Retour aux vidéos Épisode #23 - Mardi 16 Janvier 2018 Djidawi , Élévateur de personnalités et créActif 1278 vues Voir sur facebook À propos de la vidéo Retranscription Themes abordés : Changement de vie Vivre sa passion 00:36 Bonjour tout le monde. 00:38 On est mardi. Il est 9h. 00:40 On est en direct de ma voiture et en live sur Facebook. 00:45 Je m'appelle Nicolas Quilliet. 00:47 Et on tourne l'épisode numéro 23 de sur la route. 00:50 Mon invité ce matin c'est Djidawi. 00:52 Alors avec Djidawi, on va parler de son enfance. 00:56 Parce qu'il a atteint un très haut niveau dans le sport et la danse. 01:00 Et il va nous expliquer pourquoi enfant, il a choisi la danse pour s'exprimer. 01:04 Il va nous expliquer comment il est arrivé au plus haut niveau international. 01:09 Donc l'entraînement physique, mais aussi mental. 01:13 On va discuter de ça avec lui. Il va nous en parler. 01:15 Et enfin, il se lance sur un nouveau projet. 01:17 Puisqu’à peine 30 ans il a déjà pris sa retraite. 01:20 Et il commence un nouveau projet. 01:22 Il va devenir élévateur de personnalités et créactif. Il va nous dire ce que c'est. 01:28 Voilà ! 01:28 On accueille tout de suite Djidawi. 02:00 Salut Djidawi ! 02:01 Salut Nicolas ! 02:01 Ça va bien ? 02:02 Ça va bien et toi ? 02:02 Allez, on est très bien parti sur la route numéro 23. 02:06 Let’s go. 02:07 Exactement ! 02:09 Djidawi, pour celles et ceux qui ne te connaissent pas. 02:11 Est-ce que tu peux te présenter ? 02:13 Qui es-tu ? 02:13 Ouais bien sûr. 02:14 Alors, je m'appelle Djidawi Djohar donc anciennement danseur. 02:18 Si on peut dire ça comme ça même si 02:20 anciennement danseur. 02:21 j'ai encore un pied dedans. 02:22 Danseur à la retraite. 02:23 Et suis toujours passionné. 02:24 Ouais ! 02:25 Et actuellement, je suis élévateur de personnalité et créactif. 02:29 Et créactif. 02:30 Tu nous diras exactement en troisième parties, ce que ça veut dire. 02:34 Pas de souci. 02:36 Je voulais qu'on revienne avec toi sur ton enfance. 02:39 D'accord ! 02:39 Je ne sais pas si t'en parles souvent, mais je voulais comprendre. 02:43 Qu’est-ce qui t'a fait choisir la danse. 02:44 Puisque tu es arrivé et un très haut niveau international dans ton domaine, dans ta discipline, 02:49 la danse hip-hop. Déjà, explique ce que c'est cette discipline 02:53 et pourquoi, comment petit tu as choisi ça ? 02:56 Alors, pour expliquer déjà la catégorie dans laquelle on va dire j'étais un peu classé. 03:01 Ça s'appelle le popping. 03:02 Le popping. 03:03 Donc le popping, c’est une technique qui allie, comment t'expliquer 03:07 qui allie des mouvements fluides comme tout ce qui est wading, de tout ce qu'on... 03:11 Je pense que la plupart des personnes connaissent un peu des danseurs 03:14 qui savent faire une vague, le robot. 03:15 Tu sais faire ça dans une voiture ou pas ? 03:18 Ouais, on peut faire ça après. On peut même le faire ensemble si tu veux. 03:20 C'est vrai. Tu m’apprends. 03:21 ??? 03:24 en fin d'émission. 03:24 En gros, cette technique-là, c'est tous ces mouvements-là, 03:28 c’est tout ce qui est fluide, tout ce qui est géométrie. Et voilà, j'ai été classé 03:33 dans ça. 03:33 D’accord ! 03:34 Et concrètement en fait, j'avais commencé à l'âge de 12 ans. 03:37 12 ans 03:37 En voyant une personne, une première personne de voir faire ça. 03:40 D'accord. 03:40 C'était un ami que j'avais. 03:42 Mais à l'époque, ce n'était pas une activité comme du football chaque mercredi, chaque jeudi. 03:47 Donc, c'était une personne j'avais vu danser. 03:48 Et sans lui dire, j'ai déjà j'essayais de le recopier un petit peu. 03:51 Un peu plus tard, quelques mois après, en fait avec mes parents, j'étais sur Dunkerque. 03:55 On a déménagé à Grande-Synthe. Et à Grande-Synthe en fait, là où j'ai aménagé, 03:59 tout le monde faisait de la danse. 04:00 C’était incroyable. 04:00 Ah ouais ! 04:01 C’était vraiment un mouvement dans le quartier. C’était le quartier D’Albeck. 04:04 Franchement, tout le monde dansait. La Grande-Synthe, quartier de ? 04:06 L'Albeck ! 04:07 L’Albeck ! 04:07 Donc là-bas franchement c'était… 04:09 Vraiment, ça m'a surpris. 04:10 Et puis surtout à l'époque, à la grande différence d'aujourd'hui. 04:13 C’est qu'il n'y avait pas tout ce qui est numérique donc YouTube et tout ça. 04:16 Donc pour moi, ça a été un choc de voir ça devant mes yeux. 04:20 Parce que c’est de l’illusion. C’est de la magie. Tu vois une personne qui fait le robot 04:23 Tu ne sais pas exactement ce qu'elle est en train de faire. 04:25 Tu ne comprends pas ce qui se passe quoi. Donc, ça m'a piqué comme ça. 04:28 À treize ans dans la rue. 04:30 Voilà ! C’est ça ! 04:30 J'ai démarré comme ça. J'ai appris quelques mouvements. Et depuis, la route a été longue. 04:36 Alors comment tu as appris ? 04:37 Qu’est-ce qui a fait qu’à un moment, tu étais dit à l'école ; c'est ça que 04:41 je veux faire. 04:42 C'est là-dessus que je veux passer du temps et pas autre chose quoi. 04:44 En fait, comme je te disais à l'époque, ce n’est pas comme aujourd'hui. 04:47 Parce qu'il n'y avait pas vraiment d'avenir en fait dans la danse hip-hop. 04:50 C'était « jeune » Ça n’avait 20 ans même pas en France. 04:54 Et depuis les années 80, 87, on va dire plutôt en France avec l'émission à HIP HOP. 04:59 Donc, tu vois moi, 05:00 HIP HOP. 05:01 C’était en 2000, 1999-2000. Ça faisait quoi, 15 ans même pas. 05:05 Il n’y avait pas de projet d'avenir avec la danse. 05:07 C’est venu avec le hip-hop. 05:08 En fait, c’est venu. Vraiment moi, j'ai une chance aussi dans mon parcours scolaire. 05:12 On va dire, c’est que je m'entraînais depuis l'âge de 12-13 ans. 05:16 Et en fait, je continue à aller l'école. 05:18 J'ai passé mon bac, j'ai eu un bac ES. 05:20 Et l'année d'après, j'ai réussi à être intermittent parce que j'ai intégré une compagnie, 05:23 d'ailleurs sur Lille. 05:25 Et en fait ça, c'est fait naturellement. 05:28 J'ai enchaîné directement vu que j'avais le bac, je me suis dit : 05:31 Bah autant me lancer dans une carrière artistique ; voir ce que ça donne un petit peu. 05:34 Parce que tu n'étais pas mauvais dans ce que tu faisais ? 05:36 Bah franchement, on va dire que j'ai eu des facilités. 05:39 Puis même avant d'être intermittent, je commençais déjà à donner des stages d'initiation. 05:44 Je faisais beaucoup de shows et beaucoup de création depuis que j'étais jeune. 05:48 D'accord ! 05:49 Et voilà ! Donc, j'ai eu quelques… 05:50 Qu’est-ce qui t’a appris ça à faire des créations ? 05:53 Tu l'as pris tout seul sur le tas ? 05:55 Non du tout. J'ai eu un… Je n’appelle pas ça un professeur, c’était plus un mentor. 06:00 Comme je te disais, il s’appelle Larsene Mustapha à Grande-Synthe. 06:03 On lui passe un grand le bonjour 06:04 Grand bonjour. 06:05 En fait, c'est lui qui s'est occupé des cours de danse à Grande-Synthe, 06:09 principalement dans le haut quartier d'Albeck d’ailleurs, là où je vivais. 06:11 D'accord ! 06:12 En fait, il a vu que j'avais quelques facilités. 06:14 Je comprenais assez rapidement. 06:16 Il m'a vraiment encadré, mais bien plus que du mouvement. 06:20 Ce n’était pas de la danse. 06:21 C’est toi et lui… 06:22 C’était humainement parce qu'il venait me chercher carrément chez moi. 06:25 Il me ramenait voir des spectacles. 06:28 Il m’a amené même dans ces réunions parce qu'il travaillait en mairie. 06:31 Il me dit : quand tu sors des cours, n'hésite pas à passer 06:33 Moi, je suis au bureau. Reste avec moi. 06:35 Tu avais quel âge ? 06:36 Pour voir un petit peu le monde, on va dire professionnel. 06:39 Là, j'avais 14-15 ans 06:41 14-15 ans et tu bougeais déjà dans des réunions. 06:44 Tu suivais bien. 06:45 Ah ouais franchement dès ma première année, j'ai commencé à la création. 06:48 Donc, il n’y a pas de secret aussi. 06:49 Tu y es allé à fond tout de suite. 06:51 Tu t’es investi tout de suite dans ce… 06:52 Exactement, mais sans avoir… 06:54 Un objectif de visionnaire 06:55 Je n’avais pas d’intérêt à me dire 06:57 …que c’était ta passion. 06:58 Exactement, j'y pensais toujours. 06:59 Par contre, c’est dire que même en cours, j'y pense tout le temps. 07:03 Ah ouais ! 07:03 Je pensais à des mouvements parce que voilà, il faut être créatif. 07:07 Et en cours, j'ai pensé tout le temps. 07:10 Quand, je sortais même quand je ne dansais pas, j’y pensais toujours. 07:12 Je m'entraînais mentalement. 07:14 L'entraînent, ça a était quoi dans tes jeunes années. 07:17 Même après pour arriver au niveau où tu es arrivé. 07:20 Bah les premières années, c’est de la performance. 07:22 Tu travailles tes bases, on va dire le plus possible pour pouvoir les maîtriser. 07:26 Mais en parallèle… 07:27 C’est comme en musique, tu bosses tes gammes. 07:28 Là toi, tu bosses tes mouvements. 07:29 C’est ça. C’est pareil 07:30 C’est exactement la même chose que sur la musique. 07:33 C’est aussi, c’est un fait ?? 07:34 Oui parce c’est vrai que c’est cumulé avec de la musique forcément. 07:38 Bien sûr et en plus, quand tu es dans la danse hip-hop… 07:41 Dans la danse hip-hop, si tu n'es pas sur le beat concrètement, personne ne te regarde. 07:44 D'accord ! 07:44 C’est éliminatoire directe même dans une compétition. 07:46 D'accord ! 07:46 Donc, pourquoi j'ai d'abord travaillé mes gammes, mais en parallèle de ça 07:51 en tout cas, j'ai eu cette chance. 07:54 C'est que Larsen m'a appris aussi justement ces notions, qui sont très importantes. 07:58 C'est d'être soi-même. 08:00 En fait, dans le hip-hop, on t’encourage, on t’oblige même à être toi-même. 08:03 Si tu n'es pas toi-même, si tu n'as pas ta personnalité, concrètement, 08:06 c'est un peu plus à dire comme ça, mais tu n’existes pas dans ce milieu-là. 08:09 Parce que c'est comme ça que tu as réussi à percer, à exploser même au niveau international. 08:13 C'est parce que tu avais de ta personnalité. 08:14 C’est exactement ! 08:14 Ton style en fait que personne d'autre n'avait. 08:16 C’est exactement ça. 08:17 Comment tu l'as trouvé ça? 08:18 C’est naturel ou ? 08:20 En fait c'est surtout comment je dis, moi…. 08:22 Comme je disais même dans mes cours avant, c’est une connaissance de soi. 08:26 Il faut vraiment travailler sur soi. 08:28 Savoir ce qu'on aime, expérimenter. 08:30 Et puis il n’y a pas de secret. 08:32 C'est tu aimes bien, essaie. Peut-être qu'au final quand tu 08:35 Et tu passeras à autre chose. 08:37 Mais c’est en essayant que tu trouveras aussi comment tu te sens dans chaque technique. 08:41 Les facilités que tu as aussi. 08:42 Et puis, il ne faut pas hésiter à apprendre ses idées et les mettre en fait dans sa danse. 08:47 Le but, c'est de prendre sa personnalité et de la mettre en mouvement. 08:49 Et faire quoi. 08:50 Et faire 08:51 C’est ça. 08:51 Ce n’est pas avoir peur du regard des autres et se dire bah : voilà ! 08:54 Et ça, c'est valable pour tous. 08:55 C’est pour tous. 08:56 C'est exactement ça. 08:56 C'est pour ça pour moi, la danse c'est déjà une première en tout cas la danse hip-hop. 09:00 Bon, je vais un peu dans tous les sens. 09:01 Non, tu le fais bien. 09:02 Mais la danse hip-hop, 09:03 c'est vraiment une déjà une première démarche entrepreneuriale que j'ai eue. 09:06 Parce qu’il faut développer« son business. » 09:08 Il faut se développer, avoir une image, se différencier. 09:11 Avoir son image en tout cas que ce soit vraiment la sienne. 09:16 Et à partir de là pour avoir une carrière artistique, il faut savoir se vendre. 09:20 Il faut savoir avoir une attitude quand on travaille. 09:24 Franchement, même dans la communication que ce soit sur les réseaux. 09:27 Il faut aussi travailler son image pour ne pas faire m'importe quoi. 09:30 On ne va pas balancer du contenu toutes les semaines pour qu’au final les personnes soient soulées. 09:34 Est-ce que c'est vrai qu’aujourd'hui sur YouTube, 09:36 tu tapes Djidawi, tu as des centaines, des milliers de vidéos ? 09:40 C’est impressionnant. 09:40 J'ai même essayé d'en enlever beaucoup aussi parce que… 09:42 C'est vrai. Ton image, ça correspondait exactement… 09:44 Parfois, je me dis bah voilà, je n’aimais pas trop la qualité de la vidéo. 09:50 Même à l'époque, je me disais : ça ne servira plus à rien qui j’ai autant de vidéos. 09:53 Je préfère qu’il y en ait moins, mais qui soit de bonne qualité. 09:55 Ouais, je comprends. 09:57 Tu parlais de l'entraînement. 09:58 Gros entraînements sur soi et l'importance aussi de l'entraînement physique. 10:01 Mais l'entraînement l'importance de l'entraînement mental, tu répétais… 10:05 Tu m’expliquais là que tu répétais tes mouvements intérieurement. 10:10 C'est aussi important que l'entraînement physique, l’entrainement mental ? 10:12 Ouais, c'est plus important même pour moi. 10:14 C’est pour ça qu'en fait dans la danse hip-hop, 10:16 c'est une danse qui est riche dans le sens où déjà c'est ouvert à tout le monde. 10:18 Il n’y a pas de différence. 10:19 Tu sais il y a des personnes… 10:20 Petites, grandes, moyennes grosses 10:22 Bien sûr. 10:23 Je dirais à des personnes qui ont des handicaps qui en ont fait une très grande force 10:26 et qui sont devenus des danseurs mondialement connus. 10:29 Donc, c’est pour ça que moi cette danse-là, j'ai toujours aimé. 10:32 Même dans les événements, tu vois de tous. 10:33 Il n'y a pas de… 10:34 Tu veux en faire, bien on y va. 10:36 Teste et prends ce qu’il a à prendre et fait. 10:39 C'est juste ça. C'est très simple à comprendre. 10:41 Après bien sûr dans le travail ça devient de plus en plus complexe 10:44 quand on est dans de la recherche et dans du développement. 10:46 Là c'est autre chose. 10:47 ??? C'est la même chose. 10:48 Et mentalement comment tu faisais pour t'entraîner ? 10:50 C’est facile à dire : entraines-toi mental. 10:51 C’est quoi concrètement l’entrainement mental ? 10:52 Franchement moi déjà la première des choses, c'est qu’il faut s'amuser. 10:55 Moi, je m'amusais énormément. 10:56 C'est-à-dire que c’était mon défouloir. 10:58 Presque « mon petit défouloir créatif ». J'avais une idée, comme je ne sais pas… 11:02 Là, on peut être ensemble en voiture. 11:04 On va voir quelqu'un peut-être glisser dehors. 11:07 Je te dis au hasard. 11:08 Mais peut-être que cette glissade va m'inspirer dans un mouvement. 11:11 Tout l’environnement. Tout ce qui se passe. 11:12 C’est exactement ça. Je veux dire, la manière dont il a glissé. 11:14 Je peux peut-être m'en servir pour me déplacer moi aussi. 11:16 D'accord ! 11:17 Donc, c'est vraiment, il faut s'inspirer tout 11:19 Il faut être curieux. 11:20 Mais là, on rentre vraiment dans un processus créatif où il y a plein de méthode. 11:23 Mais il faut être toujours dedans, pour garder un petit peu cette gymnastique-là dans la tête. 11:28 Ouais, même assis à son bureau. 11:30 On pense au projet. 11:32 On imagine des choses. 11:33 C'est exactement ça. 11:34 Tu vois par exemple, tout ce qui est mouvement saccadé qu'on appelait le tetris. 11:37 Donc là, quand je m’ennuyais ??? Je m'ennuie et tout le temps. 11:41 Mais parfois quand je m'ennuie, j'y pensais en dessous de ma table chercher des chemins. 11:45 Moi, je faisais tourner le stylo entre mes doigts. 11:47 Bah voilà ! 11:47 Toi, tu cherchais des... 11:48 C'est ça et parfois je ??? 11:52 Même quand tu n’es pas dans des conditions de travail, 11:54 « d'entraînement normal, » tu bosses dans ta tête. 12:00 C'est exactement ça. En fait, je projette une image. 12:04 Puis tu visualises les choses. 12:06 Tu te dis on si j'étais sur cette scène-là et qu’untel est en face de moi par exemple, 12:10 sur une confrontation et qu’il fait tel ou tel mouvement, comment je lui réponds ? 12:13 Qu’est-ce que je peux faire ? 12:15 OK ma technique c'est ça. 12:16 Est-ce que je peux peut-être me servir aussi un petit peu de ce qu’il fait ? 12:19 M’en inspirer pour le transformer et faire quelque chose de mieux encore. 12:22 Donc franchement, c'est pour ça que même les compétitions, 12:27 ça m'a vraiment intéressé parce que j'aimais bien ce challenge-là. 12:30 Depuis que je suis petit, je suis dans le foot, mais c’est limite au-dessus de la danse. 12:35 Ah oui, le foot ! 12:35 Je me promenais toujours avec un ballon. 12:37 D’accord ! 12:38 J'aimais bien cet esprit de compétition. 12:39 Mais la compétition dans le hip-hop, ce n'est pas… 12:44 Tu vois, ce n'est pas, tu marques par un but et c'est fini. 12:47 C'est des fois si tu tombes par exemple, sur des jurys qui ne sont pas objectifs, 12:53 tu peux perdre alors que finalement les gens vont dire que tu as gagné. 12:56 Eh oui, si tu as les jurys puis tu as le plus d’applaudissements 12:59 Dans la compétition, tu ne pourras jamais dire que tu es le meilleur du monde par exemple. 13:02 Ça n'existe pas parce que justement, le but c'est d'avoir ta touche. 13:04 Donc forcément, tu seras seul dans ta cour avec des personnes ??? 13:08 Et ton adversaire, lui sera aussi peut-être seul dans la sienne. 13:11 Donc après, c'est juste c'est du dialogue en fait. 13:14 C'est montre-moi qui tu es et je te montrerai aussi ce que j'ai travaillé. 13:17 Dans ce dialogue que tu as instauré avec tes confrères et tes autres danseurs, 13:21 tu veux aujourd'hui, puisque tu as arrêté donc tu as pris retraite, tu veux le… 13:25 On peut le dire comme ça. 13:27 Tu veux installer ce dialogue maintenant avec d'autres personnes 13:30 à qui tu as envie de transmettre ce que tu as appris. 13:32 C’est exactement ça. 13:32 Explique un petit peu donc ce que tu veux faire aujourd'hui. 13:36 Comment t’appelles donc ton métier ? 13:38 C'est élévateur de personnalité et créactif. 13:41 Créactif ! 13:42 Ce sont des mots nouveaux, mais… 13:44 Non, mais tu cherches en plus. 13:46 Bien sûr en plus moi voilà ! 13:47 Comme je te disais moi au niveau de la créativité. 13:50 Si je n'ai pas mes petits moments de créativité encore maintenant, ça ne va pas. 13:54 Si sur deux trois jours, je ne prends pas mes petites heures, 13:56 où je fais de la recherche d’idées et je me développe, 13:59 je sens qu'il me manque quelque chose. 14:01 C'est un peu comme une personne qui fait du sport matin, après-midi. 14:04 Si tu lui enlèves ça pendant trois jours, il n'est pas bien 14:07 Donc, moi c'est un peu la même chose. 14:08 Je comprends tout à fait ça. 14:09 Hier, quand j’étais au téléphone, tu vois ??? 14:14 Exactement : 14:15 Mais la première des choses, par rapport à ce que je fais aujourd'hui. 14:18 C'est que j'en avais aussi un petit peu marre de l'image du danseur hip-hop. 14:22 Tu vois du mec qui qui qui tourne sur la tête même pas. 14:25 Qui rap sur la tête comme on peut entendre des fois et qu'on est limité à ça. 14:28 C’est genre : bah non, mais toi tu es bon pour danser donc danser, donc danses. 14:32 Et ça m’énerve. 14:33 Tu t’es restreint dans… 14:34 Ouais, c’était, même au niveau des institutions. 14:37 Parfois quand tu les démarches… 14:39 Franchement on n’était pas, on n'a pas encore une image 14:42 Grand public ! 14:43 Grand public, professionnel à qui on peut faire confiance, etc. 14:47 Et plutôt que d'attendre que quelqu'un vienne te chercher pour autre chose, 14:51 tu t'es dit: c'est moi qui y vais tout seul. 14:53 C'est exactement ça. 14:53 Donc moi, je me suis dit voilà ! 14:55 Qu'est-ce tu veux faire concrètement aujourd'hui alors ? 14:57 Alors maintenant, moi le but, c'est déjà me servir de mon expérience, 15:00 déjà la mettre à disposition des autres. 15:02 Parce que j'ai fait un bilan sur moi-même 15:04 pour savoir ce que j'avais développé en dehors des mouvements, tout simplement. 15:07 Et c’est de là que je me suis dit qu'en fait, 15:09 il y a un gros travail sur la connaissance de soi et de la confiance en soi aussi. 15:12 Parce que tu peux te retrouver sur une scène avec dix mille personnes autour. 15:15 Si tu n’es pas en confiance, tu ne montes pas en fait. 15:17 Tu vas regarder les autres en grosse confiance. Donc, c'est tout un travail. 15:20 Est-ce ce que tu as les dix mille personnes en face de toi 15:22 puis tu as le compétiteur en face de toi aussi. 15:23 Il y a les jurys. 15:24 Il y a le DJ. 15:25 Tu ne sais pas ce qu’il va balancer comme musique. 15:27 C'est quand même une certaine pression qu'il faut savoir gérer. 15:30 Donc tu vois, c'est des éléments comme ça comme la créativité, le travail des équipes. 15:34 Parce que dans le milieu de la danse, rares sont les personnes 15:37 qui sont développées en étant seules. 15:38 Tout le monde à un crew. 15:39 Ça paraît être quelque chose de très personnel. 15:42 La danse quand tu es tout seul sur… 15:44 Ouais bien sûr, mais tu as besoin d'un entourage. 15:45 Ah ouais ! 15:46 Ah ouais, c'est très important surtout dans le milieu des compétitions. 15:48 Là, je parle surtout du milieu de compétition parce que c'est vraiment large maintenant. 15:51 Soit ça va dans… 15:53 Tu peux travailler pour un chanteur comme pour une marque, 15:55 comme être dans les créations. 15:56 Mais en tout cas dans le milieu des compétitions, 15:57 si tu n’as pas un groupe qui t'entoure, c'est un milieu assez cruel. 16:01 Tu n’as pas le droit à l'erreur on va dire. 16:02 Comme tous les milieux, à partir d'un certain niveau. 16:05 Exactement et surtout que maintenant, il y a de la vidéo. 16:07 Il y a du live. 16:08 Il y a beaucoup de choses. 16:09 Donc si tu tombes face à une personne qui on va dire dans une compétition et vraiment tu dois 16:15 Il va même à t’humilier. 16:18 Ah Ouais. 16:19 Tout le monde le croit. 16:19 ??? 16:22 Après, il faut savoir se relever. 16:23 Moi, j’ai vu des personnes sont, voilà, c'était fini. 16:24 Je ne les ai plus revues. 16:26 Ça va très vite. 16:27 Donc voilà, c'est tous ces éléments-là en tout cas que j'ai… 16:29 Le mental parce que tu parlais de ça, le mental. 16:32 J'ai fait un petit liste. Tu vois, je me suis fait un petit 16:35 comment dire, un petit mode d'emploi en fait 16:37 des méthodes sur lesquels j'ai travaillé. 16:40 Puisque je partage sur ce que j’ai travaillé. 16:41 Je ne vais pas dans des méthodes que je ne connais. 16:45 Et voilà ! 16:46 En fait au début je suis parti, j'étais un peu large. 16:48 Je me suis dit : bon, je vais faire des ateliers. 16:50 Parce que l'enseignement, ça me manquait énormément. 16:52 Tu vois, le fait d'être en contact avec des gens, franchement, 16:55 c'est une chose qui me manquait énormément par rapport à la danse. 16:57 Et une tu me disais en préparant l’émission 17:00 que tu passais du temps aussi dans un collège ou dans des collèges. 17:03 Ouais en fait, j'ai développé un projet avec le Collège Lucie Aubrac à Tourcoing. 17:09 On a appelé les influenceurs. 17:11 Et ça pareil. Je me suis inspiré aussi de mon expérience personnelle. 17:14 Parce que quand j'avais 13 ans, j'ai déménagé dans le sud avec mes parents. 17:17 Et en fait, à cette époque-là, je dansais déjà énormément. 17:20 Et les week-ends, il arrivait deux fois par mois à peu près, je remontais dans le nord. 17:24 Donc, je prenais un train de samedi matin. 17:25 J'arrivais dans le nord en milieu d'après-midi ou… 17:28 Pour les battles quoi. 17:29 Je faisais un spectacle le soir et le dimanche je rentrais. 17:31 Je reprenais le train. 17:32 Donc, c'était un peu une fast life. 17:33 Tu avais quel âge ? 17:34 J'avais 13-14 ans. 17:35 J’étais en troisième. 17:36 Donc moi, les professeurs me disaient : oui, mais ça ne sert à rien, etc. 17:39 Tu ne fais pas tes devoirs. 17:41 C'est exactement ça. 17:41 Au lieu de m'aider à retrouver un parcours qui va rejoindre ce que j'aime, 17:45 on ne me mettait pas trop en confiance. 17:47 Donc moi, le projet, il est venu de là. 17:48 C'est que je sais qu'il y a beaucoup d'élèves 17:51 qui ne sont peut-être pas forcément bons à l'école 17:52 ou qui n’ont peut-être pas un bon comportement, 17:53 mais derrière ça, ils ont une passion dans laquelle ils ont une rigueur de malades. 17:57 Parce qu’ils adorent. 17:58 Ils sont super sérieux. 17:59 Donc je me suis dit : bien peut-être que ces élèves-là. 18:00 Si on les met en avant, ça peut les mettre eux, en confiance. 18:03 On peut les aider à trouver un parcours scolaire lié à ça. 18:06 Et en plus de ça, ça peut être des exemples pour les prochains élèves qui arriveront. 18:10 Parce qu’on fait une restitution vidéo en fin d'année. 18:11 D'accord. 18:12 Tu les filmes ? 18:12 Ah ouais carrément, ils se présentent eux-mêmes. 18:14 Ils me présentent leur passion dans la vidéo. 18:15 La confiance est là aussi. 18:16 Ah ouais là, c’est gros travail. 18:18 Pour moi s’il y a déjà dans sa passion, il y a une confiance, 18:21 il peut la retranscrire à l'école. 18:24 Ça, c'est génial. 18:25 Ouais. 18:25 C'est vraiment ce que toi tu as vécu comme quand tu étais petit. 18:28 Je pars vraiment de mes expériences. 18:29 Dès que j'ai une idée, je me disais : ouais ça quand même à l'époque, 18:31 ça m'a un petit peu soulé. 18:32 Je peux peut-être l'arranger en fait donc… 18:34 Tu peux changer ça. 18:35 Bien sûr. 18:36 Tu démarres un projet. 18:37 Tu vois ce que ça donne. 18:38 Ça fonctionne, tu continues. 18:39 Ça ne fonctionne pas, on part sur autre chose. 18:40 Des idées il y en aura toujours. 18:42 Ouais. 18:42 Donc ouais, j'ai ce style de projet. 18:45 Pareil avec des centres sociaux où on travaille un peu sur la communication non verbale. 18:49 Parce que voilà, je viens de la danse et on la lie aussi des exercices 18:52 qui mettent la communication verbale en avant. 18:55 Je fais de l'accompagnement artistique. 18:57 Là, je vais démarrer d'ailleurs avec l'association « So Street » à Roubaix. 18:59 D'accord. 19:00 Je fais de l'accompagnement individuel. 19:01 Ouais 19:02 Là, c'est bon, je n’en fais pas trop parce que c'est une chose qui... 19:04 Et puis, il faut avoir beaucoup d'énergie. 19:07 J'ai tendance à… 19:08 Je pense que là tu peux le voir déjà à pas mal parler. 19:10 Tu mets à fond. 19:11 Comme dans ce que tu as fait, on peut être sûr que dans ce que tu lances là, tu vas 19:15 y aller à fond. 19:16 Ah ouais là, je suis à 100 %. 19:17 Et c’est d’ailleurs pour ça aussi que j’avais mis de côté la danse. 19:21 Parce qu’on me disait souvent : écoute tu peux aussi juste donner des cours par exemple. 19:25 Mais moi, je n’arrive pas à me limiter, à me dire : bah ouais, je ne peux faire que ça. 19:28 Je préfère faire à fond, au moins je sais où je vais. 19:31 Mais en tout cas, dans les projets comme je te le disais. 19:33 Je fais aussi d'accompagnement individuel. 19:35 Comme en ce moment, j’accompagne… 19:37 Là, c'est plus sur l'image un boxeur qui est actuellement… 19:43 vice-champion de France poids lourds, champion de France. 19:46 C'est Raphaël Tronché. 19:47 D'accord. 19:48 Bon là, on travaille 19:49 Là, je fais plus, je l’aide plus sur la direction artistique 19:53 Puisque ça, après lui mentalement tout ça ??? 19:56 Il est bien coaché. 19:57 Champion de France. 19:58 Donc limite, il m'aide aussi… 20:00 C'est un échange encore une fois. 20:02 Mais en accompagnement individuel, j'en fais un petit peu, mais pas trop. 20:04 Parce que voilà ça demande vraiment d'être présent pour la personne. 20:08 Et donc voilà. 20:09 Je suis resté un peu large sur les projets. 20:10 Je fais des ateliers encore à l'étranger. 20:11 La semaine prochaine, je vais en Biélorussie encore. 20:14 En Biélorussie. 20:15 À Minsk. 20:16 D'accord. 20:17 Et voilà ! 20:18 Donc tu vois, je me suis diversifié un petit peu dans ce que je propose. 20:21 Et ce que j'aime, je veux le faire à fond. 20:23 Et si je vois que le projet ne tourne pas trop, après je ne renouvelle pas tout simplement. 20:27 Super Djidawi. C'est top. 20:29 Bravo pour ce nouveau projet et cette évolution. 20:31 Je te remercie, c’est cool. 20:32 On arrive à la fin de l'émission, à la fin de l'émission. 20:35 Ça passe super vite, vingt minutes, tout pile. 20:37 On est plutôt bon là. 20:38 J'essaie juste de trouver une bonne place parce que ça vibre 20:40 et je ne voudrais pas qu'ils le problème à l’audio. 20:52 À la fin de l'émission, il y a une rubrique habituelle maintenant. 20:57 C'est la question de l'invité. 20:59 Donc la semaine dernière lors de la précédente émission, 21:03 c'est Véronique Delannoy qui t'a posé une question. 21:07 Savoir en fait dans ton accompagnement, 21:14 comment en gros, ça peut se transmettre aux enfants et aux petits enfants, 21:19 quand on est parents et grands-parents. 21:21 Comment réussir à transmettre des valeurs fortes à ses enfants ses petits-enfants ? 21:24 Tu peux lui répondre directement à Véronique. 21:26 Écoute Véronique, merci pour ta question. 21:28 Et bonjour si tu nous regardes. 21:30 Elle nous regarde c’est sûr. 21:30 ??? Un peu plus tard. 21:32 Mais, je ne vais pas donner un conseil en tant que parent, parce que je ne le suis pas. 21:37 Mais je vais un peu donner des éléments 21:40 en fait que mes parents m'ont transmis directement ou même indirectement. 21:45 Donc en fait, pour t'expliquer assez rapidement, 21:47 c'est que j'ai vécu avec ma mère et mon beau père. 21:49 Et mon père vivait dans le sud de la France. 21:51 Donc, mon père qui est comorien puisque je suis métisse Comorien-français. 21:54 Mon père qui comorien. 21:55 Lui toute sa vie en fait, il a travaillé, mais pour aider sa famille qui est au Comores. 22:00 Donc en fait, il a vraiment tout son argent chaque fois, il le dépensait pour sa famille. 22:04 Il est retourné là-bas pour construire, pour développer son village et aider sa famille. 22:11 Donc, ça m'a vraiment donné un exemple de détermination et surtout d'entraide. 22:15 Ouais ! 22:15 Et c'est ce que j'ai toujours remarqué chez lui. 22:17 Il m'a toujours tiré vers le haut. 22:18 Je ne l'ai jamais vu malheureux en fait. 22:20 Il ne m'a jamais dit : je me sens pauvre ou quoi que ce soit. 22:22 Pour lui, il y a toujours eu une richesse dans le cœur. 22:24 Puisque c'est comme ça qu'il me l'expliquait. 22:26 Il me disait : aide les autres et en gros ça va t’enrichir. 22:29 C’est quelque chose qui va te qui va donner plus de... 22:32 Au niveau de l’entraide et de la détermination, 22:34 à ce niveau-là, mon père il m'a apporté énormément et avec très peu de mots en plus. 22:38 D'un autre côté, je vivais avec mon beau père qui lui pareil c'était du no pain no gain. 22:42 C’est tu ne travailles pas, tu n’as rien. 22:44 En gros, il n’y a pas de secret. 22:45 Si tu veux quelque chose, va le chercher. 22:47 Et on n'était pas dans un lien un super effectif où on se prend dans les bras. 22:50 Mais par contre, il était dans de l'action. 22:51 Tu vois, il n’y a pas besoin de longs discours. 22:53 Si tu veux faire quelque chose, on le fait. 22:55 Tu veux faire ça, ça fait comme ça et c'est tout. 22:57 Donc lui, j'ai vraiment par contre appris à être dans l'action tout le temps. 23:01 Et ma mère d'un autre côté, elle m'a donné toute sa confiance. 23:04 C'était un peu, c'était ma confidente. 23:06 C'était ma pote, c'était ma mère. 23:07 C’était tout en même temps. 23:08 Et comme je le disais, tu vois dès 13 ans, 23:10 partir des fois trois, quatre jours en voyage pour de la danse. 23:14 Elle ne savait même pas exactement ce que je faisais, mais elle me disait bon. 23:17 Pour donner une petite anecdote, en tout cas ce n’est pas une anecdote non plus. 23:21 Mais par exemple, en terminal à partir de février, j'ai arrêté d'aller en cours. 23:25 Parce que je m’ennuyais en fait. 23:26 J'en avais marre. 23:28 Je disais à ma mère : écoute, je ne veux pas me lever à 7h du matin 23:31 pour faire semblant aller dehors. 23:32 Et au final, je ne vais même pas à l'école et je reviens le soir. 23:34 Donc ma mère, elle a dit écoute : moi, il n’y a pas de problème. 23:38 Est-ce que tu auras le bac ? 23:38 J’ai dit : ouais j'aurais le bac. 23:39 Elle m'a dit : OK, fait ce que tu veux. 23:41 Au final, j’ai eu le bac. 23:42 Je pense que si je ne l’avais pas eu… 23:43 Ça serait passé autrement. 23:44 Mais tu vois, ce sont des exemples de confiance qu'elle m'a donnés. 23:46 Et moi, je ne voulais pas la perdre cette confiance. 23:48 Donc, je faisais tous derrière pour justement faire bien les choses. 23:50 Donc, si je peux donner des conseils, en tout cas ces exemples-là, 23:53 concrètement c’est voilà, donner la confiance à ses enfants, 23:56 leur montrer les choses donc par l'expérience, 23:58 par l'expérimentation, pas juste des paroles. 24:00 Et après, chaque enfant est différent. 24:02 Donc, c'est un peu, c'est compliqué, mais voilà 24:04 de mon expérience perso. 24:05 C'est ton expérience. 24:06 C’est ce qui a fait de toi ce que tu es aujourd'hui. 24:09 Exactement ! 24:09 Super ! 24:10 La semaine prochaine mon invité, c'est Yann Dubois « les vieilles choses ». 24:13 Le fondateur du site internet « les vieilles choses ». 24:17 Est-ce que tu as une question à lui poser ? 24:19 Ouais bon, on en avait parlé un peu hier. 24:21 Déjà, tu m'avais un peu expliqué ce qu'il avait fait et son parcours. 24:25 Et en gros, je voudrais savoir, Yann. C'est Yann ? 24:29 C'est Yann. 24:29 Yann, j'aimerais savoir ce qui t'a aidé en tout cas à rester motivé 24:34 sur la route de l'entrepreneuriat. 24:37 Parce qu'on sait tous que sur cette route-là, il y a beaucoup d'obstacles. 24:40 Mais, ce n'est pas simple de rester motivé. 24:41 Donc, j'aimerais savoir c'est quoi ces éléments, 24:43 en tout cas les éléments qui t'ont aidé à rester motivé 24:45 et à faire ce que tu fais aujourd'hui ? 24:46 Super ! 24:47 Eh ben, il répondra à cette question la semaine prochaine. 24:50 C'est la fin de l'émission. 24:52 On fait quelque chose, tu sais… 24:54 On démarre, vas-y pas de problème, regarde. 24:56 Alors, on démarre 24:57 Alors, vas-y montre, mets-toi bien au niveau de la caméra. 24:59 Vas-y. 25:00 Donc ici, les deux mains. 25:02 On va faire ça doucement. 25:03 Comme ça doucement. 25:04 On plie. 25:04 On plie. 25:05 Là, tu lèves. 25:06 Lève. 25:07 Tu pousses. 25:08 Et on descend. 25:10 Ici, on lève. 25:12 On remonte. 25:13 Et on remonte. 25:14 Tu remontes la main ici. 25:16 Et c’est ça la courbe. 25:17 Ah voilà ! 25:18 Aller tout doucement. 25:18 Sept, huit. 25:20 Ça fait un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huit. 25:30 Ça, tu le taf un peu de temps 25:33 En boucle. 25:35 Tu auras déjà de bonne ??? 25:38 Bah travaillez-le aussi. 25:39 Envoyez vos vidéos. 25:40 Bon, il faut que je revoie la vidéo. 25:42 Non, pas de problème. 25:43 C’est une des techniques qu’on appelle le Touching. 25:45 Ça s’appelle comment ça ? 25:46 Le touching. 25:46 Mais en France, on appelait ça souvent le tetris. 25:48 Le tetris. 25:48 Ça monte, ça descend 25:50 Exactement. 25:51 OK super. 25:52 Djidawi, merci beaucoup. 25:53 Merci à toi Nicolas. 25:54 Pour cet échange, c'était cool. 25:55 Je te laisse sortir. 25:57 Une très bonne journée à toi. 25:58 Merci bien. 25:59 Ciao tout le monde, à la prochaine. 26:00 Et bon courage pour ton projet. 26:01 Toi aussi. 26:02 Salut. 26:06 Donc voilà ! C'était Djidawi. 26:08 Bon, je ne sais plus, il faudra répéter. 26:10 Vous avez vu, très intéressant un autre profil d'entrepreneur, de quelqu'un qui se bouge. 26:16 Ce n’est pas que du business l'entrepreneuriat. 26:19 Ça, il faut se le dire, ce sont des gens à un moment 26:20 qui ont décidé de prendre leur vie en main. 26:22 Et Djidawi, c'est ce qu'il a fait. 26:23 Il a raconté son enfance. 26:24 Il a raconté l'importance de l'entraînement physique et entraînement mental. 26:30 Si on a tendance à l'oublier, faire c'est bien, 26:33 mais réfléchir à ce qu'on va faire, le préparer mentalement, 26:36 c'est la moitié, voire les trois quarts du boulot comme il l'a dit. 26:40 Même plus important que l'entraînement physique. 26:42 Et ça, c'est applicable dans tous les domaines. 26:46 J'espère que ça vous a intéressé. 26:48 Allez voir ce que fait Djidawi, c'est passionnant. 26:51 Je mettrai quelques vidéos en commentaires. 26:52 N'hésitez pas à lui poser des questions aussi en commentaire. 26:55 Et on se retrouve donc la semaine prochaine avec mon invité Yann Dubois, les vieilles choses. 27:00 Le site internet les vieilles choses. 27:04 Il vend des vieilles choses. 27:05 Il est tombé dedans quand il était petit, aller chiner dans des brocantes. 27:10 Donc, la brocante en ligne. 27:12 C'est pareil, c'est sa passion. 27:14 Il l'a trouvée sur le tas. 27:16 Il va nous expliquer son parcours. 27:18 Il va nous expliquer aussi à quel point c'est compliqué de lancer sa boîte dans le digital. 27:21 Lancer un site e-commerce, on a l'impression que ça se fait en claquant des doigts. 27:25 Et bah non, ce n'est pas le cas du tout. 27:27 Il va nous raconter tout ça la semaine prochaine. 27:30 Voilà ! 27:30 Merci à vous d'avoir regardé cet épisode. 27:32 On se donne rendez-vous la semaine prochaine, mardi 9 heures. 27:35 Comme tous les mardis à 9h sur la page Facebook sur la route. 27:38 D'ici là entreprenez, bougez-vous, faites quelque chose, 27:42 prenez des risques et à la semaine prochaine. 27:44 Salut !