à voir. 20:47 Rien à voir ? 20:47 Qui sont toutes des boites de digitales, 20:48 - parce qu’on est Eura Tech, - Oui ! 20:49 Forcément ! 20:50 Et voilà ! On partage les bureaux avec Picanto... 20:53 qui est une solution de gestion 20:56 des procédures et les process dans l’industrie. 20:58 Donc tu vois, rien à voir. - Oui ! 20:59 Il y a un petit bureau de R et D autour 21:02 de la mobilité urbaine 21:04 qui désigne des overs boards et des machins comme cela. 21:07 - D’accord ! - Donc cela, c’est un poste qui a une dimension 21:09 - de produit qui est intéressante. - Oui ! 21:10 Et puis on a nos deux développeurs informatique 21:14 de Fractory, qui nous ont rejoints. 21:16 Qui sont en entreprise, 21:17 mais qui sont hébergé chez nous. 21:18 D’accord ! 21:19 Et du coup, tout cela, ça fait un joyeux Melting pot 21:21 vachement sympa. 21:22 Donc, tu as tes équipes qui bossent à côté de ces boites-là ? 21:25 C’est que c’est mélangé ? 21:26 On est presque mélangé. 21:28 Presque mélangé ? 21:28 Presque mélangé. Et l’étape suivante, 21:30 c’est qu’on a signé l’achat d’un grand plateau 21:32 à Eura Technologie qui devrait sortir en 2019. 21:35 D’accord ! 21:35 - On vient de signer cet accord d’achat. - D’accord ! 21:37 Et là, l’idée c’est de créer un 21:40 coworking à notre façon. 21:42 Parce que là aussi, je ne veux pas mettre mon équipe 21:44 dans un bureau. 21:44 Je veux qu’elle continue à être 21:46 - irriguée de partout. - D’accord ! 21:47 Et donc, qu’elle soit dans un environnement partagé. 21:49 On est en train de travailler avec un architect 21:51 qui s’appelle Franck Fermo. 21:52 Qui a d’ailleurs, aménagé l’incubateur d’Eura Technologie. 21:56 D’accord ! 21:56 Pour imaginer ce bureau de demain. 21:58 - D’ailleurs,... - Bureau de demain ? 22:00 ce bureau de demain, pour nous, il s’appelle : 22:01 Le Draworking. 22:02 On a fait une contraction de Drawer 22:04 - et de coworking. - et de coworking. Ce sera le Draworking, 22:06 qui sera ouvert à Eura Tech en 2019 22:08 avec une réflexion autour de : 22:10 « je n’ai pas un bureau attribué, 22:13 mais j’ai quand même l’impression d’être accueilli, 22:15 - d’être chez moi quand j’arrive au bureau. - Oui ! 22:16 Autour de... évidemment, il y a des zones de break. 22:19 Il y a des zones de pause. 22:21 Il y a des zones de calme. 22:22 Il y a des zones pour téléphoner sans emmerder 22:24 les voisins. 22:25 Parce que cela, ce sont des choses qu’on vit 22:26 assez bien aujourd’hui. 22:27 Au téléphone, on fait beaucoup de bruit. 22:28 Oui ! 22:28 On essaie d’imaginer toutes les situations 22:31 pour créer un nouvel espace de travail. 22:34 Absolument ! 22:35 Et évidemment, pour nous, il y a une notion 22:36 un petit peu quand même de showroom. 22:38 - Puisqu’on veut que... - Et comme cela, tu vas inviter... 22:40 On veut que ce soit meublé avec nos produits 22:42 - pour que les gens... - La boucle est bouclée au final. 22:43 Exactement ! 22:44 Super ! 22:45 Merci, Guillaume ! 22:45 On est arrivé. 22:46 On a fini notre petit tour. 22:48 C’est la fin de l’émission. 22:50 À la fin de l’émission, il y a la question de l’invité. 22:51 L’invité de la semaine dernière, 22:53 c’était Mathieu Tarnus. 22:54 Le CEO de Sarbacane. 22:56 Oui ! 22:57 Et de poser une question à la fin de l’émission. 22:59 Savoir, comment tu tirais ton épingle du jeu 23:01 face à un géant comme Amazon. 23:03 Donc, réponse très courte. 23:05 Question très courte de Mathieu. 23:07 - et réponse très courte. - Réponse courte. 23:08 Face caméra, tu peux répondre à Mathieu. 23:10 Écoute, Mathieu. c’est vraiment la question 23:11 pour tous les E-commerçants. 23:12 Je pense qu’on l’a tous dans le collimateur. 23:14 Nous, on considère qu’Amazon est 23:15 plutôt une menace qu’une opportunité, 23:18 pour répondre très franchement. 23:19 Et on imagine que la seule manière 23:21 de lutter contre eux, 23:23 c’est vraiment de passer par la qualité. 23:25 D’abord, la qualité de l’offre. 23:26 On design nos propres produits à partir d’en ce moment, 23:30 avec Pix Desing. 23:31 Un cabinet de desing Markan Varoll. 23:33 Donc on veut vraiment passer par la création de l’offre 23:34 pour avoir une marque et une offre 23:36 - qui soit totalement différente. - Différente, quoi. 23:39 Qui nous soit propre, qui nous appartienne. 23:40 Et puis cela passe aussi par l’expérience d’achat. 23:43 Donc on travaille beaucoup sur la qualité... d’achat, 23:45 autant sur le site que sur la partie servie client 23:47 qui est fondamental pour nous. 23:49 On est persuadé qu’il faut qu’on 23:51 soit vraiment différenciant sur la qualité globale 23:54 de l’expérience de nos utilisateurs sur le site. 23:56 Et globalement à l’achat chez Drawer. 23:58 - Super ! - Il y a du boulot. 23:59 Il y a du boulot, mais c’est ton boulot. 24:02 Absolument ! 24:03 OK ! 24:03 La semaine prochaine, 24:05 mon invité, c’est Davonn Choquet. 24:07 Alors, Davonn, elle fait de la cuisine thaïlandaise. 24:11 On parlera de tout cela avec elle, la semaine prochaine. 24:14 Quelle question tu as à lui poser. 24:16 Pareil, question à Davone. 24:17 Écoute, Davone. Moi j’ai passé pas mal de temps en Thaïlande. 24:19 C’est un pays que je connais bien. 24:20 J’ai même pris des cours de cuisine à 24:22 Shang Mei il y a quelques années, 24:23 pour apprendre les secrets du pâte thaïs. 24:25 Donc, parlons de secret. 24:27 Est-ce que voudrais nous révéler 24:28 ta petite recette de cuisine 24:30 thaïlandaise magique ? 24:32 Celle que tu fais, 24:33 quelques ingrédients sans que ce ne soit trop compliqué. 24:34 Mais la petite recette magique de Davonn. 24:37 Moi, je serai vraiment très ravi de la connaître, 24:40 et je sais qu’elle en a une 24:41 en plus. 24:41 - Une petite sauce, je crois, oui. - Cool ! C’est vrai ? 24:43 - Mais disons, on verra si elle accepte - On verra si elle... 24:45 - de partager avec nous - de la révéler. 24:46 la semaine prochaine. 24:47 OK ! 24:47 Super ! 24:48 Merci, Guillaume 24:49 pour cet échange. 24:50 Merci, Nicolas ! 24:50 - À bientôt ! - Je te laisse partir. 24:51 Je te laisse sortir. 24:52 - Très bonne semaine à toi. - Salut et bonne journée à tous ! 24:55 Bye ! 25:00 Voilà, donc c’était Guillaume Spriet. 25:03 Drawer.fr, je vous invite à aller sur son site : 25:06 drawer.fr. 25:08 Voilà ! On a discuté avec lui 25:09 de son idée. 25:10 Comme quoi, il ne faut pas forcément être ultra innovant 25:13 pour créer son entreprise. 25:15 Puisque vendre des meubles sur internet, 25:17 à l’époque c’était encore peu commun. 25:21 Mais au final, ça reste un site E-commerce. 25:23 Il l’a fait, mais il le fait avec une façon différente. 25:26 Ensuite, entreprendre en couple avec sa femme, 25:31 Visiblement, cela se pas très bien, 25:32 mais il l’a dit, bien avoir ses tâches, 25:35 chacun de son côté pour être complémentaire. 25:37 Et puis avoir aussi des activités 25:39 à côté. 25:40 Mais surtout ne pas avoir peur de prendre ce risque 25:43 et d’essayer, de tenter 25:45 et de voir ce que cela donne. 25:47 Et enfin, les bureaux. 25:49 Le lieu de vie au travail. 25:52 C’est le lieu de travail, mais aujourd’hui, 25:54 c’est un lieu dans lequel on passe beaucoup de temps. 25:56 Le lieu de vie au travail. 25:57 Il est important de le réinventer. 25:59 Mais voilà, il réinvente complètement 26:00 avec cette espèce de coworking à lui 26:02 l’année prochaine. 26:03 On a hâte de voir ça. 26:04 C’est une vraie tendance d’avoir un espace 26:07 de travail différent. 26:09 Voilà ! la semaine prochaine. 26:11 Donc, c’est mon invité Davonn Choquet. 26:15 Davonn Choquet, on va discuter avec elle 26:17 de son boulot d’aujourd’hui. 26:19 C’était une employée modèle 26:21 et elle a tout quitté 26:22 pour vivre de sa passion : la cuisine thaïlandaise. 26:25 Elle fait cela différemment aussi, 26:27 Puisque c’est un vrai art culinaire, 26:29 ce n’est pas juste de la cuisine. 26:31 Elle nous parlera de tout ça 26:33 la semaine prochaine. 26:34 Donc, la semaine prochaine, c’est mardi 26:36 prochain à neuf heures. 26:37 Comme toutes les semaines. 26:38 Ce sera le dernier épisode de l’année d’ailleurs, 26:41 puisqu’on arrive à la fin de l’année 2017. 26:43 Donc, Davonn sera ma dernière invitée 26:46 avant 2018. 26:48 D’ici là, la semaine prochaine, 26:50 portez-vous bien, entreprenez, 26:52 prenez des risques, osez, 26:54 faites, bougez-vous. 26:55 Et puis, passez une très bonne semaine.