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Épisode #22 -

Véronique Delannoy, ex-directrice de Réseau Entreprendre Nord

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Bonjour tout le monde !

On est mardi.

Il est 9 heures.

On est en direct de ma voiture et en live sur Facebook.

Je m'appelle Nicolas Quilliet et on tourne l'épisode numéro 22 de Sur La Route.

Mon invitée ce matin, c'est Véronique Delannoy.

Véronique Delannoy, c'est la directrice,

l'ex-directrice du Réseau Entreprendre Nord,

réseau d'accompagnateur de chefs d'entreprise, association.

Donc, on va l'accueillir et avec elle on va discuter de plusieurs choses

notamment de ses 20 ans d'expérience au sein de Réseau Entreprendre Nord.

On va discuter aussi…

Elle va nous parler de l'importance de l'accompagnement

pour le chef d'entreprise parce qu’elle en a rencontré une ??? en 20 ans

et elle sait de quoi elle parle.

Et enfin, le va nous expliquer, nous raconter de quoi va être composée

sa nouvelle vie de faciliteur coach, pas facilitateur, faciliteur coach.

Elle va nous expliquer tout ça en live tout de suite.

On accueille tout de suite Véronique Delannoy.

Bonjour Véronique !

Bonjour Nicolas !

Comment vas-tu ?

Impéccable ! Merci de m’accueillir.

Avec un grand plaisir.

On est Sur La Route.

C’est parti.

Hop ! On y va.

Alors Véronique, pour celles et ceux qui ne te connaissent pas,

Est-ce que tu peux te présenter ?

Qui es-tu ?

Alors moi, je suis d'origine dijonnaise.

Ah, tu n’es pas du Nord à la base.

Non pas tout à fait.

Tu es en adoption alors.

Oui, exactement.

J'ai fait mes études à Lille, j'ai fait l’EDHEC.

Ensuite, j'ai travaillé pendant une vingtaine d'années dans le textile.

Et en fait, une petite anecdote quand même,

c'est qu’en dernière année d’EDHEC,

mon père avait perdu son boulot.

Donc il fallait que je trouve un job.

Et il y avait un prof qui créait sa boîte,

un prof d’organisation et qui disait aux élèves :

Celui qui aura la meilleure note, il pourra s'il veut bosser

avec moi à temps partiel.

Donc, j'étais super motivée.

J'avais besoin de ça.

Et donc, j'ai commencé finalement une petite création d'entreprise

en parallèle de mes études.

Pendant tes études ?

À la dernière année d'EDHEC, oui.

Donc, tu as commencé à toucher l'entrepreneuriat déjà plus jeune.

Et donc, aujourd'hui…

Oui, ensuite, j'ai fait vingt ans dans l'industrie textile,

du poste de marketing, du commercial, de gestion de produits.

J'ai même fait un peu d’audit.

D'accord.

Dans, le marketing ?

Et financier.

Et puis autour de 40 ans, j'étais dans une entreprise.

C’était une filature de lin et le patron commençait à démonter l’entreprise

et à l'envoyer par petits morceaux en Chine.

Je me suis dit que c'était le mauvais temps.

Donc, mauvais temps, je me suis dit :

ou je crée ma boîte ou je cherche un job salarié.

Et créer sa boîte dans le textile honnêtement, ce n’était pas terrible.

Alors aujourd'hui, ça a changé puisque l'une de mes précédentes invitées

qui était Annick Jehanne a expliqué que dans le textile,

c'était une révolution dans le Nord aujourd'hui.

Mais là, tu parles d’il y a 20 ans, 20, 25 ans.

Exactement !

Ce n’était pas pareil du tout.

Il n’y avait pas de produit technique.

Donc tout à fait par hasard, je suis rentrée à Réseau Entreprendre

qui s'appelait Nord Entreprendre à l’époque.

Nord Entreprendre à l’époque

Ça, c'était en 98.

Ça fait 20 ans.

Ça fait 20 ans, exactement.

Et donc depuis 20 ans, tu as accompagné,

suivi des chefs d'entreprise avec ton équipe.

Oui tout à fait.

J'ai eu cette chance d'avoir une équipe.

C’est incroyable que tu connaisses bien.

Que je connais bien puisqu’effectivement, Réseau Entreprendre,

beaucoup de mes invités en ont parlé précédemment

parce qu'ils ont été lauréats.

Et moi-même effectivement, j'ai été lauréat en 2008

avec une de mes structures

et c'est là qu'on a eu la chance de se rencontrer

et de rencontrer toutes tes équipes.

Et donc aujourd'hui, tu as passé le relai.

Tu n’es plus directrice.

Alors, c’est tout frais.

Ça date on va dire de quelques semaines, de quelques jours

et bien sûr j'ai passé le relai à quelqu'un de mon équipe,

à Marc Burden, notre irlandais d'adoption.

C'est une grande joie parce que c'était légitime qu’il prenne ce poste.

Il en a non seulement toute la compétence,

mais en plus, il a vraiment cette passion de l'entrepreneuriat et voilà

il est reconnu de tous et le passage se fait super bien.

J'ai énormément de chances et j'en suis vraiment consciente.

20 ans.

Autant dire quasiment 20 ans en tant que directrice de Réseau Entreprendre.

Pas tout à fait.

16 ans.

16 ans.

Ça marque forcément.

Oui, ça marque.

Qu'est-ce-qui t'a le plus marquée ?

On ne pense pas y rester vingt ans, mais voilà finalement.

Ce qui est passionnant, c'est que finalement on rencontre des tas de profils différents.

On est confronté à des tas de situations différentes,

bien plus qu'à la limite quand on crée sa propre boîte, tu vois.

Oui tu as vu tout le panel de ce qui est possible de voir

et de faire en tant qu'entrepreneur.

On a des lauréats qui vont ??? de Las Vegas,

qui nous racontent comment ça se passe.

On voyage un petit peu aussi par personnes interposées.

Par procuration.

Par procuration, voilà.

On rencontre aussi bien des entrepreneurs ou des repreneurs

dans le domaine industriel, bâtiment, web....

C'est ça qui fait la richesse de ce job.

Et puis quand même, les entrepreneurs, c’est des

Ouais !

D'ailleurs, c’est l'objet de l'émission qu'on fait là Sur La Route,

c'est de mettre en avant les entrepreneurs.

Alors pas forcément, c'est le cas aujourd'hui ceux qui créent leur boîte.

Mais au sens global du terme, ceux qui agissent, ceux qui bougent

ceux qui prennent des initiatives, ceux qui font en gros…

Ceux qui osent.

Ceux qui osent effectivement.

Et donc, si on peut donner quelques chiffres, tu en as rencontré

combien depuis 16 ans que tu es directrice ?

Alors, depuis 16 ans, je n’ai pas fait le calcul exact,

mais ça doit être autour de 5, 600 entrepreneurs.

Tu bosses... Je dis tu bosses parce que tu es encore dans

Je suis encore là quelques jours.

Quelques jours, mais pas toute seule.

Tu as une équipe.

Tu as tout un réseau de…

Tout un réseau aujourd'hui…

D'accompagnateurs, c’est ça ?

Oui voilà, de 300 membres adhérents qui sont :

un tiers sont accompagnateurs et deux autres tiers nous aident à valider les projets.

Et ça, tu me disais en préparant l’émission, ce n'était pas du tout le cas il y a 15 ans.

Ah non !

Et en fait, tu étais déjà un peu une chef d'entreprise à l'époque

puisque tu as développé Réseau Entreprendre comme une entreprise.

Oui, ça faisait partie du deal.

Moi, je n’imaginais pas de venir travailler dans une structure étriquée,

refermée sur elle-même.

Ce n’était pas imaginable et donc, c'était bien la volonté aussi

du conseil d'administration de l'époque de pousser les murs

et d'élargir un petit peu le champ d’action.

Et donc ? C’est vrai qu'au début, c'était plutôt une association

qui fonctionnait avec des chefs d'entreprise en retraite.

Les retraités.

Voilà !

Et on a on a élargi le champ des bénévoles qui s'impliquent.

Bien sûr, il y a encore des retraités parce que c'est

Et puis je vais en faire partie en plus donc je ne vais pas

Et puis ils ont normalement un peu plus de temps

mais en gros, ça représente 10 %.

Oui.

Et aujourd’hui, c'est vrai que c'est une association vraiment dynamique

qui accompagne les chefs d'entreprise pendant trois ans positivement.

Oui.

En fait, on les accompagne à vie.

A vie même.

Donc trois ans, on va dire d'une manière intensive

et puis bien au-delà en cas de besoin s'ils en ont envie

pour développer un nouveau produit, un nouveau service, une nouvelle entreprise.

Ce qui est important, c'est l'accompagnement.

C'est ce que tu as mis en place avec ce réseau de 300 accompagnateurs

qui permet de vraiment suivre les entreprises.

Moi, je l'ai vécu aussi de près il y a dix ans.

C'est vrai que ça change tout d'être accompagné quand on est chef d’entreprise.

En fait, on attache énormément d'importance et tu le sais

puisque dans mon équipe Olivier Declerck travaille beaucoup là-dessus.

La qualité de l'accompagnement, c'est ça qui fait la différence.

On peut accompagner 36 sortes.

Nous, on est convaincu qu’accompagner,

c'est avoir un regard quand même bienveillant c'est-à-dire…

Il y avait une phrase d'André ??? que j'aimais bien.

Il disait : Quand tu regardes le bon côté de quelqu'un, tu fais grandir ce bon côté.

Et ça, c'est vraiment notre philosophie où on se dit :

Notre job, c'est vraiment d'encourager les entrepreneurs

dans leurs forces, de mettre en avant ce bon côté.

Parce que souvent, ils sont relativement modestes et ça leur paraît naturel.

Mais non.

Ils ont des vrais talents et donc à nous de les développer.

On ne le dit jamais assez parce que quand on a passé l'étape de création

et qu'on arrive à bien s'entourer,

qu'on est passés par des réseaux comme Réseau Entreprendre,

après on est beaucoup en contact avec d'autres chefs d'entreprise.

Et on voit effectivement beaucoup de gens qui bougent,

mais on oublie souvent que c'est assez exceptionnel.

Ce n'est pas la majorité des gens qui le font et revenir à la base

et de se dire que oui, déjà passer la première étape de faire, c'est déjà beaucoup.

Absolument.

Et on est là aussi pour identifier les points,

on va dire, de progrès ou les points de faiblesse, d’amélioration.

Mais c’est là aussi où ça fait notre différence.

C'est qu'on n'est pas là pour juger et condamner.

On est là justement pour qu’ils puissent exprimer leurs doutes ou leurs manques.

Et on est là pour trouver des solutions à travers notre réseau

pour les aider à progresser dans ces domaines-là.

Mais on n'est pas là pour juger, condamner.

On ne décerne pas un diplôme.

Ce n'est pas l'esprit.

Tout à fait !

Ça franchement, moi je me suis toujours attachée à ça et je suis certaine,

je n’ai aucun doute là-dessus, je sais Marc continuera.

Oui, et puis tu l’as vu de près pendant toutes ces années.

11 ans.

11 ans.

Il a eu de la patience quand même.

Avec Marc, ça fait déjà 11 ans qu'il est dans…

Cela fait déjà 11 ans qu'il est dans…

qu'il devient aujourd'hui directeur de Réseau Entreprendre Nord.

L’accompagnement je disais, c'est indispensable et c'est

Et aujourd'hui, tu es en train de te construire une nouvelle vie.

Oui que j'ai anticipé quand même. Que tu as anticipé effectivement

J'ai préparé les choses.

comme toute bonne entrepreneur.

Tu t’es formée, tu as organisé des choses.

Explique-nous un petit peu.

Tu m'as dit en préparant l’émission, c'est faciliteur coach.

Je t'ai dit : « Non, tu te trompes.

On dit facilitateur. »

Et tu m’as dit : « Non, ça s'appelle faciliteur coach. »

Qu’est-ce que c'est ?

Ça s'appelle faciliteur coach.

C’est une forme de coaching, mais…

Quand j'ai voulu me former au coaching,

j'ai trouvé que c'était très intellectuelles les démarches qui étaient posées.

Et là, cette forme de coaching, faciliteur coach,

ça relie l'esprit et le ventre, les énergies.

Ça veut dire quoi le ventre ?

Le ventre, c'est là où se passent les émotions.

C’est là où on ressent.

C'est aussi là où finalement on a l'intuition.

Et on n'est pas que cérébral.

Et donc, mon job c'est de faire prendre conscience en particulier aux entrepreneurs

puisque c'est ma cible.

Ce n’est pas ma cible unique, mais en tout cas,

c'est ma cible privilégiée.

Qu’ils peuvent se faire confiance et c'est là où je constate

qu'ils ont comme tout homme ou toute femme des gros doutes, des problèmes relationnels.

Et donc faciliteur coach, c'est les aider à fluidifier tout ça, à prendre confiance en eux.

Du coup à faire confiance aussi à leurs émotions et à leurs intuitions.

Tu me disais que ça, c'est le fruit de tes 20 ans d'expérience,

on va dire, au contact direct des entrepreneurs, mais c'est

Oui c’est une formation que j’ai commencé il y a 7 ans.

7 ans ! Je pensais que c’était il n’y a pas longtemps, il y a quelques jours.

Non, j’ai anticipé.

Il y a 7 ans.

Ah oui ! D’accord ! C'était en fait une passion.

Tu t'intéressais à ça déjà depuis longtemps.

Voilà.

Exactement.

Et je suis allée un petit peu en curieuse au début

et puis je me suis dit : « Mais c'est génial. »

Et ça m'a changé aussi personnellement.

Toi aussi, le fait de faire cette formation et découvrir.

Ça t’a permis de voir une autre façon d'accompagner aussi.

Ça m'a permis de voir une autre façon d'accompagner.

Ce n'est pas aussi par hasard si dans notre programme Réseau Entreprendre Nord,

on passe pas mal de temps sur l'accompagnement du bien-être de la personne.

Il n'y a pas que la compétence.

Il n’y a pas que le métier.

Il y a l’humain quoi.

Oui parce que quand on est heureux, on voit les gens heureux autour de soi.

Et le chef d'entreprise, s’il rend son équipe heureuse, en général, il a tout à y gagner.

C'est vrai.

Oui, c’est un cercle vertueux.

C'est un cercle vertueux, absolument oui.

Tu me disais en préparant l’émission aussi que dans tes premiers accompagnements,

tu rencontrais un type de profil un spécial que je trouve…

Tu m'avais dit que c'était des autistes.

J’aurais dit pourquoi pas.

Mais ça ne l'est pas du tout.

C'est une tranche de la population assez grande quand même.

Comment ça s'appelle ?

Alors, ça s'appelle, enfin il y a plusieurs façons de les appeler,

mais on utilise souvent le terme haut potentiel HP.

Haut potentiel, HP.

Il y en a qui disent les zèbres.

C’est une maladie ? C’est quoi ?

Non, c'est juste des personnes qui sont plus cerveau droit que cerveau gauche.

Rappelle un petit peu ce que c'est la différence ?

Rationnel, c’est cerveau gauche et plus créatif, imaginatif, cerveau droit.

Et quand ils raisonnent, ils ont un raisonnement qui est plus,

comment dire… c’est un feu d'artifice en quelque sorte.

Alors que les autres c'est plus petit 1, petit 2, petit 3, etc.

Donc ces HP, ils ont souvent un peu de mal à canaliser toute cette énergie.

Ils sentent les choses et ils en ont vaguement l'intuition.

Parfois ils ne font pas confiance à leur intuition

parce qu’on leur a appris, on leur a dit qu'ils n’étaient pas bons à l'école.

On leur a expliqué qu'ils ne raisonnaient pas comme il fallait, etc.

Donc, mon job c'est aussi de leur faire prendre conscience qu'ils ont une force incroyable.

C'est une chance sauf que parfois ils voient ça un peu comme une comme une tare,

comme un handicap.

Donc une maladie, quoi.

Mais c'est quoi ? C'est une ou deux personnes sur un millions ?

Non, il paraît que c'est 15% de la population.

15% de la population.

Dont les gens qui nous regardent, il y a 15% qui sont potentiellement des hauts potentiels ?

Exactement.

Et je pense que dans la population des entrepreneurs, c'est sans doute davantage.

Je ne sais pas.

Je n'ai pas fait de stat

Mais, tu t’en rends compte.

Carrément.

Parce que c’est vrai que toi, tu as la chance avec toute

d'avoir un recul sur cette manière de faire, sur ces profils.

Et tu peux comparer les personnalités, les gens par rapport aux autres

sans le faire de manière qualitative.

Tu peux voir une personne qui est différente d’une autre et tu te rends compte

qu'effectivement, ce profil est assez récurrent.

Oui, c’est des personnes très attachantes parce que c’est des personnes généreuses.

Surdouées ?

On peut dire surdouées, mais souvent quand on leur dit surdouées,

elles t’arrachent les yeux en te disant : Tu n’as rien compris.

Moi au contraire, j'ai vachement de mal à communiquer avec gens autour de moi.

Ils ne me comprennent pas.

Je me sens seul.

Du reste, c'est amusant parce que en ce moment, j'en ai accompagnés 6 ou 7

et à chaque fois, je leur pose la question :

« Est-ce que tu crois qu'il y en a d'autres qui fonctionnent comme toi ? »

Et ils me disent tous sans hésiter : Ah non, je suis le seul.

Ah ouais, d'accord.

Du coup, j'en ai mis 3 ensembles.

Je leur ai proposé : « Puisque vous êtes… »

Rencontrez-vous !

Oui, rencontrez-vous.

Et ça a été une rencontre assez passionnante.

C'est génial parce qu’ils se sont donnés aussi, ces 3 entrepreneurs,

ils se sont donnés un peu leurs astuces, leurs méthodes pour s'adapter.

Ils ont échangé sur qui ils étaient.

Oui et comment ils faisaient pour s’adapter.

Et donc là, c'est à ton tour de te lancer concrètement dans la création d'entreprise.

Cela va être une micro entreprise.

Oui tout à fait.

Puis comme tu l’as dit, tu vas être quand même retraitée,

Je vais le faire à mon rythme absolument.

Je vais partager ça entre du temps pour moi, du sport, mes petits-enfants aussi.

Et puis, j'ai quelques mandats aussi d’administrateur ???

Donc, c'est bien, cela me permet…

Dans des associations ou structures ?

Oui entre autres, une association que j'aime particulièrement qui s'appelle : « Areli »

Areli

Areli qui, outre le fait, qu'il gère des logements pour des milieux modestes,

il distribue également des bourses à des jeunes issus justement de ces quartiers sensibles

pour les aider à faire des études longues et professionnalisantes.

Et au-delà de ces bourses, ça fait une bonne dizaine d'années

que je suis rentrée dans cette association, au-delà de ces bourses,

on s'est dit que c'était intéressant aussi de les accompagner

un petit peu comme chez Réseau Entreprendre.

Ils ont des parrains qui sont des cadres d'entreprise qui les aident à s'intégrer

dans le monde de l'entreprise, qui les aident à comprendre les clefs de communication,

du monde de l'entreprise.

Ils sont accompagnés.

Ils sont accompagnés à un rythme assez light.

C'est un rendez-vous toutes les 6 semaines ou tous les 2 mois, quelque chose comme ça.

Et ça les aide aussi à trouver des stages par exemple.

D’accord.

Et donc ça, ça fait 7, 8 ans déjà que…

Je crois que ça doit faire 12 ans.

12 ans que tu t’impliques dans cette structure ?

Oui.

Effectivement... Et dans le côté aussi accompagnement de profils complexes,

en fait, tu aimes bien les profils complexes, j’ai l'impression

parce que tu me parlais aussi de quelque chose que tu as envie de faire.

C’est dans les prisons, c'est ça ?

Alors ça, oui.

Et ça, c'est un truc que j'ai envie de faire depuis très longtemps.

C'est un monde tellement éloigné.

C'est une autre planète pour moi et c'est un challenge que je me donne en me disant…

Tu veux aller en prison ou tu veux faire quoi en prison ?

Pas trop envie d’aller en prison.

Ce n’est pas trop prévu.

Ce n’est pas trop prévu, non.

Mais par contre, j'aimerais bien peut-être faire du faciliteur coach,

accompagner des femmes qui sont incarcérées.

Prison pour femmes ?

Oui.

??? forcément.

Je ne crois pas que je puisse faire… Je n’y tiens pas trop.

Oui, ce n’est pas la même ambiance.

Je ne sais pas.

Voilà, j'ai envie de découvrir un petit peu ce que

On lance un appel, peut-être que dans ceux qui regardent,

ils ont des contacts ou ils savent comment rentrer en contact.

Je suppose que tu as déjà…

Je n'ai pas encore pris du tout de contact.

Ah oui ? C’est marrant ça.

Tu parles de haut potentiel, personnes des quartiers défavorisés, prison.

Oui, ça sera ma part du colibri.

C'est ça.

C'est ta part du changement de monde.

Oui en quelques sortes.

OK ! Super Véronique ! Voilà, on est arrivé.

On a fini.

Ça va vite ?

Oui, ça va très vite.

En fin d'émission comme d'habitude, il y a la question de l’invité.

Donc question de l'invité de la semaine dernière épisode 21,

qui était Hanine avec qui on a commencé l'année sur le développement personnel.

Il te posait une question très pertinente.

Est-ce que tu as identifié avec toute ton expérience

une qualité commune à tous les entrepreneurs ?

Tu peux lui répondre face caméra, directement à Hanine.

Bonjour Hanine ! C'était une bonne question.

J’ai envie de citer une phrase d'un lauréat que tu connais Nicolas,

qui s'appelle Patrick Bougamont qui a été lauréat en 2000,

je crois et qui dit : « Un chef d'entreprise, c'est l'œil qui voit les choses, qui a une vision.

C'est aussi celui qui as de la ténacité.

Et c'est aussi celui qui montre l'exemple.

Montre l'exemple.

Montre l’exemple pour entraîner les autres.

Et je pense qu’au moins les deux premiers points, c'est vraiment des points communs à tous.

Donc ce n’est pas forcément des compétences, c’est des qualités.

Une vision qui parfois n’est pas très bien formulée, parfois

Mais forcément, il faut qu'ils aient une vision pour imaginer

un nouveau service ou un nouveau produit.

Et puis de la ténacité parce qu’ils s'en prennent des baffes quand même.

Il faut tenir dans la durée.

Il faut tenir dans la durée.

Il faut de la persévérance.

Il faut de la résilience.

Et ça, je pense que ce sont deux qualités qui sont présentes dans les chefs entreprise,

hommes et femmes, peut-être plus les femmes.

Ah oui ?

Je ne sais pas si…

Bon voilà, Hanine en plus, je pense qu’il a ces qualités.

Certainement.

Il se lance donc on lui souhaite beaucoup de courage et de chances dans ses créations.

La semaine prochaine, mon invité rien à voir

c'est un autre entrepreneur au sens qui fait bouger les choses Djidawi.

Djidawi, il a été plusieurs fois finaliste d’énormes concours et championnats

de danse hip hop notamment le popping.

Alors je ne sais pas s’il nous fera une démo.

En voiture, ça me parait compliqué surtout qu'en plus, il a arrêté.

Il a pris sa retraite.

Il est tout jeune et il a pris sa retraite pour accompagner et sur un nouveau métier,

pareil dans le même esprit que toi c’est-à-dire à un moment,

il a beaucoup reçu, il a beaucoup appris et il s'est dit :

Je vais donner aussi en retour et je vais donner et apprendre et transmettre.

On en saura plus la semaine prochaine.

Est-ce que tu as une question à lui poser directement à Djidawi ?

Oui Djidawi écoute, ce qui me pose question quand j'ai

j'ai vu tes vidéos.

Et je me dis, je ne sais pas si tu as des enfants, mais je me demande comment tu…

Quel conseil tu pourrais donner à des parents voire des grands-parents,

je me sens un peu concernée, pour transmettre cette énergie

que tu as et surtout cette résilience dont tu parles, cette capacité à rebondir en

gardant le sourire.

Pour s'organiser avec ses enfants et ses petits-enfants.

Exactement pour transmettre cette force-là à ses enfants.

Super ! Écoute, parfait, il répondra donc la semaine prochaine.

Je l'écouterai en direct.

Merci Véronique !

Merci Nicolas !

Je te laisse sortir, passe une très bonne journée et à très bientôt.

Salut.

Voilà.

C'était Véronique Delannoy, ex-directrice de Réseau Entreprendre Nord.

Elle a un parcours énorme à plus de 20 ans d'expérience au contact des chefs d'entreprise.

C'est assez impressionnant.

J'espère que ça vous a intéressé.

Elle a parlé de l'importance de l'accompagnement,

vraiment et ce n'est pas la première fois qu'on en parle dans cette émission,

surtout ne pas rester seul.

C'est vraiment le point, je pense, principal à retenir, ne pas hésiter à se faire accompagner,

à demander de l'aide, et à rencontrer les bonnes personnes.

Et puis aujourd'hui, son métier de faciliteur coach, donc vraiment passionnant,

la tête et le ventre.

Je vous invite à aller voir son profil et puis à découvrir un petit peu plus sur elle.

La semaine prochaine, mon invité comme je le disais, C'est Djidawi.

Djidawi, artiste international reconnu du Nord, né dans la région.

Il a parcouru une trentaine de pays à travers le monde

pour pratiquer son sport et c'est la compétition de danse hip hop, du popping.

Il a arrêté.

Il s'est mis à la retraite et il a décidé, pareil de transmettre aux autres tout ce qu'il

a appris pendant son expérience de sportif de haut niveau.

Il a des méthodes.

Il a un mental et il essaye d'accompagner les gens,

et les personnes dans leurs épreuves et dans leurs problèmes

et dans leurs questions pour trouver des solutions avec eux.

Coach encore, mais avec une expérience folle dont il va nous parler la semaine prochaine.

J'espère que ça vous a intéressé, rendez-vous donc la semaine prochaine,

mardi 9 heures, comme toutes les semaines.

On tient le bon bout.

Et je vous souhaite une très bonne journée.

Entreprenez, bougez-vous et à la semaine prochaine.

Salut.