Retour aux vidéos Épisode #18 - Mardi 05 Décembre 2017 Mathieu Tarnus, CEO de Sarbacane 1278 vues Voir sur facebook À propos de la vidéo Retranscription Themes abordés : Créer sa startup Vendre son entreprise 00:26 Bonjour tout le monde ! 00:27 On est mardi. 00:28 Il est neuf heures. 00:29 On est en direct de ma voiture 00:31 et en live sur Facebook. 00:33 On tourne aujourd’hui 00:35 l’épisode numéro 18 de « Sur La Route ». 00:37 Je m’appelle Nicolas Quilliet 00:39 et mon invité ce matin, 00:40 c’est Mathieu Tarnus. 00:41 Mathieu Tarnus, c’est le CEO de Sarbacane. 00:45 Avec lui, 00:46 on va discuter de plusieurs choses. 00:48 Il va nous raconter 00:50 comment il a créé sa première société, 00:53 très jeune, à 21 ans, 00:54 pendant qu’il était encore étudiant. 00:55 Il va nous dire 00:56 si c’était bien ou pas bien 00:57 de créer sa boîte 00:59 étant étudiant. 01:01 Ensuite, il va nous parler 01:02 de son aventure Sarbacane, 01:04 notamment, avec son père. 01:05 Et on va discuter 01:07 de la problématique 01:09 et de la thématique d’entreprendre en famille, 01:11 puisqu’il a vu son père tous les jours quasiment. 01:13 Qu’est ce que cela fait de travailler en famille ? 01:15 Et enfin, 01:17 on va échanger avec lui 01:18 sur la thématique de la transmission de l’entreprise, 01:21 puisqu’il y a quelques années, 01:22 il a repris la société Sarbacane. 01:25 Il a dû faire un choix, 01:27 donc justement de reprendre ou de ne pas reprendre. 01:28 Donc, il l’a reprise. 01:30 Et il va nous expliquer les impacts 01:31 qu’a eu ce choix dans sa vie 01:33 et ce que cela implique 01:34 de reprendre l’entreprise de son père. 01:38 En fin d’émission, 01:40 on aura les questions à l’invité 01:42 et on accueille tout de suite 01:44 Mathieu Tarnus. 01:47 (Générique) 02:16 Salut, Mathieu ! 02:17 Salut, Nicolas ! 02:18 Comment vas-tu ? 02:18 Mais très bien, et toi ? 02:20 Ça va très bien ! 02:20 On est parti « Sur la route ». 02:23 Alors, pour celles et ceux 02:26 qui ne te connaissent pas, Mathieu, 02:27 est-ce que tu peux te présenter ? 02:29 Bien sûr ! Mathieu Tarnus. 02:31 J’ai donc 37 ans, 02:33 je suis marié 02:34 et j’ai deux enfants. 02:35 Et je suis le CEO et cofondateur 02:39 de Sarbacane Software. 02:40 Editeur de logiciel dans le domaine du marketing 02:42 pour les TPE et PME. 02:44 Du marketing alors. 02:46 On connait Sarbacane, 02:47 je parlais de manière plus large, 02:49 par l’envoi d’Emailing, c’est cela ? 02:51 Oui, j’ai changé mon langage depuis peu. 02:52 Maintenant, je dis marketing au global, 02:54 parce qu’on ne fait pas que de l’Emailing chez Sarbacane. 02:56 On l’a fait longtemps, 02:58 un logiciel Emailing. 02:59 Sarbacane est beaucoup plus connu 03:00 pour son logiciel 03:02 que l’entreprise. 03:04 Oui, je crois que tout le monde 03:05 à un moment, qui a fait de l’email 03:06 a installé le logiciel sur son ordinateur 03:08 pour envoyer quelques emails. 03:10 La première version date de 2001. 03:11 - Donc c’est clair qu’on a été parmi les meilleurs. - 2001 ? 03:14 - Oui ! Effectivement ! - Parmi les pionniers des logiciels Emailing. 03:17 Et depuis maintenant quelques années, 03:19 on essaie de se diversifier. 03:21 On fait du SMS 03:22 et on essaie aussi de gérer un peu plus 03:24 la « data » des clients 03:25 en gérant les listes de contact, etc. 03:27 Donc, maintenant on dit qu’on est plus 03:28 un lecteur global du marketing, 03:30 que juste un acteur de l’Emailing. 03:31 OK, cela a été créé en 2001 ? 03:33 - Oui ! - Est-ce que tu peux nous dire quelques chiffres 03:35 aujourd’hui de ce qu’est Sarbacane ? 03:37 Alors Sarbacane, 03:38 on est 85 personnes. 03:40 D’accord ! 03:42 Donc, on a réalisé un petit 10 millions cette année. 03:44 D’accord, presque 10 millions d’euros de chiffre d’affaires. 03:48 En croissance depuis le démarrage. 03:52 Donc, c’est plutôt une bonne chose. 03:54 Je n’ai jamais connu de décroissance. 03:56 Cela m’arrivera peut-être un jour. 03:58 Je ne te le souhaite pas. 03:58 J’ai frôlé la décroissance il y a quelques années, 04:00 mais heureusement, on avait créé une nouvelle activité 04:02 qui avait le vent en poupe. 04:04 C’est l’activité justement de service marketing 04:06 Primotexto. 04:08 - Primotexto ? - Voilà ! 04:10 Qui existe toujours ? 04:11 Et qui existe toujours, 04:12 qu’on a fusionné maintenant avec Sarbacane 04:13 et qui sera intégré dans la nouvelle version de Sarbacane. 04:16 Puisque maintenant, 04:16 on va intégrer directement 04:18 le SMS et l’email. 04:19 On va faire du multicanal. 04:20 On pourra créer des campagnes 04:22 email et SMS 04:24 à l’intérieur du même logiciel. 04:25 OK ! Super ! 04:27 Tu disais donc, 04:27 Sarbacane, cela date de 2001. 04:29 Ce n’est pas toi qui l’as créé ? 04:30 Absolument ! 04:30 C’est ton père ? 04:31 C’est mon père. 04:32 Et toi en parallèle, 04:33 tu étais étudiant 04:35 et tu t’es dit : 04:36 « je vais quand même aussi créer une entreprise ». 04:38 Absolument ! 04:38 Raconte un petit peu. 04:39 Qu’est-ce que tu faisais comme étude ? 04:41 Et quelle est la société que tu as créée, 04:42 donc à 21 ans ? 04:44 À 21 ans, j’étais étudiant 04:46 en école de commerce. 04:47 Laquelle ? 04:48 - L’ISEG. - L’ISEG à Lille ? 04:49 Oui, absolument ! 04:50 D’accord ! 04:51 Et tu sais, 04:53 je suis fils de chef d’entreprise 04:56 et petit-fils de chef d’entreprise. 04:58 - On a cela dans le sang. - Ah c’est de famille ? 04:59 Oui, c’est cela ! 05:00 C’est vrai qu’avec mes invités, souvent, 05:03 on discute de la fibre entrepreneuriale. 05:05 Pourquoi à un moment, 05:06 on a décidé d’entreprendre ? 05:07 Il y a autant de raisons que d’entrepreneurs. 05:09 Toi, tu l’as vécu tous les jours 05:11 à la maison. 05:12 Moi, je l’ai connu 05:13 depuis que j’ai 2 ans. 05:14 D’accord ! 05:15 Je tournais dans le salon 05:17 autour des ordinateurs de mon père. 05:18 Lui, il était ingénieur informaticien 05:22 et très, très tôt, 05:23 mon grand-père l’a poussé à créer son entreprise. 05:25 D’accord ! 05:26 Et c’est aussi ce qu’avait envie de faire mon père. 05:28 Donc il a créé une entreprise 05:30 de logiciels informatiques. 05:31 À l’époque, c’était vraiment 05:33 les balbutiements de l’informatique. 05:35 Le PC arrivait en France. 05:37 C’était une petite révolution. 05:40 Tu parles d’une époque que les moins de 30 ans 05:42 - ne conaissaient pas ? - Non, non ! 05:44 Même moi, je l’ai à peine connu, 05:45 mais je la raconte tout le temps 05:46 parce que c’est incroyable : 05:48 la souris,... PC. 05:50 Enfin, c’était une vraie révolution. 05:52 Et les ordinateurs avaient besoin 05:54 de logiciels pour tourner, 05:55 parce qu’à l’époque, on avait des systèmes 05:57 qui n’étaient pas très conviviaux, 05:59 et puis pas beaucoup de logiciels. 06:01 Et donc très vite, il s’est dit, 06:03 un peu comme Bill Gates à l’époque : 06:05 « le micro informatique va être partout, 06:07 à la fois à la maison 06:09 et dans les entreprises. 06:10 Et les gens vont avoir besoin de logiciels. » 06:11 Donc, il a commencé 06:12 à faire des logiciels comme cela. 06:13 Alors en 82, 06:15 c’était bien avant la sortie de Sarbacane. 06:16 Et il s’est passé plein de choses. 06:18 Il s’est passé plein de choses entre eux deux. 06:21 Mais mon père est toujours resté 06:25 accroché à son entreprise. 06:26 Cela n’a pas été une startup 06:27 qu’il a créé, revendue puis recréée ou autre chose. 06:30 Il a créé vraiment 06:31 une société qui a perduré 06:33 pendant 35 ans. 06:35 Ce qui est assez rare dans l’industrie informatique. 06:40 Et voilà, il s’est passé plein de choses 06:41 entre 1982 et 2001. 06:43 Mais 2001, lui, 06:45 enfin 2000, il développe Sarbacane. 06:47 Je dis : il développe. C’est important, 06:48 - parce que c’est vraiment lui qui a fait la promotion. - C’est lui 06:50 - à la maison qui a développé. - Oui, comme beaucoup de... pas la maison. 06:53 Mais ce n’était plus à la maison à ce moment-là. 06:56 Mais comme beaucoup de logiciels 06:58 qui ont eu un peu de succès chez GOTO, 07:00 il était à l’origine 07:01 vraiment des développements. 07:03 Donc, il a développé Sarbacane 07:05 et il m’en parlait tous les soirs. 07:07 Moi, j’étais à peine étudiant. 07:08 Alors ce qui était bien, 07:09 c’est que je commençais à apprendre le marketing, etc. 07:11 Et je trouvais cela super intéressant 07:12 qu’il me parle de ce métier-là. 07:13 Oui, c’était du concret, quoi ? 07:14 Je voyais enfin ce que faisait... 07:16 le concret de ce que pouvait faire mon père, 07:18 parce que jusque là, 07:20 je voyais qu’il faisait de l’informatique. 07:22 Comme jeune, 07:24 je n’étais pas forcément passionné 07:25 par ce que fait son père. 07:27 Surtout que pour moi, 07:28 il n’était pas beaucoup présent à la maison. 07:30 Il était souvent au bureau. 07:32 Et là, pendant mes études, 07:34 on a commencé à pas mal discuter 07:35 et très vite, il m’a dit : 07:36 « Écoute Mathieu, 07:37 il faut que tu crées ton entreprise aussi. » 07:39 Lui, il venait 07:40 de créer pas mal de sociétés 07:42 de chez GOTO en même temps que Sarbacane. 07:44 Il vivait un petit peu la bulle internet 07:47 comme tout le monde a vécu. 07:48 On était encore en 2000. 07:50 2000, c’est cela ? 07:51 Tout début 2001. 07:52 Et il me dit : 07:53 « Mathieu, crée ton entreprise, 07:55 parce qu’il y a des choses à faire 07:56 dans le domaine de l’email marketing. » 07:58 C’est super, 08:00 parce que c’est un domaine 08:00 que je commençais à découvrir avec l’école 08:03 et c’est quelque chose qui me passionnait. 08:04 Donc, ce que j’ai fait d’abord chez Datalist, 08:08 la société que j’ai créée en 2001, 08:09 Donc, en 2001, tu as créé Datalist ? 08:11 Oui, voilà ! 08:12 J’ai commencé à constituer 08:13 des fichiers professionnels et spécialisés. 08:16 Des fichiers email ? 08:17 Voilà ! 08:18 - Mais cela a duré quelques mois à peine. - D’accord ! 08:20 Très vite, je me suis dit : 08:21 « Il y a une activité bien plus intéressante » 08:24 et tu la connais bien. 08:25 C’est celle d’agence 08:27 et de créer des campagnes Emailing 08:29 - Créer du contenu. - de A à Z. 08:31 Du contenu, 08:32 pouvoir répondre à des problématiques de fichiers 08:35 d’acquisition, de tout cela. 08:37 Et surtout, de gestion de campagne marketing. 08:40 D’accord. Ici, on parle de cela en 2001. 08:42 - 2001. - 2001, 2002. D’accord ! 08:44 Et le deal, 08:45 c’était qu’avec mon père, 08:47 Sarbacane drainait pas mal de clients, 08:50 mais les clients étaient assez vite... 08:53 Ils installaient le logiciel, mais ils ne savaient pas trop... 08:55 Et donc, j’ai développé à la fois 08:58 du service et aussi des briques logiciels 09:01 autour de Sarbacane, 09:02 puisque forcément, j’utilisais Sarbacane pour mes envois. 09:04 Mais j’ai développé une brique de « tracking », 09:06 puisqu’il n’y avait pas de « tracking » 09:07 dans le Sarbacane à l’époque. 09:08 Et j’ai aussi développé ma propre plateforme de routage, 09:11 puisqu’à l’époque, 09:12 Sarbacane nécessitait son propre serveur d’envoi 09:14 pour envoyer les mails. 09:15 Et tu faisais cela tout seul 09:17 ou tu as embauché des gens ? 09:18 J’ai embauché une personne, 09:19 on était deux. 09:20 Vous étiez deux, d’accord. 09:21 François-Xavier que je salue au passage. 09:23 On a été deux 09:25 et j’étais comme cela jusqu’à la fin de mes études. 09:27 Et quand j’ai eu mon diplôme, 09:29 je me suis longtemps posé la question 09:31 de savoir si je continuais, 09:33 si je continuais à développer Datalist 09:35 ou si je trouvais du boulot. 09:36 Et finalement, j’ai opté pour la seconde solution 09:39 tout en continuant Datalist, 09:40 puisque cela me faisait un peu vivre. 09:41 François-Xavier est parti. 09:45 Et au fil des... 09:49 Donc là, tu as rejoint directement 09:51 - GOTO ou Sarbacane ? - Eh oui ! Et finalement, 09:52 j’ai fait pas mal d’entretiens, 09:54 mais j’en ai fait un aussi 09:54 avec mon père et son associé de l’époque. 09:56 Et cela a « matché ». 09:57 Et cela a « matché », exactement ! 09:59 Ils avaient une vraie problématique à l’époque 10:01 qui était toute la partie e-commerce. 10:03 Cela peut paraître paradoxal, 10:04 puisqu’on a été les premiers à vendre en ligne 10:06 chez GOTO. 10:07 Mais on avait un chiffre d’affaires 10:10 e-commerce. Ce que j’appelle e-commerce, 10:11 c’est la vente de logiciel sur le site 10:12 qui était en décroissance. 10:13 D'accord ! En décroissance. 10:15 Pour un logiciel, oui c’est dommage. 10:17 On ne faisait pas que Sarbacane. 10:20 On vendait plusieurs logiciels sur le site à l’époque. 10:21 On faisait vraiment plein de choses. 10:27 Et où j’en étais ? 10:29 Tu faisais plein de choses sur Sarbacane. 10:31 Pas sur Sarbacane, chez GOTO. 10:33 Et effectivement, on était dans un creux, 10:35 puisque quand je suis arrivé chez GOTO, 10:36 on était en 2004. - 10:37 D’accord ! 10:38 Et on n’avait pas encore réussi 10:41 à faire la culbute, 10:42 à développer les activités, 10:43 notamment Sarbacane et d’autres. 10:45 Pour compenser un métier 10:47 qui était très important chez GOTO, 10:48 qui était le minitel. 10:50 - Ah oui, à l’époque ! - On a fait beaucoup de choses 10:51 ... 10:52 Voilà. On a fait beaucoup de choses 10:54 pour émuler du minitel sur ordinateur. 10:56 Timtel pour apporter du minitel 10:58 en réseau et en entreprise. 10:59 - C’était une très grosse activité. - Timtel, c’est le logiciel qui a été édité par... 11:02 C’est GOTO. 11:03 Je crois que tous les plus de 30 ans 11:04 qui se sont amusés un peu avec Internet... 11:05 On connait Timtel. 11:06 À l’époque, on connait Timtel ! 11:08 Absolument ! 11:08 Du coup, cela a été très dur 11:10 de compenser cette décroissance 11:12 de ce métier 11:13 qui était le Minitel 11:14 remplacé par Internet, 11:16 par de nouvelles activités. 11:18 Et 2004, 11:19 c’était vraiment le point mort 11:20 - Toi, tu arrivés en 2004-2005 dans ce climat ? - dans ce climat. 11:23 En continuant donc l’entreprise 11:26 que tu avais créé en 2001 ? 11:27 Oui, j’ai continué avec quelques clients, 11:29 mais je l’ai mis en sommeil au bout de quelques années. 11:31 Et là, avec un collaborateur, 11:33 un partenaire avec qui 11:34 tu as travaillé. 11:36 Déjà, d’un seul coup, 11:36 tu changes de dimension. 11:38 Tu rentres dans une entreprise 11:39 qui est structurée. 11:40 Et tu vas bosser avec ton père. 11:41 - Oui, j’ai bossé avec mon père. - Là tu travailles en famille. 11:43 Donc, travailler en famille, 11:45 c’est un peu comme travailler en couple. 11:47 Il y a une multitude d’expériences 11:51 positives et complexes 11:55 autour de cela. 11:57 Comment tu l’as vécu, toi ? 11:58 Moi, je l’ai très bien vécu. 11:59 Tu as très bien vécu ? 12:00 J’ai très bien vécu. 12:01 Je pense que mon père l’a bien vécu aussi. 12:03 Je dis : je pense, 12:05 mais j’en suis même certain. 12:06 Pourquoi ? 12:10 Parce que dans les discussions, 12:12 on sait que les choses, 12:14 on se l’est dit non pas par intérêt personnel 12:16 mais on se l’est dit pour le projet, 12:18 pour le business. 12:19 On se dit des choses franchement. 12:20 Ce n’est pas toujours drôle. 12:22 On se met un peu ... sur la figure de temps en temps, 12:24 mais on se pétait. 12:26 Mais cela s’est toujours très bien passé. 12:28 Et puis autre chose, 12:30 un point essentiel, 12:31 c’est que moi, je connaissais bien mon père forcément. 12:34 Mais je ne connaissais pas tout son univers professionnel 12:38 et j’ai vraiment appris 12:40 à connaître toute cette partie-là, 12:43 cette facette de mon père 12:45 que je ne connaissais pas avant. 12:46 D’accord ! 12:47 Et c’était super riche. 12:49 Donc à la maison, 12:50 tu avais le côté famille. 12:51 Et puis au boulot, le côté professionnel. 12:53 Et il t’a fait découvrir 12:54 tout un cercle de... 12:56 son cercle de business. 12:57 En fait, je ne m’y intéressais pas beaucoup avant 12:59 quand j’étais au lycée 13:01 et tout jeune étudiant. 13:02 Mais je voyais mon père rentrer avec son acolyte 13:06 associé de l’époque. 13:07 Il venait manger à la maison. 13:09 Ils parlaient boulot toute la soirée. 13:11 J’entendais cela, 13:12 ma mère aussi d’ailleurs en avait marre. 13:15 Cela parlait boulot tout le temps. 13:17 Voilà ! Et j’ai compris cela 13:18 quand vraiment, j’ai créé ma boîte, 13:21 parce qu’on a beaucoup, du coup, échangé tous les soirs 13:23 et c’est ma mère qui a subi 13:25 encore cela une fois de plus. 13:26 D’un seul coup, tu t’es retrouvé 13:28 sur les mêmes problématiques que lui. 13:29 Oui, du coup, on parlait tout le temps 13:31 et c’était hyper riche. 13:32 Non, j’ai vraiment développé une complicité supplémentaire 13:37 que je n’avais pas avec mon père 13:38 avant de créer Datalist 13:40 et avant que je ne le rejoigne chez GOTO. 13:42 Donc, même une complicité que tu n’aurais peut-être pas eue 13:43 si vous n’avez pas travaillé ensemble. 13:45 Sans doute ! 13:47 Et rien que pour cela, 13:48 je suis content de l’avoir fait. 13:50 Oui, donc c’est une vraie belle expérience 13:53 qui a duré combien de temps ? 13:55 Qui a duré... 13:56 On a bossé ensemble jusqu’en 2013. 13:58 Jusqu’en 2013 ? 13:59 Tu es rentré en 2004, 14:00 donc neuf ans, c’est cela ? 14:02 Je suis rentré fin 2003, 14:05 début 2004. 14:05 Quasiment 10 ans. 14:07 Pendant 10 ans, tous les jours. 14:09 Tous les jours. 14:10 Tu n’es pas resté à la maison aussi 14:12 tout le temps ? 14:13 - Tu étais parti à un moment ? - Non, non. Je suis parti 14:15 2004 aussi. 14:17 2004 aussi ? Quasiment. En même temps, d’accord ! 14:19 Je suis quand même resté longtemps à la maison. 14:20 Mais non, je suis parti en 2002 14:22 et j’ai commencé à bosser 14:23 avec une situation stable. 14:25 Datalist ne me permettait pas 14:26 d’avoir une situation... 14:27 permettant de prendre un appartement. 14:30 Mais dès que j’ai commencé à bosser, 14:32 j’ai pris un appart. 14:34 Non, par contre on se voyait toujours effectivement. 14:36 D’accord ! 14:37 Et puis on déjeunait tous les midis ensemble. 14:39 On continuait de parler boulot le week-end. 14:41 Je bossais avec lui puisque bon, 14:42 je le disais tout à l’heure, 14:43 en 2004, on n’était pas bien. 14:44 Il se trouve qu’à l’époque, 14:45 j’étais célibataire. 14:46 Cela tombait bien. 14:47 - Oui, tu avais du temps. - On était tous les week-ends 14:49 au boulot. 14:50 Oui, j’ai bossé sept jours sur sept 14:52 pendant plusieurs années. 14:54 D’accord ! 14:55 Donc, toute la semaine, plus le week-end. 14:58 Oui, parce qu’on était une toute petite équipe. 14:59 On s’était vraiment reconcentré 15:01 sur l’essentiel. 15:03 Les gens les plus importants de la boîte. 15:05 On était 25, 15:05 alors qu’à la belle époque, 15:07 en 2001 chez GOTO, 15:09 on était un groupe de, je pense, 70 personnes. 15:12 D’accord ! Ah oui ? 15:13 Donc, il y a eu une réduction d’effectif 15:17 des sociétés qu’on a arrêtées. 15:19 Et du coup, on s’est retrouvés 15:21 avec peu de monde 15:23 et donc plein de choses à faire par soi-même. 15:25 Et cela a été très riche. 15:28 Comment on gère les... 15:30 Tu disais effectivement, 15:31 dès fois, cela se passait très bien. 15:32 Dès fois, il y avait des engueulades ... 15:34 Mais comment on gère ces engueulades le lendemain 15:35 quand il faut retourner bosser ? 15:36 Je ne pense pas qu’il y ait eu beaucoup d’engueulades. 15:38 Non, vraiment. 15:39 Je me souviens quand même de quelques moments 15:41 où tu rentres chez toi, tu dis : 15:41 « Merde, pourquoi on s’est engueulé comme cela ? 15:44 Et pourquoi on ne s’est pas dit 15:47 des choses ? 15:48 Pourquoi on ne s’est pas réconciliés avant de partir ? » 15:49 Du coup, tu dors mal. 15:51 Et le lendemain, 15:52 Tu en parles. 15:52 on en parle et puis 15:54 on s’est toujours rendu compte 15:55 que c’était pareil pour l’autre. 15:56 Et on disait : « Mais c’est dommage. 15:57 Voilà pourquoi je t’ai dit cela ». 15:59 Moi, je disais : 16:00 « Voilà pourquoi je t’ai dit cela ». 16:02 Et puis il y avait une grande confiance 16:04 réciproque. 16:05 C’est-à-dire que très tôt, 16:07 mon père a compris 16:08 ce que je pouvais apporter à GOTO 16:10 et à Sarbacane. 16:12 Et il m’a fait confiance sur plein de domaines 16:14 pour se concentrer sur d’autres, de son côté. 16:18 D’accord ! 16:19 Et moi, je pouvais faire confiance aussi 16:22 en sa compétence technique 16:25 et sa compétence management 16:26 et son côté visionnaire, 16:28 parce que vraiment, 16:30 s’il y a quelque chose qui caractérise Thierry, 16:32 c’est son caractère visionnaire. 16:34 Il a fait plein de choses. 16:35 Je ne l’ai pas dit non plus, 16:36 mais il a été créateur de Nordnet. 16:38 De Nordnet, oui ! 16:38 En 1995. 16:40 Toujours du nord, un peu connecté à lui aussi. 16:42 Et Marc qui a perduré ensuite 16:45 Oui ! 16:46 Malgrés le rachat par le groupe France Telecom. 16:48 France Telecom à l’époque, orange aujourd’hui. 16:51 Donc, c’est un vrai succès. 16:53 Il a fait pas mal de choses comme cela, 16:54 qui prouvent que 16:58 voilà, il avait un peu de vision. 17:00 Oui ! 17:00 Il a toujours respécté aussi ses grandes valeurs. 17:03 Tu parles de lui au passé, 17:04 parce qu’il a disparu il y a quelques années. 17:06 Oui, en 2013. 17:07 En 2013. Et tu as repris donc l’entreprise. 17:10 Moi, j’avais... On avait ce projet-là 17:12 On avait ce projet. 17:13 Quand je suis rentré chez GOTO, 17:15 très vite, Sarbacane, 17:16 c’était mon petit bébé. 17:17 J’ai fait la version deux 17:19 qui incluait tous les services 17:20 que j’avais pu développé chez Datalist. 17:23 Donc, le tracking, etc. 17:26 Tu as intégré ces fonctionnalités. 17:27 Après, on a développé. 17:29 On a fait une version trois. 17:31 Puis une version quatre. 17:32 La version quatre, je l’ai fait après 2013. 17:34 D’accord ! 17:35 Mais la boîte s’est beaucoup développée 17:38 comme d’autres activités 17:39 qu’on avait à côté chez GOTO. 17:40 Si bien qu’à un moment donné, 17:42 on s’est dit : 17:42 « On va créer des filiales. » 17:44 Parce que chaque équipe était très spécifique 17:46 à des produits. 17:48 Ce qui n’était pas le cas avant. 17:49 Avant, les mêmes personnes 17:50 travaillaient sur différents projets. 17:52 Dernièrement, 17:53 avant que GOTO soit un petit peu « dessimlocké », 17:57 ... 18:01 séparé en plusieurs activités. 18:03 On avait une activité 18:04 qui était l’antispam. 18:05 Oui, Vade Retro. 18:07 une activité d’Emailing 18:08 qui s’appelait Sarbacane 18:10 et une activité de jeux de bridge 18:12 qui s’appelait GOTO Games. 18:13 Enfin, une bridge pour la marque. 18:15 Enfin pour ceux qui connaissent, aux gens plus âgés. 18:18 Et donc, ces trois activités 18:20 se sont vraiment beaucoup développées 18:21 entre 2004, 2005 18:23 et 2012, on va dire. 18:27 Et même avant. 18:28 Et 2008, on décide 18:30 de créer des filiales 18:31 pour vraiment mettre les personnes 18:33 au sein de chaque équipe, 18:34 chaque projet. 18:35 On avait encore un management transversal. 18:38 Certes, j’étais directeur marketing 18:39 de l’ensemble des branches. 18:40 D’accord ! 18:41 Tout comme le directeur commercial, 18:43 tout comme le directeur technique. 18:44 Et à partir de 2010, 18:45 Tu t’es concentré sur... 18:46 on décide de vraiment créer 18:48 un management propre à chaque activité. 18:50 Et je prends naturellement 18:51 la direction de Sarbacane, 18:52 puisque c’était mon petit bébé. 18:53 Et je quitte la direction marketing 18:55 de Vade Retro 18:57 et de GOTO Games. 18:58 D’accord ! 18:59 Et je continue à développer Sarbacane. 19:01 Et très vite, avec mon père, 19:03 on s’est dit que 19:05 si on devait un jour céder, 19:07 parce qu’il n’avait pas l’intention de... 19:09 Il n’avait pas construit cette entreprise 19:11 pour la transmettre. 19:12 Ce n’était pas son truc. 19:13 La transmettre ? 19:14 La transmettre à... 19:16 - À toi ou à d’autres. - À moi. 19:16 Ce n’était pas prévu. 19:18 Et puis de m’imposer, 19:19 et de le transmettre à mon fils derrière. 19:21 Non, ce n’est pas trop son truc. 19:23 Lui, il l’avait créé, 19:24 même si cela a duré longtemps pour lui, 19:26 il y avait une fin à GOTO. 19:29 Donc, la question de la transmission 19:30 qui s’est posée un moment, 19:31 elle a été compliquée ? 19:32 Elle a été compliquée parce que 19:34 c’était soit on vendait, 19:35 soit je reprenais. 19:36 Et il n’était pas question 19:37 de me faire un cadeau. 19:39 Donc, il a fallu que je réfléchisse longtemps 19:43 à l’intérêt de reprendre 19:45 avec tous les risques que cela comporte. 19:48 Parce que tu t’endettes 19:49 lourdement. 19:50 Voilà, tu t’endettes pour de nombreuses années. 19:52 Pourquoi tu t’endettes, 19:53 parce que tu dois racheter tes parts ? 19:54 En fait, c’est cela, 19:55 racheter des parts de ton père ? 19:56 Moi, je n’avais que 10 % 19:58 de GOTO Software. 19:59 Donc, j’avais indirectement 10 % de Sarbacane. 20:01 Il fallait que je rachète les 90 % restants. 20:03 Du coup, il faut sortir de l’argent. 20:05 - Parce que c’est toi qui voulais de l’argent. - Oui, c’est cela ! Et je n’en avais pas. 20:07 Et tu n’en avais pas. 20:08 Donc, il faut s’endetter. 20:10 C’est le schéma assez classique 20:11 de ce qu’on appelle un LBO, 20:13 - de quelqu’un qui rachète une société. - LBO ? 20:15 « Leveraged Buy-Out. » 20:17 C’est un mécanisme 20:19 qui permet de racheter une société 20:21 logiquement rentable, 20:23 - Sarbacane était rentable - 20:24 par de l’endettement. 20:26 C’est ce que j’ai fait. 20:27 Donc, c’est ce que tu as décidé de faire, 20:29 mais tu me racontais en préparant l’émission, 20:31 cela n’a pas été une évidence, 20:33 il y a eu un temps de réflexion 20:34 quand même autour de cela ? 20:35 Non, parce que Sarbacane 20:36 est une boîte que j’ai quasiment créée 20:38 et développé depuis son départ. 20:41 Et quand tu reprends 10 ans après, 20:45 tu te poses la question, c’est vrai, 20:46 si tu te projettes encore sept ans de plus. 20:49 Est-ce que c’est ton chemin ? 20:50 Est-ce que c’est ce qu’il faut ? 20:52 Voilà. Est-ce que ce n’est pas le moment 20:53 d’aussi faire autre chose ? 20:55 Et puis j’ai pas mal réfléchi, 20:57 finalement pas trop longtemps. 20:58 Oui ! 20:58 Et je me suis dit 20:59 qu’il y avait encore plein de choses à faire 21:00 avec cette entreprise, 21:01 que l’équipe était géniale. 21:03 Et que 21:04 contrairement à quelqu’un 21:05 qui rachète une boîte, 21:07 qui fait un LBO d’une boîte qu’il ne connaît pas, 21:08 moi, je faisais le LBO 21:10 d’une boîte que je connaissais très bien. 21:11 C’est rare quand même, le LBO interne 21:13 entre guillemets. 21:13 Cela s’appelle plutôt en fait 21:14 un « MBO ». 21:15 Un "Management Buy-Out". 21:17 D’accord ! 21:18 Parce que le LBO, c’est souvent le concurrent 21:20 ou le confrère qui, à un moment... 21:21 Un entrepreneur qui a envie... 21:24 Qui ne connaît pas forcément. 21:25 Là, c’est de l’intérieur, tu connais. 21:28 Donc, c’était plus facile clairement pour moi, 21:31 de racheter Sarbacane, 21:32 parce que je savais où j’allais. 21:34 Tu étais le mieux placé. 21:35 Et puis aussi, 21:37 vraiment je te dis, 21:38 j’étais attaché à l’équipe que j’avais constituée 21:40 et je ne me voyais pas leur dire 21:42 du jour au lendemain : 21:42 « On a revendu » 21:43 et que je passe à autre chose. 21:45 Donc, tu as décidé... 21:47 Cela fait quatre ans maintenant. 21:48 - Quatre ans ? - Et cela se passe plutôt bien. 21:50 La boîte a bien grandi. 21:51 On s’est diversifié. 21:53 On est passé d’une trentaine de collaborateurs 21:56 en 2013 21:58 à 85. Je te le disais tout à l’heure. 22:00 Tout à fait ! 22:01 Toi, tu as grandi aussi. 22:02 J’ai grandi aussi. 22:04 On s’est bien structuré dans l’entreprise. 22:07 J’ai un super comité de directeurs avec moi, 22:11 de managers. 22:13 Tu as mis en place ce qu’on appelle 22:14 - du « middle management », c’est cela ? - Exactement ! 22:16 D’accord ! 22:17 Et c’est ce qui est génial dans la vie d’un entrepreneur, 22:19 parce que si tu crées ta boîte, 22:20 tu fais cela pendant 15 ans, 22:22 mais c’est un peu le diagnostic 22:26 que je me suis fait. 22:27 Avec un peu de recul, 22:28 c’est qu’en fait, tu changes plein de fois de métier. 22:30 Tu as beau être toujours le patron de la même boîte, etc. 22:34 On pourrait penser que c’est lassant 22:35 et en fait, quand tu grandis, 22:36 quand tu as de la croissance, 22:37 ce qui est super, 22:38 c’est que tu changes de métier, oui. 22:39 Je faisais du marketing seul au départ. 22:43 Je faisais le site web. 22:45 Je faisais toutes les campagnes, etc. 22:48 Puis petit à petit, 22:49 j’ai eu des gens qui m’ont aidé, 22:50 qui faisaient cela mieux que moi. 22:51 Donc, je les ai laissé faire. 22:53 Et puis tu évolues 22:56 presque de carrière en carrière 22:58 dans ton entreprise. 23:00 Tu crées ta propre évolution de carrière. 23:01 C’est cela ! 23:02 Alors lui, je ne sais plus... 23:04 C’est plus des questions de management 23:07 avec justement ces managers qui m’entourent 23:11 et de la stratégie. 23:13 D’accord ! Qui sont ton quotidien en fait ? 23:15 - C’est cela. - OK ! Super ! 23:16 Merci, Mathieu ! On est arrivés. 23:18 Merci, Nicolas ! 23:20 On est à la dernière rubrique de l’émission. 23:22 C’est la question à l’invité. 23:23 Donc, la semaine dernière, 23:25 il y a mon invitée Frédericque Grigolato, 23:27 la CEO de "Clic and Walk" 23:29 qui t’a posé une question 23:31 qui était, 23:32 donc je me fais son porte-parole : 23:33 « De quoi es-tu le plus fier ? » 23:34 Je t’invite à répondre à Fréderique, 23:36 face caméra, réponse courte et efficace 23:38 comme sa question. 23:39 Alors, Fréderique, forcément, 23:41 je pense comme beaucoup de personnes, 23:42 je suis très fier de mes enfants. 23:45 Mais s’il fallait se cantonner 23:47 à la sphère professionnelle, 23:49 je dirais 23:52 un peu ce que je disais à la fin de l’émission. 23:54 C’est-à-dire : fier de cette équipe, 23:56 de faire vivre 85 personnes, 23:59 faire évoluer 85 personnes 24:01 dans leur carrière. 24:03 Et cela, pour moi, c’est une très grande fierté. 24:05 - Et de responsabilité ? - Oui ! 24:07 85 personnes, c’est... 24:09 Et j’espère que cela continuera à grandir. 24:11 Pour moi, l’humain est très important. 24:13 Super ! Merci pour ta réponse. 24:15 J’espère que cela lui satisfait. 24:19 Exactement ! 24:20 À ton tour de poser une question. 24:22 Donc, mon invité suivant, 24:23 c’est Guillaume Spriet. 24:26 Spriet, je pense. 24:26 Il a toujours expliqué 24:28 qu’il fallait dire toutes les lettres d’un nom de famille. 24:29 Donc Guillaume Spriet, 24:31 le CEO de Drawer 24:32 qui vend des meubles en ligne. 24:34 Quelle question tu as à lui poser ? 24:36 Question à Guillaume. 24:38 Guillaume, déjà félicitations pour ton site, 24:39 parce que je suis allé voir. 24:40 Je ne connaissais pas 24:41 et il est super. 24:43 Et j’invite les gens qui regardent cette vidéo 24:45 à y aller. 24:46 - Cela a l’air vraiment bien - drawer.fr 24:48 pour équiper la maison 24:49 et pour équiper même aussi l’entreprise. 24:51 J’ai envie de te titiller 24:52 sur Amazon, 24:53 parce qu’en ce moment, on parle d’hégémonie Amazon. 24:56 On a connu Amazon. 24:57 Il ne vendait que des livres, 24:58 maintenant ils vendent de tout y compris des meubles. 25:00 Comment tu vis, toi, cette hégémonie 25:02 au quotidien ? 25:03 Est-ce que c’est une menace ? 25:06 Est-ce que c’est une opportunité ? 25:07 Je sais que tu travailles avec certaines marketplace. 25:09 Est-ce que tu peux nous dire un peu plus 25:11 comment tu vis l’essor d’Amazon ? 25:14 Super ! 25:16 Merci à toi pour cet échange. 25:18 Merci, Nicolas ! 25:19 Je te souhaite une très bonne journée. 25:20 Merci, à toi aussi ! 25:21 Je te laisse sortir et à très bientôt ! 25:23 À bientôt ! 25:24 Merci, Mathieu ! 25:30 Voilà ! C’était Mathieu Tarnus, 25:33 CEO de Sarbacane. 25:35 On a eu des sujets inédits 25:39 dans l’émission. 25:39 Notamment le dernier : la transmission. 25:41 C’est vrai que c’est un point particulier 25:44 qui peut être complexe. 25:48 Voilà, il nous a fait part de son expérience, 25:50 de comment il a géré cela, 25:52 ces trois dernières années. 25:53 Et puis surtout, au démarrage, 25:55 à 21 ans, créer sa boîte 25:57 quand on est étudiant. 25:58 C’est possible et c’est même conseillé, 26:01 puisque cela permet plein de choses 26:03 sans trop de risques 26:05 et cela permet 26:08 de trouver les bonnes idées 26:10 au bon moment. 26:11 Et puis on se rend compte ensuite 26:13 que travailler en famille, 26:14 ce n’est pas aussi compliqué que cela. 26:16 Ce n’est pas un sacerdoce forcément. 26:18 Et pour Mathieu, 26:20 cela s’est extrêmement bien passé. 26:22 Voilà son retour d’expérience d’entrepreneur. 26:24 J’espère que cela vous a intéressé. 26:26 La semaine prochaine, je te le disais : 26:28 Mathieu Tarnus... 26:30 c’était notre invité d’aujourd’hui. 26:32 Guillaume Spriet. 26:33 Le CEO de Drawer. drawer.fr, 26:35 magasin en ligne aujourd’hui. 26:37 Il va nous expliquer effectivement, je pense, 26:39 c’est une très bonne question : Amazon. 26:41 Comment on fait aujourd’hui 26:43 quand on est un e-commerçant 26:44 basé à Lille, à EuraTechnologie 26:46 pour concurrencer Amazon, 26:48 à être en frontal face à ces mastodontes 26:50 de l’e-commerce ? 26:52 Il va nous raconter tout cela la semaine prochaine. 26:54 D’ici là, 26:54 entreprenez, bougez-vous, 26:56 passez une excellente journée, 26:57 une excellente semaine 26:58 et on se retrouve mardi prochain 27:01 à neuf heures sur le Facebook de « Sur La Route ».