Retour aux vidéos Épisode #16 - Mardi 21 Novembre 2017 Yves Delnatte (Vivou Ineat), 1278 vues Voir sur facebook À propos de la vidéo Retranscription Themes abordés : Se lancer Créer sa société 00:31 Hey ! Avec la lumière ! 00:34 Alors, est-ce qu’on est en live ? 00:36 Oui, on est en live. Super ! 00:37 Bonjour tout le monde ! 00:38 On est mardi. Il est neuf heures. 00:40 On est en direct de ma voiture 00:42 et en live sur Facebook. 00:44 Ce matin, mon invité c’est Yves Delnatte. 00:47 Yves Delnatte pour le numéro 16 de « Sur la route » 00:51 Je m’appelle Nicolas Quilliet. 00:52 On va discuter ensemble de son boulot 00:55 en tant que CEO de INEAT. 00:57 Il va nous expliquer ce matin, 01:00 l’importance du parcours universitaire. 01:04 Il va nous expliquer un petit peu 01:06 tout ce qu’il a fait durant ses études. 01:08 On va voir avec lui aussi 01:10 le bon moment pour entreprendre. 01:13 Est-ce qu’il y a un bon moment pour créer sa boîte ? 01:16 Et enfin, il va nous expliquer 01:18 comment il est passé d’une boîte de cinq personnes 01:21 à 300 personnes. 01:23 Et l’importance du management. 01:24 Comment on fait pour bien manager une équipe ? 01:26 Est-ce que cela change 01:27 de manager une équipe de cinq 01:29 ou de 300 personnes ? 01:31 Voilà. On accueille tout de suite 01:33 Yves Delnatte. 02:05 Salut, Yves ! 02:06 Salut, Nicolas ! Ça va ? 02:07 Ça va ! Tu es bien habillé. 02:08 C’est sympa ! 02:09 Je voulais être dans la peau de Nicolas Qulliet. 02:11 C’est réussi. Tu as un beau gilet bleu. 02:13 Tu sais que c’est mon pull fétiche ? 02:14 — C’est vrai ? — Mon pull du dimanche. 02:15 J’aime bien le porter 02:16 Voilà. Comme je voulais faire honneur à ta tenue... 02:19 C’est toujours le même. Tout le monde te le demande en fait. 02:21 Mais non, j’en ai trois différents. 02:23 — Ah d’accord ! — J’en ai trois différents. 02:24 On peut remarquer des petits détails. 02:26 Dès fois, il y a un petit logo noir là, 02:27 dès fois, il n’y en a pas. 02:28 Ah ! Je suis rassuré ! 02:29 Je le lave de temps en temps ! 02:30 Bon, nickel ! 02:31 — On est partis « Sur la route » ? — Allez, c’est parti ! 02:32 — Allez, Go ! — C’est parti sur la route ! 02:33 Tu as vu, je t’ai ramené un petit café 02:35 parce que ce matin, c’était un petit peu, 02:37 un petit peu dur. 02:38 Comme tous les matins, c’est un peu dur. 02:40 Comment vas-tu ? 02:42 Écoute, impeccable ! 02:43 Impeccable ? Alors est-ce que tu peux 02:44 te présenter, Yves, pour ceux et celles qui ne te connaissent pas ? 02:47 Donc, je m’appelle Yves Delnatte. 02:49 J’ai 43 ans. 02:51 J’ai la chance d’être marié 02:53 et d’avoir deux enfants, des faux jumeaux : 02:55 Joseph et ... 02:57 qui vont avoir 10 ans. 02:59 Je suis le créateur de la société INEAT 03:01 avec mon coassocié Cyril Delbecq. 03:04 Et je suis chtimi, donc Roubaisien d’origine. 03:07 C’est important. 03:08 Roubais. Tu es né à Roubais ou tu y vis ? 03:09 Je suis né à Roubais. 03:10 J’habite à Villeneuve-d’Ascq 03:12 après avoir vadrouillé un petit peu, 03:13 mais on y reviendra, je pense. 03:15 Et c’est important de dire qu’on est roubaisien. 03:16 C’est cher à Guillaume ... 03:18 que tu inviteras peut-être prochainement ici. 03:19 Si tu ... faire quelques politiques. 03:20 Ce n’est pas prévu. 03:22 Tu demandais quelques noms il n’y a pas longtemps. 03:24 On ne sait jamais. J’en ai quelques-uns à te citer comme cela. 03:26 Et voilà ! Du coup, je suis fier de faire cette émission 03:29 après quelques copains que tu as invités aussi, 03:31 parce qu’on se connaît un petit peu finalement tous dans la région. 03:33 — Le réseau est important. — Tout à fait ! Exactement ! 03:35 Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’Olivier Desurmont d’ailleurs. 03:36 — On souhaite du coup... — Exactement ! Joyeux anniversaire à Olivier 03:39 — si tu nous regardes. — C’est pour cela que je t’ai ramené un croissant 03:42 de sa part. 03:43 — Écoute, c’est très sympa ! — Trop bien, je blague ! 03:45 Deuxième blague après le pull ! 03:47 Il y aura la troisième tout à l’heure ! 03:49 Il y a des blagues ? D’accord ! 03:50 Je termine maintenant, 03:50 parce que cela va réveiller un peu tout le monde. 03:51 C’est la joie du live en fait, 03:53 de faire des blagues. 03:54 Est-ce que tu maîtrises ? 03:55 Tu es dans ta voiture et tout cela... 03:57 ... tu sais. 03:58 Les secrets de Facebook 04:00 sont impénétrables. 04:01 Donc, dès fois, cela marche... 04:05 On m’a dit que tu étais fan ! 04:06 Je suis fan. 04:07 Je ne sais pas comme ça passe le son, mais... 04:09 Normalement, on doit l’entendre un peu. 04:12 — ACDC — Un hommage à Malcolm. 04:14 Oui ! Grande tristesse. 04:16 Décès de Malcolm ... 04:17 Normalement, on doit faire comme aux États-Unis. 04:23 On la fait à l’américaine 04:25 et on chante ensemble. 04:26 Un hommage. Je te remercie pour cet hommage à ACDC 04:29 effectivement, qui ne sera plus malheureusement. 04:32 Là, c’est définitif. 04:32 On avait des doutes avec la dernière formation. 04:35 Mais là, c’est sûr que 04:36 ceux qui ne les ont pas vus en live 04:38 — ne les verront certainement plus jamais. — Et toi ? 04:40 Je les ai vus au moins cinq fois en live. 04:42 Ah oui ! J’ai vu que tu étais fan. 04:42 On est fan, on n’est pas fan. 04:44 Bon allez ! Parlons un petit peu de toi, 04:49 INEAT. 04:51 Tu l’as créé il y a combien de temps ? 04:53 INEAT, cela fait 11 ans. 04:56 Cela va faire 11 ans. 04:56 11 ans ? 04:57 10 août 2006. 04:58 Donc, tu as bossé un petit peu avant 05:00 de créer INEAT, 05:02 et puis tu as fait des études ? 05:03 Tu étais à l’université. 05:05 Olivier, justement dont tu parlais juste avant, 05:07 nous a précisé que 05:09 vous étiez au lycée ensemble ? 05:11 Oui ! 05:11 Olivier Desurmont. 05:13 COOPTALIS et vous étiez au lycée ensemble 05:15 et que vous n’étiez pas, surtout toi visiblement, très assidus. 05:19 Donc, il m’a demandé de te demander 05:21 comment on fait pour redoubler plusieurs fois 05:23 ses classes au lycée et quand même créer sa boîte 05:26 et avoir du succès ? 05:27 Je vais t’expliquer un peu ce parcours. 05:28 C’est vrai que je suis allé à Jean XXIII, à Roubais 05:32 et j’ai passé...j’étais en seconde, 05:34 j’ai redoublé cette seconde. 05:36 Ce qui est amusant, c’est que j’adorais cette seconde. 05:38 Alors on ne saura jamais à cause de qui, 05:40 mais avec mon associé actuel Cyril Delbecq 05:42 qui était mon ami à l’origine, 05:44 Que tu connais depuis la seconde ? 05:45 que je connais depuis la seconde, 05:46 parce qu’il s’appelait Delbecq et moi Delnatte. 05:48 On se retrouvait l’un à côté de l’autre. 05:49 C’était assez amusant. 05:51 On est frères de sang. 05:53 On est amis et puis on est devenus associés. 05:55 Pourquoi c’est possible ? 05:56 Même si normalement, on en rigole ensemble, 05:58 le vendredi soir, 05:59 on se dit : « Bon bah ! À lundi ! » 06:00 Mais il relèvera ce point-là. 06:03 Et puis après, je suis passé en première S, 06:06 scientifique bien sûr, pour ouvrir la voie. 06:08 Et là, je me retrouve avec Olivier Desurmont. 06:10 Et là, qu’est-ce qu’on fait ? 06:12 On redouble notre année ensemble. 06:14 Qui a fait redoubler l’autre ? 06:15 Là, il n’y avait pas de secrets. C’est lui forcément. 06:18 Et là, c’est vrai que je me dis : 06:19 « Merde, qu’est ce que je fais ? » 06:21 En plus, j’ai dû changer de lycée. 06:22 Je me suis retrouvé à Saint Adrien 06:24 à faire une terminale. 06:25 Bac philosophie mathématique A1. 06:26 Donc, je m’étais un peu planté dans la voie, 06:28 mais je voulais garder les mathématiques. 06:29 Philosophie et Mathématique ? 06:30 Oui ! 06:31 Je ne suis pas tellement littéraire, 06:34 mais cela m’intéresse. 06:35 Du coup, je suis parti dans ce Bac philosophie mathématique 06:38 après avoir fait deux secondes, deux premières. 06:41 Mais c’était à cette période-là 06:43 où ma maman qui est toujours là, 06:45 a eu un petit souci de santé 06:46 et m’a ouvert des possibilités 06:49 en m’offrant un moyen de locomotion, 06:51 une moto que je n’aurais jamais imaginé avoir, 06:53 parce qu’elle allait peut-être partir. 06:55 Mais elle est toujours là, bien accrochée 06:57 et tant mieux. Bonjour maman ! 06:59 Et du coup, elle m’a laissé faire un peu 07:01 de quelques autres choses, d’autres activités. 07:02 Donc, j’ai créé une société d’évènementielle. 07:04 Je pense que tu connais bien, 07:05 toi qui avais « Lille la nuit ». 07:06 Et j’ai créé avec... 07:10 une société pour faire de l’évènementiel 07:12 où j’organisais une douzaine de grosses soirées 07:14 estudiantines lycéennes 07:16 avec des bus qui venaient de partout 07:17 avec ... , 07:18 des disc-jockeys qui venaient dans ces soirées. 07:20 — C’était la soirée Boris ? — Et c’était énorme. 07:23 C’était des grosses soirées, exactement. 07:25 Il y avait jusqu’à 1200 personnes. 07:28 Et des soirées.... à l’époque, 07:29 c’est vrai qu’il cherchait quelqu’un pour l’aider à animer. 07:32 Donc, j’étais parti un peu là-dedans. 07:33 Cela m’a financé une partie de mes études ; 07:35 il ne faut pas le cacher. 07:36 Et d’ailleurs, j’ai enchaîné après le Bac. 07:39 Je suis parti faire ... . 07:41 J’ai commencé à travailler, 07:42 mais il s’est passé un évènement, c’est que 07:44 terminale en fait, juste avant, j’ai rencontré 07:47 la personne qui allait devenir ma femme. 07:49 Isabelle, que je salue également. 07:51 C’est elle qui a un peu tout changé. 07:52 Il fallait que je bosse vraiment à ce moment-là. 07:54 Je l’ai rencontré juste avant de partir à ... Valencienne. 07:56 Après cet UT, 07:58 j’ai eu la chance d’être sélectionné pour faire un Erasmus 08:01 qui a aussi contribué beaucoup 08:02 au fait que je bosse énormément, 08:04 parce que j’ai fini major de promo 08:06 en tant qu’étudiant étranger 08:08 à côté de Newcastle dans une ville qui s’appelle ... 08:11 dans le Nord-Est, le district de l’Angleterre. 08:13 C’est un coin pommé ? 08:14 C’est un coin pommé, oui. 08:16 C’est à une heure du Newcastle, 08:17 deux heures d’Édimbourg, 08:18 mais un coin très sympa à visiter, 08:20 avec une bonne école, avec une bonne ambiance. 08:22 Et grâce à ce Master que j’ai fait, 08:24 comme je parlais allemand, j’ai gagné une année. 08:26 J’ai passé en un an ce que je devais faire en deux ans 08:28 et j’ai pu intégrer une école de commerce. 08:31 Et là aussi, en deuxième année. 08:33 Donc, j’ai rattrapé ... Montpellier, 08:34 qui était la seule école qui proposait une formation 08:36 pour être commercial dans l’informatique. 08:37 Tu n’avais pas envie d’aller à Montpellier forcément, 08:39 c’est juste que c’était ... 08:41 Il y avait 2 écoles à l’époque qui donnaient cette formation : 08:42 Grenoble et Montpellier. 08:43 Je suis parti à ... de Montpellier 08:44 pour être un gérant d’affaires en service informatique 08:47 et c’est ce que je fais aujourd’hui. 08:48 Donc, je suis rentré chez Transiciel en 1999, 08:51 une société qui était une SSII 08:54 qui a été racheté par Capgemini pour devenir Sogeti. 08:56 Et donc, je suis rentré commercial, 08:58 directeur d’agence, directeur régional. 09:00 Tu as gravi les échelons petit à petit. 09:01 Juste pour rester sur tes études, 09:03 tu es la preuve vivante qu’on peut redoubler des classes 09:05 et quand même, monter sa boîte, 09:07 et quand même y aller, et quand même entreprendre 09:09 et réussir. 09:10 Je pense que si on redouble, 09:11 ce n’est pas forcément... 09:12 c’est peut-être qu’on a envie un peu d’approfondir. 09:14 De revoir certaines choses ? 09:16 Parce que la priorité n’était pas celle-là à ce moment-là 09:18 et je pense que ce sont des choix aussi conscients 09:19 qu’on a fait que j’ai fait en tout cas, 09:21 de créer des sociétés, 09:24 parce que j’ai toujours eu envie de créer. 09:26 On me charrie souvent 09:27 parce que dans mon coffre de voiture, 09:29 j’avais des déstockages de chaussettes achile à l’époque. 09:33 — Des chaussettes ? — Et tous les copains m’appelaient pour me dire : 09:35 « Mais Yves, quand tu es à la maison, 09:37 ouvre ton coffre ... , 09:38 je vais t’acheter des chaussettes ». 09:39 Et donc, j’étais connu pour cela. 09:40 — Tu vendais des chaussettes ? — Voilà ! 09:42 Et je faisais plein de choses. 09:45 J’avais une activité aussi informatique, 09:46 parce que j’étais un peu geek au départ 09:48 avec des jeux vidéo, etc. 09:50 mais bon, voilà ! J’avais plein d’activités. 09:52 J’avais ... , l’événementiel. 09:54 ... 09:57 ... toutes ces choses-là. 09:59 Voilà ! En tout cas, 10:01 ce n’est pas grave. 10:03 On peut s’acharner, on peut se... 10:05 Oui, parce que j’ai eu beaucoup d’invités 10:06 qui expliquent leur parcours 10:08 en école d’ingénieur, en école de commerce. 10:10 — Tu as quand même fini en école de commerce ? — Oui ! 10:12 Mais cela paraît des...on va dire 10:14 des parcours lisses, sans encombre, 10:17 qui permettent d’arriver à une voie évidente 10:19 qui est l’entrepreneuriat. 10:20 Mais en fait, pas du tout. 10:22 On peut avoir des parcours complètement différents, 10:25 complètement atypiques 10:27 avec des choix qui ont été les tiens 10:29 à des moments donnés de la vie. 10:31 Et quand même arriver avec le hasard 10:34 ou simplement l’envie d’entreprendre. 10:36 Exactement ! Il faut essayer. Au pire, on se plante. 10:38 Mais si on se plante, il faut se planter vite. 10:40 C’est ma devise. 10:41 En tout cas, moi, j’ai pris des choix 10:44 et j’ai accéléré dans ces choix-là. 10:45 J’ai créé mes sociétés. 10:46 Cela m’a permis d’ouvrir des choses. 10:48 Et puis j’ai fait cette rencontre d’Isabelle 10:50 qui est devenue ma femme 10:51 et il fallait vraiment que je bosse. 10:53 ... dans le droit chemin. 10:54 Je pense que c’était nécessaire 10:56 et aujourd’hui, c’est commun 10:58 de partir à l’étranger, c’est commun. 11:00 Mais à l’époque, c’est vrai qu’on n’était pas nombreux 11:01 à faire Erasmus. 11:02 Et cela m’a vraiment ouvert les chakras de l’entrepreneuriat 11:07 des recherches, des mémoires 11:09 à rédiger, des tests, des présentations en anglais. 11:12 C’était vraiment une belle expérience. 11:14 Du coup, c’est notre toujours envie d’être à l’étranger aussi. 11:16 C’est important. 11:17 Donc, tu as créé plusieurs boîtes ? 11:19 Est-ce qu’il y a un bon moment pour créer ? 11:21 Est-ce qu’à un moment tu t’es dit : 11:23 « Allez, c’est maintenant. On y va. 11:24 Tous les feux sont au vert. J’y vais ! » 11:27 Est-ce qu’il y a un bon moment pour créer ? 11:28 Je pense qu’il n’y a pas de bon moment. 11:30 Le hasard a fait que 11:32 dès fois, on fait des choix 11:34 et ce n’est jamais le meilleur moment. 11:36 Quand on a créé INEAT, pour la petite anecdote, 11:40 je pense que...ma femme venait de démissionner. 11:43 J’avais démissionné aussi 11:44 pour essayer de voir comment on pouvait faire 11:45 pour créer quelque chose. 11:47 On avait acheté une maison, un coup de cœur. 11:48 Cela ne devait pas arriver. 11:49 On avait un coup de cœur, une maison à retaper. 11:51 — Tu avais quel âge ? — On était endetté jusqu’au cou. 11:53 J’avais 33. 11:58 Et là, on fait une première réunion 12:00 pour le lancement de la société. 12:01 Et juste avant, 12:03 alors que cela ne venait pas comme cela tout de suite 12:06 et d’un seul coup, ma femme me dit 12:07 qu’elle est enceinte. 12:08 Et la première réunion, j’apprends presque sur la route 12:11 que finalement, c’était des jumeaux 12:13 et donc on s’est dit : 12:15 « Mais ce n’est pas possible, quoi... 12:16 la maison, la création de la société, 12:18 elle avait démissionné aussi, 12:19 tous les deux au chômage. Qu’est-ce qui se passe ? 12:21 Vous étiez tous les deux au chômage ? 12:22 Elle avait démissionné pour une nouvelle orientation. 12:24 On revenait sur Lille 12:26 ... sur Paris entre deux après l’Angleterre 12:28 Donc, je suis revenu sur Lille en 2004. 12:31 Et là, boum ! Tout arrive à ce moment-là, 12:33 comme quoi ce n’est jamais le bon moment. 12:34 Mais quand on fait certains choix, 12:35 après, tout s’enclenche en fait. 12:38 Vous avez quand même persévéré dans cette création 12:42 ou c’était simple, compliqué ? 12:43 Comment cela s’est passé ? 12:44 On a persévéré. Maintenant, ce n’est jamais simple. 12:45 Il y a des choix à faire. 12:47 Je pense qu’on ne rate aucun choix. 12:48 On était trois associés au départ. 12:50 Un des associés est parti en 2014 12:51 pour une autre orientation professionnelle. 12:53 Ce sont des choix qu’on fait 12:55 avec une vision d’entreprise, 12:57 avec des valeurs fortes qu’on a envie de défendre 13:00 et de faire différemment de ce qu’on a appris. 13:01 Donc, on l’a fait INEAT. 13:04 Cela veut dire : 13:04 aller vers, entreprendre, se déplacer soi-même. 13:06 On est toujours au sens de cette philosophie aujourd’hui. 13:08 C’est vrai qu’avec l’actualité du jour, 13:12 enfin de la semaine dernière. 13:13 C’est vrai qu’on a racheté une société. 13:14 C’est la première. 13:15 On ne fait pas cela tous les jours. 13:16 On découvre les choses. 13:17 En fait, tu n’as pas créé, tu as racheté ? 13:18 — C’est l’étape suivante ? — Là, on a racheté une société incroyable 13:20 qui s’appelle Phoceis créé par Julien Saumande. 13:24 Et c’est une personne incroyable, très humaine aussi, 13:27 avec laquelle on travaillait beaucoup. 13:28 On se recommandait l’un et l’autre sur des projets. 13:30 On se respectait beaucoup. 13:32 On a essayé de travailler ensemble, déjà depuis quelques années 13:34 et là, c’est un mariage qui s’est fait naturellement 13:36 avec des consultants qui sont chez Phoceis, 13:38 qui sont de très belles personnes 13:40 avec beaucoup de talents. 13:41 Ce qui complète vraiment l’équipe d’INEAT 13:42 avec les mêmes valeurs et les mêmes philosophies. 13:44 C’est ce qu’on cherchait en fait. 13:45 Donc, je pense que cela s’est fait vraiment naturellement, 13:47 et cela a mis un peu de temps, 13:48 mais c’est important de s’ouvrir comme cela. 13:51 Du coup, cela nous ouvre à l’étranger, à Shanghai. 13:52 On ouvre aussi au Canada 13:54 et cela nous ouvre des chakras encore plus importants. 13:57 Et après, il y a certaines décisions qui font 13:59 que cela accélère ou pas dans une création de société. 14:01 Je pense qu’une des très bonnes décisions sur Lille, 14:03 cela a été d’intégrer 14:06 le pôle EuraTechnologie. 14:07 On était dans le bâtiment qui était en face de la construction 14:09 et on était la première à intégrer 14:11 le bâtiment central d’EuraTechnologie 14:13 en mars 2009. 14:15 Cela a été un tremplin incroyable pour nous 14:16 de voir tous ces startups autour de nous 14:18 et travailler ensemble. 14:20 Ce que je dis souvent, 14:21 c’est parce qu’on crée aussi des startups, 14:23 avec un mindset différent, 14:24 ... plus de réactivité, 14:25 qu’on travaille peut-être aussi mieux avec des grands cons, 14:27 parce qu’on a cette faculté de travailler plus... 14:30 Les MVP, les ... , 14:32 les prototypes. 14:33 Je sens beaucoup de mots-clés métiers. 14:36 La création d’entreprise, 14:38 cela a été une évidence 14:40 quand tu as voulu la créer, 14:41 mais tous les feux n’étaient pas au vert. 14:43 Si je parlais des enfants, 14:45 tout le monde au chômage. 14:47 Tout arrive d’un seul coup. 14:48 Il faut gérer plein de choses 14:49 et tu as quand même géré cette création avec tes associés 14:52 de front. 14:53 Comme quoi il n’y a pas de... 14:55 est-ce qu’il y a un moment clé, 14:58 un vrai moment où on se dit : 14:59 « Là, il faut créer. Là, il ne faut pas créer. » 15:01 Si tu n’avais pas créé à ce moment-là, 15:02 tu n’en serais peut-être pas là aujourd’hui. 15:04 Si je n’avais pas créé à ce moment-là, 15:06 on ne serait peut-être pas là aujourd’hui. 15:06 Peut-être qu’on ne se serait pas... 15:09 on se serait défoncés, 15:10 mais peut-être que cela n’aurait pas accéléré de la même manière, 15:12 peut-être qu’on n’aurait pas pris certains choix 15:14 pour aller plus vite. 15:15 Peut-être que...est-ce qu’on aurait fait différemment ? 15:19 Je ne sais pas. 15:20 En tout cas, quand tu as une société, 15:22 tu te dévoues corps et âme, 15:23 tu n’arrêtes pas, tu ne comptes pas tes heures. 15:26 Puis au fur et à mesure des étapes 15:27 de ... de la société, 15:28 tu fais des choix. 15:29 Aujourd’hui, c’est vrai qu’on fait d’autres choix. 15:32 On apprend aussi... 15:33 savoir manager, c’est savoir déléguer des choses aussi, 15:35 que tu aimes faire. 15:36 Et aujourd’hui, on délègue des choses 15:37 à des sachants, à des personnes 15:38 qui sont professionnelles dans leur métier. 15:40 On sous-traite des parties juridiques 15:42 à des avocats spécialisés autour de nous. 15:44 D’ailleurs, peut-être qu’il serait aussi intéressant 15:45 que tu invites aussi le nouveau bâtonnier 15:46 Stephane ... qui est très connecté à ce qu’il paraît. 15:48 Je te donnerai les coordonnées. 15:50 — Avec grand plaisir ! — Et justement... 15:52 Tu parles de manager. 15:54 Quand tu as créé INEAT, 15:56 vous étiez donc trois associés, 15:59 quelques salariés dès le début 16:01 ou cela est venu après ? 16:02 Beaucoup de salariés nous ont suivis, 16:04 nous présentaient leurs expériences, 16:05 avec qui on était en contact. 16:06 Donc au tout début, le jour un, vous étiez combien ? 16:08 Le jour un, le 10 août 2006, 16:11 on était, une personne qui nous avait rejoints 16:13 pour une première affaire dans un grand groupe de la région. 16:16 — D’accord ! — Puis après, cela s’est développé sur Paris. 16:18 Donc vous étiez quatre au tout début ? 16:20 Et là, aujourd’hui, vous êtes ? 16:22 245. 16:23 245 ! Cela fait combien de chiffres d’affaires ? On peut le dire ? 16:26 Cela va dépasser les 21 millions d’euros 16:28 avec le rachat de Phoceis. 16:30 21 millions d’euros ? Comment on fait pour gérer une boîte 16:32 qui passe de quatre personnes à 245 16:34 en aussi peu de temps ? 16:36 Est-ce que toi, tu manages de la même façon 16:39 qu’il y a neuf ans, huit ans ? 16:41 Est-ce que tu as changé ? 16:44 Comment on fait évoluer ? 16:46 Comment toi, tu évolues dans une boîte 16:48 qui a évolué super vite ? 16:49 En fait, on ne peut pas tout faire. 16:50 On ne peut pas toujours tout faire. 16:53 On ne peut pas tout faire 16:54 et donc, il faut apprendre à déléguer. 16:56 C’est ce que j’ai dit tout à l’heure, 16:56 savoir manager, c’est savoir déléguer des choses qu’on aime faire 16:58 et créer un peu. 16:59 Je pense que c’était une question 17:01 d’un de tes invités précédents 17:02 sur le management libéré. 17:04 — On verra cela après. — Mais finalement, 17:06 déléguer des choses 17:08 et créer cette organisation 17:09 qui permet aux personnes de décider elles-mêmes 17:11 et recruter des sachants. 17:13 Aujourd’hui, quand on sort de l’école, 17:15 et tu as connu cela aussi : 17:16 on fait de la compta, 17:17 on fait de la Com, on fait de la RH, 17:19 on fait du commerce, on fait un peu tout. 17:20 Mais est-ce qu’on a une spécialité ? 17:22 Non, on touche à tout. 17:23 Et on fait bien ce qu’on aime bien faire. 17:25 Et je pense qu’il faut aussi déléguer des choses 17:27 qu’on aime bien faire 17:27 et apprendre d’autres choses, 17:28 mais on ne sera jamais un spécialiste. 17:29 En octobre, l’année dernière, 17:31 on a fait le choix de recruter un directeur financier 17:33 parce qu’à un moment, avec Cyril, 17:35 on ne se comprenait pas sur les chiffres. 17:36 On a dit : « Tiens, il faut faire quelque chose ». 17:37 Et on a recruté un Directeur financier 17:39 qui est complètement atypique dans notre organisation. 17:42 ... , je te salue ! 17:43 Et cela nous a permis d’accélérer différemment 17:45 et de poser des choses, 17:46 d’avoir une analyse d’un sachant et d’un pro du métier. 17:49 Donc, il faut recruter des personnes avec des postes clés 17:51 pour créer son équipe. 17:53 Pour en gros, ne plus être au front sur tout. 17:55 On ne peut pas. 17:56 Pendant 10 ans, tu es presque au front. 17:58 Pendant huit ans, tu es presque au front sur tout 17:59 et depuis deux ans, c’est vrai 18:00 qu’on a vraiment appris à déléguer des choses 18:02 et tous les deux avec Cyril, 18:04 cela nous fait grandir aussi. 18:05 Peut-être que les personnes vont faire différemment. 18:06 Mais bon, si on peut faire mieux, 18:08 et c’est cela qui est fort. 18:10 On apprend aussi avec les personnes qu’on recrute 18:12 quelles que soient les fonctions. 18:15 Oui, parce que quand on crée sa boîte, 18:16 on se dit aussi qu’on veut être aussi son propre patron 18:18 et on veut tout maîtriser. 18:19 Là, arrivé à ce niveau de management, 18:22 200, 300 personnes, 18:23 on ne peut plus tout maîtriser. 18:24 Et tu as réussi facilement à lâcher cela ? 18:27 À se dire à un moment... 18:30 Le plus dur c’est ... 18:32 J’ai pu déléguer plein de choses. 18:33 J’ai pu apprendre à lâcher plein de choses, 18:34 mais le plus dur c’est de lâcher commercialement, 18:36 parce que j’adore cela. 18:37 Et les clients avec qui on est, 18:38 les clients phares, les clients fétiches 18:39 avec qui on a travaillé depuis des années, 18:42 les confier à quelqu’un, 18:44 il faut vraiment qu’on ait confiance. 18:45 Aujourd’hui, je pense qu’avec l’équipe que l’on a, 18:47 j’ai intégralement confiance. 18:49 Je peux confier les clés, je sais que cela tourne. 18:50 ... je peux faire d’autres choses. 18:52 Le plus dur en parallèle, tu vois, 18:54 c’est de réussir à faire tous ces réseaux. 18:55 C’est très fort le réseau ici à Lille. 18:56 On se croise régulièrement dans plein d’évènements. 18:58 Et je pense que c’est aussi important 19:00 d’être en représentation. 19:01 Et maintenant, je demande même à l’équipe 19:03 d’aller nous représenter dans des évènements, 19:05 dans des palmarès, 19:06 dans des soirées réseaux aussi, 19:08 parce que tout le monde peut le faire 19:10 à tous les niveaux. 19:11 Et cela peut permettre à la société INEAT 19:13 de rayonner, 19:14 et au groupe aujourd’hui, de rayonner. 19:16 Donc, c’est cela qui est génial ! 19:17 Donc, tu as réussi un peu à lâcher prise 19:19 là-dessus même si tu... 19:20 je le sens, tu continues encore à être au front. 19:22 Oui, c’est difficile de faire autrement. 19:24 Mais ce qui est passionnant aussi, 19:25 c’est qu’en étant l’une des premières entreprises... 19:27 Non, mais on imagine de l’extérieur. 19:29 On dit : « le mec, il est... », toi ou d’autres, 19:30 ils sont 200, 300 salariés, 19:32 et puis derrière le bureau, on est tranquille, 19:34 on attend que cela tombe, 19:35 on regarde ce qui se passe. 19:36 Ce n’est pas exactement simple, quoi ? 19:38 Je pense qu’on arrive rarement à faire cela. 19:39 C’est vrai qu’on a la chance d’avoir 19:40 des talents à tous les niveaux de la société, 19:42 au niveau des ingénieurs, 19:43 au niveau des développeurs, 19:45 au niveau des chefs de projets. 19:45 C’est vrai qu’on a appris beaucoup de choses avec eux. 19:47 Et à l’origine, on n’est pas ingénieur, 19:49 on n’est pas technique. 19:50 Par contre, on a beaucoup appris aussi 19:52 auprès de l’écosystème d’EuraTechnologie. 19:54 Et c’est vrai qu’à force maintenant, 19:55 on est devenu un groupe. 19:56 On a pris des participations 19:58 dans quelques sociétés aussi, d’EuraTechnologie 20:00 avec qui on travaille. Donc on a créé 20:01 un écosystème autour de nous. 20:03 On a créé aussi des collaborateurs qui ont des idées. 20:05 On aime bien ce trigramme chez nous : 20:07 Idée, projet, succès. 20:08 Donc, on leur donne du temps 20:09 pour transformer cela en projet. 20:10 Puis on essaie de l’accompagner vers un succès. 20:12 Et c’est génial. 20:13 Cela différencie un peu la société 20:16 et les évolutions de la société. 20:17 Oui, et là, tu es passé vraiment à un niveau et 20:19 un cap supérieur 20:20 qui est le rachat, 20:23 qu’on appelle la croissance externe. 20:25 Exactement, avec la société Phoceis. 20:27 Et là, tu sens, 20:29 cela va changer quelque chose de concret chez toi ? 20:31 Déjà, il y a beaucoup de synergie. 20:33 Je pense qu’on a déjà gagné 20:34 de gros projets ensemble. 20:37 On travaille différemment, 20:38 mais c’est complémentaire. 20:39 Et c’est très important dans la philosophie 20:41 de développement de la société. 20:43 Oui, parce que Julien a aussi de belles valeurs. 20:47 C’est une belle personne 20:48 et donc, il nous apporte aussi avec son équipe 20:50 une approche différente, 20:51 peut-être plus au niveau innovation 20:52 que nous, on avait. 20:54 Parce qu’on était plus à travailler 20:56 en mode SSII, 20:58 qu’on ne veut pas citer chez nous, 20:59 une entreprise de service digital. 21:00 Entreprise de service digital ? 21:02 Voilà ! Du coup, on a appris beaucoup de choses 21:04 à ses côtés. 21:06 Super ! 21:06 Tu conduis super bien en fait, 21:07 on m’avait dit : « Accroche-toi bien » et tout. 21:09 Non, très soft. 21:11 — Pas d’accident. — C’est incroyable ! 21:12 Je te remercie ! 21:13 Merci, on est arrivés. 21:15 Donc, effectivement, à la fin de l’émission, 21:17 il y a la question de l’invité. 21:20 Alors tu as de la chance, tu en avais deux. 21:21 Il y a Olivier qui te posait la question : 21:22 savoir un petit peu le redoublement au lycée, 21:26 est-ce qu’on arrive quand même à réussir ? 21:27 On y a répondu en première partie. 21:29 Mais c’est amusant d’avoir rencontré ces deux personnes-là 21:31 à deux étapes de redoublement. 21:33 Oui, et c’est cela qui est dingue au lycée, quoi. 21:35 Et on avait une deuxième question 21:37 de Annick Jéhanne 21:39 qui te demandait, 21:41 puisque tu parlais, elle a vu dans une interview que 21:43 tu parlais d’entreprise libérée. 21:44 Il me semble, c’est cela. 21:45 Et elle te demandait 21:46 si ce n’était pas une entreprise normale aujourd’hui. 21:48 Est-ce que cela vaut le coup 21:50 de mettre en avant cela ? 21:51 Déjà un, qu’est-ce que c’est ? 21:52 Et deux, comment toi, tu l’appréhendes ce point ? 21:55 Tu peux lui répondre face caméra. 21:56 C’est vrai que c’est une bonne question, 21:57 mais l’entreprise libérée aujourd’hui, 22:00 c’est vrai que c’est un terme galvaudé. 22:02 Aujourd’hui, cela paraît normal. 22:04 — En tout cas, c’est... — Qu’est ce que c’est déjà ? 22:06 C’est une entreprise qui, finalement, 22:08 libère le pouvoir de décision 22:09 à certaines sociétés. 22:10 Je pense que c’est Isaac Getz 22:11 qui avait fait un super bouquin là-dessus 22:13 où on dit que le salarié, 22:14 on n’a pas à lui dire ce qu’il a à faire. 22:17 Voilà, qu’un de tes collègues, 22:18 il sait exactement ce qu’il a à faire. 22:20 Il n’attend pas que ce soit toi 22:20 qui lui dise ce qu’il doit faire. 22:21 Du coup, on parle d’holocratie, 22:23 ... ce sont les deux termes qui vont bien, 22:25 avec une pyramide inversée, avec des cellules indépendantes 22:29 qui peuvent décider sans que tu aies à leur dire 22:31 ce qu’il faut faire. 22:31 Justement, ils peuvent te surprendre par des décisions 22:33 — Cela casse la hiérarchie. — .. chef d’orchestre. 22:35 Tu les laisses décider 22:36 et cela permet à la société 22:38 de sortir un peu 22:40 de la ligne droite, 22:41 de la vision d’entreprise. 22:43 Donc, on a une vision qu’on partage à la société, 22:44 mais par contre, il y a plusieurs chemins pour y arriver. 22:46 On sait qu’ils vont y arriver. 22:48 Et on te donne une direction, un cap 22:50 et c’est cela l’entreprise libérée. 22:51 Aujourd’hui, on dispute tellement ce terme-là. 22:53 C’est devenu galvaudé, 22:54 mais en tout cas, 22:55 c’est ce qu’on veut partager dans la société : 22:58 que les personnes soient à même à décider. 23:00 On sait qu’elles le feront bien mieux que nous 23:02 pour arriver à la vision d’entreprise. 23:04 Et est-ce qu’aujourd’hui, 23:05 ce n’est pas le modèle normal d’une société ? 23:07 Est-ce que c’est encore exceptionnel ? 23:09 Oui, c’est du bon sens. 23:10 Cela répond à l’ensemble de ses salariés, 23:12 leur demande, les accompagner. 23:14 Il y a beaucoup de polémiques actuellement 23:16 sur la partie : la frontière 23:18 entre ton personnel et le temps de travail. 23:21 Nous, on essaie de leur apporter beaucoup de confort 23:23 lorsqu’ils sont en train de travailler dans la société 23:25 et qu’il n’y ait pas de complications dans la tête, 23:27 la journée sur les problèmes administratifs, par exemple. 23:29 On a une conciergerie, on a plein de choses comme cela. 23:31 Mais donc, accompagner à tous les niveaux, 23:34 que ce soit le jeune étudiant 23:36 sorti d’école, 23:37 le premier accès dans une maison, 23:38 le jeune papa. 23:40 Les besoins sont différents 23:41 dans la société. 23:42 C’est peut-être cela l’entreprise 23:43 du bon sens, de l’écoute 23:45 et répondre aux attentes de chacun 23:46 pour qu’ils puissent prendre les bonnes décisions 23:48 dans le but d’accompagner l’entreprise 23:50 vers sa vision d’entreprise et son objectif. 23:51 Écouter ses collaborateurs, quoi. 23:53 Oui, je pense qu’on le fait tous. 23:55 Là, c’est à toi de poser une question. 23:57 Donc, l’invité de la semaine prochaine, 23:59 c'est Fréderic Grigolato. 24:00 La CEO de l’entreprise, 24:02 de la startup « Clic and walk ». 24:04 Tu la connais ? 24:06 Tu la connais bien. 24:08 Je t’invite à lui poser une courte question. 24:09 Je la connais bien. 24:10 C’est justement Olivier Desurmont 24:11 qui nous a présentés. 24:13 On travaille actuellement ensemble 24:14 et j’adore cette aventure « Clic and Walk ». 24:16 Et Frédéric, face caméra, 24:18 s’il y avait une seule chose, une seule décision 24:20 dans l’aventure de « Clic and Walk » 24:22 que tu devrais refaire, 24:24 faire différemment, 24:25 quelle serait-elle tout simplement ? 24:27 Super, question claire, efficace. 24:29 Elle répondra de manière transparente. 24:31 Merci, Yves ! 24:31 Super ! Merci, Nicolas ! 24:32 — Merci d’avoir répondu à l’invitation. — À bientôt ! 24:33 Je te laisse sortir. 24:34 Je ne te mets pas derrière l’ACDC pour la route ? 24:36 Non, c’est gentil. 24:37 Il faut que je conclue. 24:38 À bientôt ! Ciao ! 24:39 Salut, Yves ! 24:40 Au revoir tout le monde ! 24:40 Bye ! 24:44 Voilà ! C’était Yves Delnatte. 24:46 Le CEO de INEAT. 24:50 Il a pu nous raconter un peu son parcours universitaire. 24:54 À l’école, on voit bien que c’est complètement atypique 24:56 et qu’il n’y a pas une seule bonne façon d’arriver 24:59 là où on est aujourd’hui, 25:00 là où il est arrivé aujourd’hui. 25:04 Et tous les chemins sont possibles 25:06 pour pouvoir entreprendre 25:08 et faire quelque chose de sa vie de positif. 25:10 Donc, c’est un vrai témoignage. 25:13 Est-ce qu’il y a un bon moyen, 25:14 un bon moment pour créer ? 25:15 Non, clairement. 25:17 Vous l’avez vu : 25:17 des enfants, le chômage. 25:20 Non, il n’y a pas de bon moment 25:21 pour créer. 25:23 La seule chose qui compte, 25:24 c’est l’envie de bosser, 25:26 l’envie d’y aller, 25:27 l’envie de créer sa structure 25:29 et de se défoncer. 25:30 Et puis le management, 25:32 management libéré comme il l’a expliqué, 25:34 du bon sens en fait. 25:36 Et qu’on soit cinq ou 300, 25:38 l’important, c’est de bien être accompagné, 25:41 embaucher les bonnes personnes, 25:42 bien se structurer 25:44 et faire en sorte de faire confiance 25:47 aux gens avec qui on travaille. 25:49 Voilà pour ce nouvel épisode 25:52 de « Sur la route ». 25:53 La semaine prochaine, 25:54 je le disais, mon invité 25:56 Fréderic Grigolato, 25:58 la CEO de Clic and Walk. 26:01 On va discuter avec elle 26:03 d’un sujet qui lui semble très important, 26:07 lui tient à cœur, 26:08 qui est le droit à l’erreur, 26:09 le droit d’innover, 26:11 le droit à l’erreur. 26:12 Elle va nous en parler 26:13 de manière beaucoup plus précise 26:14 la semaine prochaine. 26:15 Cela va être passionnant aussi. 26:16 J’espère que vous serez là. 26:18 Et donc, je vous souhaite une très bonne semaine. 26:21 Entreprenez, bougez-vous, 26:22 créez, 26:25 faites quelque chose de positif dans votre vie. 26:27 Et cela commence dès demain. 26:29 Et nous, on se donne rendez-vous 26:30 la semaine prochaine, mardi neuf heures 26:32 pour le prochain épisode de « Sur la route ». 26:34 Salut !